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Valeurs chrétiennes : Education

Des élèves qui parlent latin

Cela existe encore, dans une école indépendante en Belgique :

"Les arguments le plus souvent invoqués pour souligner l’importance de l’apprentissage des langues latine et grecque sont les suivants : on connaît ainsi mieux son analyse française, on élargit son vocabulaire, on améliore son orthographe, on précise sa pensée, on acquiert une pensée rigoureuse et structurée, on conjugue sans cesse analyse et synthèse, grammaire et intuition.

Tout cela est vrai… mais de nombreux autres arguments peuvent être avancés : les langues classiques permettent d’apprendre plus rapidement d’autres langues modernes (les langues romanes, les langues à déclinaisons, le grec moderne) ; c’est une excellente gymnastique de l’esprit ; c’est très amusant ; on accède ainsi à notre patrimoine culturel, à notre passé historique ; on fait un exercice d’altruisme très intéressant : arriver à se mettre dans la peau d’un homme ayant vécu à un autre siècle, dans un autre pays, habité par une autre mentalité (n’est-il pas plus facile ensuite de comprendre les autres en général ?) ; on accède à une littérature passionnante (les Anciens ont abordé la majorité des questions qui nous tracassent encore aujourd’hui ; souvent ils ont proposé des réponses qui pourraient nous aider), on peut lire les textes en version originale, ce qui est toujours plus prudent, selon l’adage « traduttore traditore » (nos bibliothèques sont composées de 85 % de livres en latin)."

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10 commentaires

  1. Seul problème de cette école, un caractère plutôt ésotérique.

  2. Pour la pensée rigoureuse et structurée, j’aimerai avoir des liens sur des études car il semble qu’il y ait beaucoup d’idées préconçues sur les avantages de l’apprentissage du latin et du grec (je dis cela après en avoir débattu avec des gens).
    Dans tous les cas, il ne semble pas y avoir – a priori et dans ces domaines – plus d’avantages que dans l’étude des sciences (au moins dans son apprentissage logique, comme la géométrie pour les maths).
    Ça n’enlève rien au trésor précieux que devrait être cet apprentissage… Ha, si seulement je l’avais reçu en concordance avec le latin de l’Église… Je le redécouvre aujourd’hui, véritable langue vivante, au travers non seulement du latin de messe mais par ses références dans l’étude de grands penseur comme saint Thomas…
    À mon avis, plutôt que de saouler les gens avec le latin classique qui est d’un abord difficile et peu répandu au final – les Romains ne parlaient pas comme Cicéron et heureusement ! -, on devrait étudier le latin par le bas latin, bien plus accessible et plus répandu… et surtout bien plus vivant !

  3. Je confirme cet article avec l’exemple des nombreux enfants qui suivent encore ces classes latin et grec pour le plus grand bien de élèves et à terme celui de la société.
    Le regret est de savoir que, rien ne l’imposant et l’esprit ambiant étant aux renoncements de soi les plus divers, bien des familles détournent leurs enfants de ces enseignements classiques et indispensables.
    Continuons donc à cultiver l’excellence, partout!
    Ethos

  4. J’ai fait du grec pendant 5 ans. C’est toujours un plaisir de me replonger de temps à autre dans des textes, même si je n’ai plus beaucoup de vocabulaire.

  5. Sans oublier que ça aide beaucoup quand on chante le grégorien. Et ouais ! On comprend la structure des phrases grâce aux déclinaisons. On prononce les mots latins correctement même s’il y a des différences entre le latin classique et le latin de l’Eglise.
    Bien qu’il existe des traductions des chants latins on appréciera d’autant mieux le texte si on peut traduire mentalement, cela donne une aisance insoupçonnée.
    Parents : inscrivez vos enfants au cours de latin.

  6. “Ora et labora” , et cum spiritu tuo .

  7. En dépit d’une logique forte, une demande de parcours
    allemand LV1 en 6ème
    latin en 5ème
    Russe LV2 en 4ème
    grec ancien en 3ème
    est regardée comme préhistorique à l’éducation nationale!

  8. @C.B.
    il faut rire de ces critiques aussi sottes qu’infondées et inscrire en masse nos enfants car plus la demande existe plus les chance d’avoir un prof existent aussi.
    Je ne parle même pas du bonheur du professeur qui est très souvent un passionné et un érudit qui fera tout pour faire grandir l’enfant dans ces humanités indispensables à une instuction équilibrée, entre les sciences dures et le monde littéraire qui ne s’opposent pas mais se complètent souvent.
    C’est comme à la messe, sans le latin…

  9. Et les devises de cadrans solaires !
    “Carpe diem”, “Una Time” “Festina lente”, “Tempus edax rerum”..
    Et caetera..

  10. Depuis le temps que je le dis… et J. de Romilly qui disait (avec raison!!) que, quand on ne sait as le latin et le grec, on ne sait pas non plus le français… Et l’utilité des humanités pour faire des hommes (pas des machines!!!)
    Mais depuis des décennies, c’est la même chose: on a pratiquement supprimé le latin et le grec, presque plus de français, on supprime l’histoire… et maintenant la culture générale. On veut faire “utile: on fabrique des petites machines obéissantes, manipulables, pas des hommes: on les prépare “au monde du travail” (comme si c’était mon boulot de prof de préparer à un métier que je ne connais pas!!!), pas à être d’ABORD des hommes!!!
    Une prof de latin sans élèves (en latin… en, français on en trouve, mais pour ce qu’on y fait!!!)

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