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Culture de mort : Avortement

Derrière l’avortement, l’assassinat de nouveaux-nés

Dans Présent, Olivier Bault évoque le prochain référendum irlandais sur l'avortement, avec la campagne Save the 8th (« Sauvez le 8», c’est-à-dire le 8e amendement à la constitution), qui a lancé le hashtag #MyAbortionStory (« mon histoire d’avortement ») pour faire circuler des témoignages sur la réalité de l’avortement lorsque celui-ci est légalisé. Extrait :

DXi3RAAWsAAU03-"Caren Ní hAllacháin travaillait comme infirmière au Royal Hospital pour femmes de Sydney, en Australie, au début des années 1990. Elle y a été témoin d’un avortement sur un bébé à la 22e semaine de grossesse, après une amniocentèse qui avait révélé une anomalie génétique. Caren ne participait pas directement à cette procédure, mais lorsque sa collègue partit en pause, elle se rendit dans la salle de soins. Le bébé avorté avait été mis dans un « haricot », un récipient en acier à usage médical qu’il remplissait de son petit corps. « Il était petit, mais il était parfait », raconte l’infirmière. Il respirait encore, au moins une heure et demie après l’interruption de grossesse. « Je ne savais pas quoi faire », raconte Caren, « comme il s’agit d’un avortement, vous n’avez pas le droit d’intervenir. (…) Je ne pouvais pas demander de l’oxygène pour le bébé, je ne pouvais pas l’enrouler dans une couverture, je ne pouvais pas prendre le bébé dans mes bras et le réconforter. (…) J’ai dû quitter la salle de soins, j’ai dû laisser ce bébé là où il était. (…) Quand je suis revenu, le bébé était mort. »

C’était en Australie que cette infirmière irlandaise travaillait alors, mais l’on sait très bien, notamment depuis que le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a interpellé en 2015 l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur les avortements tardifs et les infanticides néonataux, que la situation décrite par Caren Ní hAllacháin n’est pas rare en Europe, y compris en France. Selon un rapport du British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, environ 10 % des enfants survivent à leur avortement. […]"

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5 commentaires

  1. Elle pouvait le baptiser !

  2. Si elle avait fait quoi que ce soit, elle aurait été réprimandée ou peut-être même renvoyée… Les artisans de la culture de mort ne reculent devant rien pour nous imposer cette abomination !
    Toujours se rappeler que l’avortement est le pire des crimes contre la Paix, selon les mots de Mère Térésa…

  3. C’est le premier combat que nous devons mener : protéger la vie et l’innocent qui va naître. Inlassablement.

  4. et on veut faire croire que c’est un amas de cellules!
    mais pourquoi ne pas demander à ces partisans d’assumer leurs choix, et appeler un meurtre, ou une élimination (attention à la loi!), et pas des faux fuyants pour se conforter.
    idem pour le suicide!

  5. Il est une chose qui m’étonnera toujours :
    En France -et en Europe, la dénatalité est criante et pourtant on avorte en gros une petite centaine de milliers d’enfants annuellement et pour compenser cette perte on “importe” des milliers de migrants économiques et clandestins, hommes pour la plupart. Si cela n’est pas voulu et planifié par nos gouvernants pour anéantir notre civilisation qu’est ce que c’est ?

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