Partager cet article

L'Eglise : Vie de l'Eglise

Directive sur l’admission dans les séminaires de personnes à tendances homosexuelles : prudence…

A la suite d’ "indiscrétions verbales" recueillies par le Corriere Della Sera, la substance présumée de cette directive est dans dans la presse, alors que le document ne sera publié que dans plusieurs semaines. La presse prétend qu’il sera en retrait par rapport à ce que prévoyait le Catholic World News en septembre.

Le site canadien LifeSite met en garde contre ces spéculations, qui touchent à un domaine très sensible. Il n’exclut pas que ces "révélations" soient une manipulation visant à intimider le Vatican.

En tout cas, la prudence s’impose : les catholiques ne doivent pas être dupes des rumeurs (y compris de celles de Catholic World News, d’ailleurs), qui les empêcheraient d’accueillir filialement l’enseignement du Pape quand il sera rendu public.

Henri Védas

Partager cet article

3 commentaires

  1. La première fois que j’ai endendu parler d’une telle directive, c’était sur ce site : http://www.u-blog.net/cathogay/2005/08/30 et c’était avant les “anciennes” rumeurs d’interdiction des séminaires aux personnes homosexuelles et les “nouvelles” sur leur autorisation.
    Le scénario présenté dans ce site (des versions de la directive pour l’interdiction systématiquement retoquées par Benoït XVI) me semble particulièrement plausible car il correspond parfaitement à la plus grande qualité de notre pape : il est COHERENT.
    Il n’y a en effet que deux manières de considérer l’homosexualité : soit :
    1. L’homosexualité est une maladie. Les personnes atteintes par cette maladie n’en sont pas responsables. Les actes qu’ils commettent ne sont pas du fait de leur volonté. Et, comme il n’y a pas de volonté, les actes homosexuels ne sont pas des péchés. Etant dans l’incapacité de remplir une condition à la prêtrise (la continence), ils ne peuvent être ordonnés prêtres.
    2. L’homosexualité n’est pas une maladie. Elle n’est que la propension à accomplir certains actes contraires à la morale chrétienne. Mais ils ont la capacité morale de ne pas commetre ces actes. Ainsi, les actes homosexuels constituent un péché puisqu’il y a une certaine part de volonté de la part du pécheur. Ils ont également la possibilité d’y renoncé constamment et sont ainsi capable de continence. On ne peut donc pas leur refuser l’accès à la prêtrise sous ce prétexte.
    Tout mélange entre ces deux conceptions sont incohérentes. On ne peut pas dire à la fois que ce n’est pas une maladie et que ce n’est pas non plus un péché (vous remarquerez au passage qu’on est pourtant obligé aujourd’hui de dire les deux sous peine d’être traité d’homophobe …)
    On ne peut pas non plus dire que c’est un péché, et les déclarer incapables de continence.
    Benoît XVI n’est pas traditionnalite, ni conservateur, ni progressiste, ni libéral, ni parfois l’un et parfois l’autre. Toute ces soi-disantes familles de pensées sont toutes incohérentes, et disent sur un sujet le contraire de ce qu’elles disent pour un autre. Benoît XVI, lui, est cohérent. Il n’y a aucune contradiction dans sa pensée. Et ça, c’est une sacrée bonne nouvelle !

  2. Une petite précision cependant :
    Vous parlez d’homosexualité et non d’acte homosexuel.
    L’homosexualité est une propension à… ok.
    Mais l’acte, qui peut-être perpétré hors cette propension, est en lui-même est un péché.
    Maintenant ni l’acte, ni l’homosexualité ne doivent entraîner la condamnation ou la discrimination de celui qui le commet! C’est évident : c’est la charité.
    c’est en substance ce que dit le catéchisme de l’Eglise Catholique.
    Mais il faut être précis sur les termes et la distinction entre la propension à et l’acte!

  3. Le pape et la doctrine catholique n’ont JAMAIS dit que l’homosexualité était une maladie. D’ailleurs, ils condidèrent comme injuste et cruel de tenter de soi-disant guérir l’homosexualité. Affirmer le contraire, ce n’est pas être catholique.
    D’autre part, le cardinal Ratzinger insistait pour que les homosexuels soient traités avec respect. Je ne connais pas l’évolution du mot “respect” dans la langue française, mais je constate que le pape a bien dit qu’il ne fallait pas faire de supposition sur l’impossibilité des homosexuels à vivre la chasteté. Dire le contraire, c’est leur manquer de respect.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services