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L'Eglise : Foi

Donner la communion à un divorcé-remarié c’est comme donner du sucre à un diabétique

Extrait d'un entretien donné par Mgr Schneider, évêque auxiliaire d’Astana :

"À ma connaissance et selon mon expérience, la blessure la plus profonde de la crise actuelle de l’Église est la blessure eucharistique, les abus au Saint-Sacrement.

Plusieurs gens reçoivent la Sainte Communion dans un état de péché mortel objectif…Ceci se répand dans l’Église surtout dans le monde occidental. Là-bas, les gens vont rarement à la Sainte Communion avec une préparation suffisante. […]

Il y a aussi la question de la réception objectivement irrévérente de la Sainte Communion. La soi-disant manière nouvelle et moderne de recevoir la Sainte Communion directement dans la main est très sérieuse, car cela expose le Christ à une énorme banalité.  […]

Nous ne pouvons pas continuer comme si, Jésus comme Dieu n’existait pas; comme si seulement le pain existait. Cette pratique moderne de Communion dans la main n’a rien a voir avec la pratique de l’Église primitive. La pratique moderne de recevoir la Communion dans la main contribue graduellement à une perte de la foi catholique en la présence réelle et en la transsubstantiation.

[…] La crise eucharistique due à l’usage moderne de la Communion dans la main est si évidente. Ce n’est pas une exagération. Il est temps que les évêques élèvent leurs voix pour le Jésus eucharistique qui n’a pas de voix pour ce défendre lui-même. Ici nous avons une attaque sur le Très Saint, une attaque sur la foi eucharistique.

Bien sûr, il y a des gens qui reçoivent la Communion dans la main avec beaucoup de dévotion et de foi, mais ils sont une minorité. La vaste multitude elle perd la foi par l’intermédiaire de cette manière très banale de prendre la Sainte Communion comme si l’on prenait de la simple nourriture comme une frite ou du gâteau. Une telle manière de recevoir le Très Saint ici sur Terre n’est pas sacrée et avec le temps, elle détruit la profonde conscience et la foi catholique en la présence réelle et en la transsubstantiation."

[…] Ceux parmi le clergé qui veulent admettre les divorcés-remariés à la Sainte Communion opèrent avec une fausse conception de la miséricorde. Cela est comparable à un docteur qui donne du sucre à un patient, bien qu’il sache que cela le tuera. Mais l’âme est plus importante que le corps. […]"

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