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Homosexualité : revendication du lobby gay / Liberté d'expression

Dictature LGBT : Jean-Pierre Maugendre au tribunal

Communiqué de Renaissance catholique :

Le 18 octobre prochain à 13h30 Jean-Pierre Maugendre en tant que directeur de publication du site Internet de l’association Renaissance catholique comparaîtra devant la XVIIème chambre du Tribunal correctionnel de Paris (Parvis du tribunal dans le 17ème arrondissement, porte de Clichy). Cette audience est bien évidemment publique pour ceux qui souhaiteraient y assister. Cette comparution fait suite à une plainte avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet 2020. Cette poursuite a lieu au motif de « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ».

Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15). Dans cet article, les propos incriminés sont les suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

Ce texte était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.

Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Au-delà de la mise en cause de notre modeste association, dont nous ne saurions nous étonner (« Le serviteur n’est pas plus grand que le maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi ». Jean XV, 20), nous avons la conviction, avec de nombreux catholiques, que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral bimillénaire dans une société sécularisée. C’est d’ailleurs l’objectif reconnu par l’association plaignante sur son site internet : faire déclarer la Bible hors-la-loi sur le sujet qui l’occupe. Contrairement à ce que nous écrit un évêque de France, sollicité pour témoigner à ce procès, il ne s’agit en aucune façon, pour nous « d’offrir à une association (…) une occasion d’attirer l’attention sur sa cause » alors qu’il s’agit de l’enseignement traditionnel de l’Eglise. Nous avons largement de quoi nous occuper sans devoir consacrer une partie de notre énergie à des démêlés judiciaires. Heureusement d’autres évêques ont accepté de témoigner.

Concrètement nous avons d’abord besoin de vos prières aux intentions de l’issue heureuse de ce procès. La question posée est celle de savoir si l’Eglise a encore, le droit, dans une société qui se prétend pourtant pluraliste, de transmettre l’enseignement du Christ qui lui a été légué par la Sainte Tradition ? L’Eglise catholique ne peut pas plus modifier le dépôt de la foi que celui de la morale. Il s’agit de l’Eglise du Christ.

Vous êtes, bien sûr, invités à assister à cette audience dont le jugement sera prononcé « au nom du peuple français », dont nous sommes.

Enfin votre aide matérielle pour assurer les frais de cette procédure judiciaire sera la bienvenue. Nous ne disposons, en effet, pas des subventions généreuses accordées par la région Ile-de-France et la mairie de Paris (15 000 € en 2020) à l’association plaignante. C’est un peu le combat du pot de terre contre le pot de fer. Ou plutôt, celui de David contre Goliath, dont  nous connaissons l’heureuse issue, avec l’aide de Dieu. A ceux qui se croient prudents alors qu’ils ne sont que pusillanimes nous dédierons enfin l’ultime et célèbre sentence : « Hodie mihi. Cras tibi ». Aujourd’hui, c’est moi. Demain ce sera vous…

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