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Culture de mort : Avortement

Délit d’entrave : manifestation de l’idéologie et du totalitarisme de notre gouvernement

De  Cécile Edel, Présidente de Choisir la Vie :

"Il aura été jusqu’au bout… ! Notre gouvernement, non satisfait d’avoir marqué le quinquennat qui va s’achever par moult mesures portant toujours plus atteinte au droit à la vie de l’enfant à naître et assurant la promotion de l’IVG (suppression du délai de réflexion, suppression de la notion de détresse, reconnaissance de l’IVG comme droit fondamental, instauration de quota d’IVG dans les établissements de santé…) vient d’adopter définitivement, dans un empressement volontaire et au travers de nombreuses navettes parlementaires, le texte étendant le délit d’entrave à l’IVG.

30000 euros d’amende et 2 ans d’emprisonnement, c’est désormais ce qu’il en coûtera à quiconque sera accusé d’avoir exercé des pressions morales et psychologiques sur des femmes en recherche d’information sur l’IVG ! Désormais, toute information susceptible de contredire le contenu du site gouvernemental d’information sur l’IVG est susceptible de tomber sous le coup de cette loi ; la « vérité » sur l’avortement n’est définie et autorisée que sur les supports gouvernementaux.

Nous assistons à un véritable totalitarisme de la pensée, à une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté d’opinion. Pire encore, cette loi, qui prétend sauvegarder la liberté des femmes, vient au contraire les museler en ce qu’elle leur interdit de témoigner des souffrances physiques et psychologiques qu’elles subissent suite à l’avortement, de la réalité de l’avortement qu’elles ont vécu. Ces souffrances sont interdites, niées par notre gouvernement !

Notre gouvernement se rend, ni plus, ni moins, coupable d’un délit d’entrave à la vie, d’un délit d’entrave à la liberté de la femme en la privant des moyens de s’informer en vérité sur l’IVG. Choisir la Vie entend poursuivre, notamment à travers son antenne d’écoute, l’aide qu’elle apporte aux femmes enceintes sans se laisser intimider par une telle mesure et confiante dans la censure constitutionnelle qui devrait s’opérer dans les semaines qui viennent et/ou celle de la Cour Européenne des droits de l’Homme."

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