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Homosexualité : revendication du lobby gay

Dénaturation du mariage : aspects économiques

Lu ici :

"Depuis
que la République consacre quelques deniers à orienter sa politique
fiscale pour doper son économie, le mariage a toujours été lié à des
avantages fiscaux
. […]

[L]a
vision du mariage laïc que porte la République et que je défends, c'est
celle d'un contrat à trois. Conclu évidemment entre les deux personnes
qui se sont choisies, mais aussi avec l'administration de leur pays.
Eux d'un côté, capables d'apporter à la communauté la richesse et la
stabilité d'une famille biologique
(qui s'entend donc sans autre
manipulation que de faciliter l'oeuvre de la nature) et justifiant ainsi
les avantages fiscaux qui leur sont accordés par l'État
. Lui de
l'autre, autorité arbitrant les désirs individuels pour le bonheur et
l'épanouissement de tous, et seul à même de garantir leur sécurité et
leur accomplissement en société. Un juste échange en somme, un bon
"deal".

Partant
de là, que penser de l'introduction d'un mariage entre deux personnes
de même sexe ? D'un point de vue strictement économique, la notion de
contrat avec l'État (et donc la communauté) peut exister, mais ne
recouvre pas les mêmes réalités
. Il y a en effet une différence
fondamentale de nature entre les deux : contrairement à l'union de deux
personnes de sexe différent, elle est biologiquement stérile… La
communauté ne peut donc en attendre les mêmes retours
. Cette union est
même disqualifiée si on la regarde au sens de la définition du mariage
civil de 1793.

Quand
bien même la science permet aujourd'hui de réduire certaines frontières
entre ces deux natures, à quel coût cela se fera-t-il ? Combien
faudra-t-il débourser pour se donner le frisson d'être parent ? En
extrapolant le coût d'une FIV à la PMA, on peut imaginer un coût voisin
de 15.000 € pour avoir un enfant
… Est-ce bien à la communauté
dans son ensemble de supporter cette charge ? Ces couples
bénéficieraient donc systématiquement d'une assistance médicale à la procréation ET d'avantages fiscaux ?
Le mariage, dans son caractère normatif et prescripteur indéniable,
doit-il intégrer ces bricolages biologiques comme une voie à suivre, au
même titre que l'union d'un homme et d'une femme ?

Les réponses à ces questions
n'appartiennent pas à chacun. Il est de coutume de dire que les intérêts
particuliers sont rarement compatibles avec l'intérêt général, nous en
avons ici un formidable exemple. […]

Science sans conscience n'est que ruine
de l'âme… La crise ne nous a que trop fait découvrir que cet adage
s'applique aussi à l'économie. Or, derrière la question de la PMA se cache un business juteux.
L'augmentation phénoménale du nombre de césariennes pratiquées depuis
20 ans devrait nous avoir servi de leçon ! Quand un acte tarifé vient
remplacer un acte naturel, dans un contexte où les rémunérations des
personnels soignants sont de plus en plus limitées, on assiste à ce
genre de dérives.

Or, si ces manipulations
médicales très coûteuses sont mises à la portée de tous les couples
homosexuels, elles ne viendront pas améliorer le déficit de notre
sécurité sociale.

Le modèle que défendait jusqu'à présent la République française à travers le mariage laïc est menacé par ce projet de loi. Du
strict point de vue économique, cette transformation n’est pas tenable,
car elle revient à vider le contrat moral «mariage» de tout son sens.
L’équilibre raisonnable pensé par nos pères, par bon sens autant que
dans l'intérêt général, est remis en cause pour donner droit de citer à
quelques envies égoïstes ou des sentiments parfois bien fragiles… L'addition
du désir personnel de s'accomplir à travers un enfant et de la
frustration de ne pas être doté par la nature selon ses souhaits se
mélange aujourd'hui avec la conquête de notre société, pourtant
légitime, d'égalité et certains tentent de profiter de la confusion.

Il y a au moins dans ce projet
une aberration que l'on peut unanimement dénoncer : celle de vouloir
abolir toute forme d'inclinaison fiscale en donnant sans raison les
mêmes droits fiscaux à tous. Aussi, pour conclure, je vous
propose en toute mauvaise foi de porter sur la place publique une
nouvelle revendication : le quotient familial pour tous, pour que les
célibataires puissent se marier !"

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3 commentaires

  1. Il est clair que la crise n’est point que économique mais aussi morale.

  2. “L’augmentation phénoménale du nombre de césariennes pratiquées depuis 20 ans devrait nous avoir servi de leçon ! Quand un acte tarifé vient remplacer un acte naturel, dans un contexte où les rémunérations des personnels soignants sont de plus en plus limitées, on assiste à ce genre de dérives. ”
    Je pense que la judiciarisation de la médecine est plus responsable de l’augmentation du taux de césariennes que des raisons bassement mercantiles.

  3. Merci de parler des conséquences financières qui ne sont presque jamais abordées: vous parlez du fisc, de la sécurité sociale :
    Et les retraites ????
    Et un peu plus de dépenses programmées !

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