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Pays : International

Dictature sanitaire : en grande faiblesse, le gouvernement se maintient en infusant la peur

Dictature sanitaire : en grande faiblesse, le gouvernement se maintient en infusant la peur

« L’Assemblée nationale » a adopté le 1er octobre en 1ère lecture (par 26 contre 17 et 3 abstentions !) le projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril. Outre l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes, cette loi permet au gouvernement de prendre toutes les mesures arbitraires imaginables pour raison « sanitaire », comme l’obligation de déclarer un rassemblement de plus de 10 personnes sur la voie publique, la fermeture de certains commerces, restaurants, etc. En 2017, on nous expliquait doctement que les électeurs de Marine Le Pen étaient mus par la peur. Mais c’est exactement l’inverse.

Jeanne Smits a interrogé le Dr Alberto Rossi, pneumologue italien, qui lui a déclaré :

[…] Mon impression est que la situation du COVID a été exacerbée de façon excessive de telle sorte que je n’arrive pas à y voir clair. La maladie a sans aucun doute a existé, et elle existe encore parce que le virus existe encore, mais le virus s’est diffusé indépendamment de nos mesures, de nos lockdowns, du confinement. Il s’est d’une certaine façon affaibli, c’est-à-dire qu’il n’a plus la même capacité pathogène qu’il avait au départ, en mars.

Peut-être vais-je dire une hérésie, mais comme beaucoup de spécialistes de toutes les couleurs ont dit cela, je peux me permettre de le faire, moi aussi. Je suis un simple pneumologue, non un spécialiste de la virologie. Mais je fais ce raisonnement simple : si le virus n’est plus aussi fort, s’il n’est plus capable de donner des pathologies, où est donc le problème de le voir se diffuser plus vite, puisque les gens s’auto-vaccinent ? Je me rappelle qu’il y a quelques mois, des cris d’alarme étaient lancés par de nombreux virologues italiens contre tel rassemblement, telle réunion, telle fête publique, par exemple après des matchs de football. Je pense à celui entre Napoli et la « Juve », lorsque Naples a remporté la Coupe d’Italie et que des milliers de personnes se sont rassemblées. Ils disaient : « Vous allez voir, après un mois, combien il aura de cas mortels ! » Et il ne s’est rien passé.

Nous sommes aux mains de soi-disant scientifiques qui nous annoncent ce qui va arriver et qui sont ensuite démentis par les faits. Je pense qu’ils ont des objectifs qui nous échappent. Indubitablement, l’infection se diffuse dans le monde entier, mais à mon avis, on l’a un peu exagéré, un peu gonflé pour des motifs que je n’arrive pas à comprendre et qui d’ailleurs me préoccupent.

Sont-ils politiques, alors ?

Je ne le sais pas. En Italie il y a une situation particulière, sur le plan politique, car notre gouvernement est dans une position de grande faiblesse et il se maintient en vie à travers cette situation, en infusant la peur. Tous les jours au journal télévisé nous avons le bulletin des infectés, des malades et des guéris. Il me semble que nous sommes le seul pays d’Europe qui fait un bulletin quotidien de cette façon. Toutes les chaînes de télévision ont fait du terrorisme en ce sens. Ils ont voulu imposer le masque tous les enfants dans les écoles. Finalement, c’est uniquement pour les enfants de plus de 6 ans. Mais le masque chirurgical sert à arrêter le virus comme une grille arrête les fourmis, c’est-à-dire pas du tout. Si en outre le virus a perdu sa capacité pathologique, je ne comprends rien. Certes, protégeons les personnes les plus à risque. Ceux-là, oui. […]

Je dis ceci : nous avons l’habitude des urgences dans le cadre de l’activité sanitaire militaire et nous savons que s’il y a une diffusion de virus, la première chose à faire n’est pas de d’entasser les malades à l’hôpital où ils infecteront tout le monde : tout l’hôpital sera infecté et deviendra un hôpital COVID même pour ceux qui viennent pour une amygdalectomie ou une appendicectomie, pour une opération au genou… C’est ainsi que se diffuse un virus hautement contagieux. […]

Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France à la fin du mois dernier. Jeanne Smits l’a également interrogé. Extrait :

Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?

Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20.000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.

Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.

Ainsi, le signe extérieur du masque que toute la population doit porter est disproportionné. C’est un signe extérieur auquel toute la population est soumise, le signe que ceux qui nous gouvernent ont maintenant entre leurs mains toute la population, véritablement comme des esclaves obéissants et des marionnettes. C’est très dangereux et cela devrait nous inquiéter profondément, car c’est un indicateur pour les responsables politiques des mesures futures qu’ils pourront produire ou inventer dans des situations similaires sous le prétexte d’une maladie, d’une épidémie. C’est le signe qu’aujourd’hui les gens sont déjà entraînés, de sorte que les gouvernants peuvent en un instant littéralement faire taire toute la population et la garder chez elle, enfermée, pour qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent.

C’est vraiment un signe évident de dictature mondiale qui va dans le sens du gouvernement mondial dont nous avons déjà eu plusieurs témoignages il y a quelques années. Une personnalité célèbre du monde de la finance a déclaré qu’il suffirait d’avoir une épidémie et de la répandre dans le monde entier pour établir un gouvernement « global ».

[NdT : Jacques Attali, financier, conseiller des gouvernements français successifs et mentor du président Emmanuel Macron, a mis en garde en 2009, au moment de la grippe H1N1, contre une « pandémie majeure » dans un avenir prévisible. « Il ne faudra pas oublier , comme pour la crise économique, d’en tirer les leçons, pour qu’avant la prochaine, inévitable, on mette en place des mécanismes de prévention et de contrôle et des processus logistiques de distribution équitable des médicaments et de vaccins.  On devra pour cela mettre en place une police mondiale, un stockage mondial et donc une fiscalité mondiale. On en viendra alors, beaucoup plus vite que ne l’aurait permis la  seule raison économique, à mettre en place les bases d’un véritable gouvernement mondial », écrivait-il.]

Nous avions déjà ces affirmations avant le COVID-19, mais à l’époque, nous n’y avons peut-être pas prêté autant attention. Mais maintenant, nous avons cette situation, et je pense que nous devons défendre nos droits. Bien sûr, nous devons être prudents et lorsqu’il y a une contagion, nous devons nous comporter de manière normale et responsable, mais pas comme cela se fait actuellement, dans une démesure qui démontre déjà que nous dépassons la normalité. […]

Les gouvernements nous rendent fous. C’est une méthode de dictateurs : il s’agit de fermer notre intelligence, d’éteindre notre propre pensée, même face aux preuves. Par exemple, il est vraiment incroyable à quel point nous sommes déjà habitués à cette situation insensée. J’ai pris l’avion de Vienne à Zurich la semaine dernière. C’était un petit avion, nous étions donc tous assis côte à côte ; le vol était complet. L’hôtesse a fait une annonce – c’est incroyable, vous allez en rire : « Je voudrais vous rappeler que vous devez toujours porter le masque et garder une distance d’un mètre et demi avec les autres voyageurs, et aussi avec les stewards. » Ensuite, ils sont venus nous apporter des boissons. C’était complètement ridicule et absurde : un mètre et demi de distance alors que nous étions assis côte à côte. Et personne n’a ri. Tous ont accepté cela comme quelque chose de normal. Cela me frappe beaucoup : les gens commencent à accepter l’absurdité comme une chose normale. C’est une sorte de lavage de cerveau : on s’habitue à une absurdité évidente. Et cela a pour moi tous les signes d’une dictature.

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