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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Déclaration finale du colloque “Eglise catholique, où vas-tu ?”, Rome, le 7 avril

Déclaration finale du colloque “Eglise catholique, où vas-tu ?” tenu à Rome, aujourd'hui, sous le signe du cardinal Caffarra et où étaient annoncés les cardinaux Burke, Brandmüller, Arinze et Zen, ainsi que Mgr Schneider :

"En raison des interprétations contradictoires de l’exhortation apostolique Amoris lætitia, la confusion et le désarroi vont croissant parmi les fidèles du monde entier.

La demande urgente d’environ un million de fidèles, de plus de 250 professeurs et aussi de cardinaux d’une réponse clarificatrice du Saint-Père à ce sujet n’a toujours pas été entendue.

Devant le grave danger que cela cause à la foi et à l’unité de l’Église, nous, baptisés et confirmés, membres du Peuple de Dieu, nous sommes appelés à réaffirmer notre foi catholique.

Le Concile Vatican II nous autorise et nous encourage à le faire, lui qui, dans Lumen gentium, n. 33, déclare : « Ainsi, tout laïc, en vertu des dons qui lui ont été faits, constitue un témoin et en même temps un instrument vivant de la mission de l’Église elle-même “à la mesure du don du Christ”(Ep 4, 7). »

Le bienheureux John Henry Newman nous y encourage aussi, lui qui, dans un écrit que l’on peut dire prophétique, Sur la consultation des fidèles en matière de doctrine, indiquait, déjà en 1859, l’importance du témoignage de la foi de la part des laïcs.

C’est pourquoi, nous témoignons et confessons selon l’authentique tradition de l’Eglise que:

1) Le mariage ratifié et consommé entre deux baptisés ne peut être dissous que par la mort.

2) Ainsi, les chrétiens qui, unis par un mariage valide, s’unissent à une autre personne alors que leur conjoint est encore en vie, commettent le grave péché d’adultère.

3) Nous sommes convaincus qu’il existe des commandements moraux absolus, qui obligent toujours et sans exception.

4) Nous sommes également convaincus qu’aucun jugement subjectif de conscience ne peut rendre bonne et licite une action intrinsèquement mauvaise.

5) Nous sommes convaincus que le jugement sur la possibilité d’administrer ou non l’absolution sacramentelle ne repose pas sur la question de l'imputabilité du péché commis, mais sur le propos du pénitent d’abandonner un mode de vie contraire au commandement divin.

6) Nous sommes enfin convaincus que les divorcés « remariés » civilement, qui ne sont pas disposés à vivre dans la continence, se trouvant dans une situation objectivement opposée à la loi de Dieu et ne peuvent accéder à la communion eucharistique.

Notre Seigneur Jésus-Christ dit : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, et vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 31-32).

Dans cette assurance, nous confessons notre foi devant le suprême pasteur et maître de l’Eglise en même temps que devant les évêques, et nous leur demandons de nous confirmer dans la foi."

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