"[L]e Père Jourdan examine notamment la proposition « Nous avons le même Dieu » en se penchant sur la signification du mot « même ». Il introduit de la clarté en rappelant que ce terme a deux sens : unique et identique. « Bien sûr, écrit-il, selon les religions strictement monothéistes que nous sommes, c’est forcément le même [Dieu], algébriquement, puisque nous croyons qu’il n’y en a qu’un. Pourtant, dans la langue française, le mot “même” veut dire “identique”. Chrétiens et musulmans ont-ils une vision identique du Dieu unique ? Telle devient la question sous-jacente à l’expression piège de “même Dieu”. Là, nous ne nous retrouvons plus. Il ne suffit plus de se déclarer monothéistes ». Et de citer le cardinal Robert Coffy qui rappelait qu’« on ne peut dire qu’il y a identification entre Allah et Dieu qui s’est révélé en Jésus-Christ et qui est Père, Fils et Esprit-Saint ». (p.33)[…]
On sait que, dans la sphère médiatique et politique, la référence à l’histoire récente ou lointaine est omniprésente. Bien évidemment, c’est une histoire souvent réinterprétée pour les besoins de la cause. C’est ainsi que, pour montrer que l’harmonie entre les communautés est possible, « on fait souvent référence à l’Andalousie de l’Espagne musulmane, aux alentours du premier millénaire, comme cas exemplaire de convivialité entre les trois religions monothéistes ». Le Père Jourdan cite Dalil Boubakeur, le recteur de la mosquée de Paris, selon lequel « l’Andalousie, lorsqu’elle était musulmane était l’exemple parfait d’une époque au cours de laquelle coexistaient pacifiquement les trois religions du Livre ». Si l’auteur de Dieu des chrétiens, Dieu des musulmans reconnaît bien volontiers que c’était effectivement le cas sous Abdrrahmane III (mort en 961), il rappelle aussi que cela ne doit pas masquer tous les faits qui vont à l’encontre de cette coexistence pacifique : « le martyre des chrétiens de Cordoue, lors des persécutions des années 850 contre ceux qui refusaient l’islamisation ; l’internement de tout le clergé de Cordoue pendant plusieurs mois ; la rigueur du grand intellectuel Ibn Hazm de Cordoue (994-1064) contre les juifs et les chrétiens ; le massacre des juifs de Grenade en 1066 ; l’expulsion des mozarabes (chrétiens arabisés) en 1120 ; l’intolérance de dynasties berbères, les Almoravides et les Almohades, avec leurs déportations à répétition ; l’interdiction de construire des églises, l’enterrement d’Averroès avec ses livres en 1198 ; la fuite du grand penseur juif du Moyen Âge Maïmonide, forcé de se convertir à l’islam et mort au Caire en 1204 ; l’exil du grand mystique andalou Ibn ‘Arabî, mort à Damas en 1240… Sans parler des exactions guerrières de la conquête islamique, puis de la reconquista chrétienne qui ont duré des siècles chacune ». (p.60,61).[…]
Exupéry
Un Andalousie très conviviale… avec le port obligatoire de la “rouelle” (sorte de cocarde”cocarde”), bleue pour les chrétiens, jaune pour les juifs (les nazis avaient des “références historiques”!), et marron pour les zoroastriens (ancêtres culturels des Yézidis).
Comme quoi, il y a des invariants dans l’Histoire, les ignorer c’est assurer leur pérennité.
matamaure
Il ne peut y avoir un seul Dieu et 36 religions. Il n’y a qu’un seul chemin, hors de l’Eglise point de salut.
Les chrétiens croient en Dieu en trois personnes, les musulmans ont Allah appelé chez nous Satan.
Dieu et Allah se sont toujours affrontés depuis la naissance de l’islam.
Notre religion et cette secte ne peuvent vivre ensemble en harmonie, c’est non seulement impossible pour des raisons fondamentales et géopolitiques, mais ça n’est jamais arrivé sur une période couvrant plusieurs générations.
L’islam est incompatible avec la chrétienté et la démocratie.
On reconnait l’arbre à ses fruits, les fruits de l’islam sont empoisonnés. C’est éclatant aujourd’hui.
DUPORT
Le “dieu” des musulmans est père du mensonge (taqiya etc.) et homicide (lire le coran) il règne en despote sur ses esclaves soumis (musulman) et n’aurait que mépris pour la majorité de l’humanité qui serait composée de mécréants…
Le Dieu chrétien INTERDIT le mensonge et INTERDIT de tuer il est un père aimant au milieu de ses enfants et il aime TOUS les hommes qu’il a crée.
Non seulement ce n’est pas le même Dieu mais nous savons bien qui est cet autre “dieu” ou plutôt QUI cherche à se faire adorer comme tel…
padamalgam
il faut rendre a Dieu ce qui est a Dieu il ne faut pas confondre notre Dieu qui est unique et un autre dieu ou le dieu d un autre …qui n est pas le notre… tout comme on ne confond pas religion et secte intolerante meurtrière sexiste qui genere d innombrables attentats et profanations
donc pour une fois oui et a bon escient : PADAMALGAM
incongru
et il n’est pas question, dans cet article, de la conception disons philosophique de Dieu, vue par les Hébreux, les chrétiens et l’islam
senex
“Nous avons le même Dieu”
Que signifie ici ce verbe avoir? ;Dieu n’est pas un objet comparable
D’autre part le même signifie identique, égal donc interchangeable….!
Cette expression est à bannir, car équivoque , source de malentendus sans fin et de mépris de la Révélation.
Chlodweg
Sur la religion musulmane, le Concile Vatican II déclare dans NOSTRA AETATE : “L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes.”
Or, l’Islam refuse explicitement la Trinité. Le Christ n’y est qu’un prophète, dont il ne retiennent ni la Divinité, ni le message, ni la Croix.
Qu’il y ait des musulmans qui adorent Dieu, grâce à leur conscience droite, malgré les erreurs de l’Islam, c’est possible et même à espérer, mais de là à affirmer qu’il s’agit de tous les musulmans…
Jean Theis
Merci au Père Jourdan de dire la vérité sur l’occupation de l’Andalousie.
En ce qui concerne Allah, il aurait aussi pu préciser que sous ce nom se cache Satan. C’est peut-être dur à entendre par les béni-oui-oui mais malheureusement c’est la vérité.