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Médias : Désinformation

DSK : les médias français doivent-ils s’excuser ?

Benoît-et-moi a traduit un article de La Bussola, qui compare le traitement médiatique de 2 graves affaires actuelles : l'affaire DSK et une affaire de pédophilie chez un prêtre gênois. Extrait :

P "L'affaire Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international récemment accusé de viol, offre un nouvel exemple de la façon dont certains événements "a luci rossi" (ndt: littéralement "à lumières rouges", càd à caractère pornographique) sont gérés dans la perspective des medias – et pas seulement – d'une manière différente selon les sujets concernés.
Parallèlement à cette vilaine affaire de violence et de sexe, l'actualité s'occupe aussi de l'affaire d'un curé de Gênes, don Richard Sepia, accusé d'avoir abusé sexuellement de mineurs. Ce nouvel épisode de pédophilie, qui est toutefois encore passée au crible par les enquêteurs, a déclenché une nouvelle levée de boucliers contre l'Eglise. Et ainsi, dans l'imaginaire collectif, les événements de Gênes ont ravivé le lien désormais établi "Eglise-pédophilie."
En substance, il y a une sorte d'identification implicite entre la conduite inique de l'individu et la responsabilité de l'Église catholique romaine envers ce même comportement. […]
Qui sait, cependant, pourquoi dans l'affaire Strauss Kahn, personne n'a songé le moins du monde à réclamer que le FMI demande pardon et fasse amende honorable pour les actions honteuses de ce dernier.
Entre autre, nous ne parlons pas ici du dernier des fonctionnaires du Fonds, mais du directeur général, le n°1. Pour tenter un parallèle: monsieur Kahn (sic!) n'est pas le dernier «curé» de campagne de cet organisme international – il ne s'agit pas d'un quelconque don Riccardo Sepia – mais c'est un "cardinal" de gros calibre, si on peut s'exprimer ainsi.
Evidemment, le FMI se gardera bien de présenter des excuses pour la conduite de son directeur excipant à juste titre du "Nous ne sommes pas responsables du comportement privé de nos dirigeants". Et en effet dans les affaires pénales les fautes sont toujours attribuées à l'accusé qui les a commises, de même que dans le domaine moral et théologique, et non à des tiers."

Certains rétorqueront que les autorités de l'Eglise ont caché des faits. Mais les médias français sont fortement soupçonnés d'avoir pratiqué l'omerta sur ce sujet.

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