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L'Eglise : Foi

De l’immortalité de l’âme

Extrait d’une réflexion intéressante :

Eccles "Le prix Nobel de médecine John Eccles, qui a passé toute sa vie à étudier les neurones du cerveau, a fini par conclure qu’aucune théorie sur leur fonctionnement ne permettait d’expliquer la conscience, et particulièrement la conscience de l’unicité du moi. Il en a été conduit, lui qui était agnostique, à conclure à l’existence nécessaire d’une entité surnaturelle, autrement dit une âme (immortelle, puisqu’elle ne dépend pas de la matière), et à postuler l’existence de psychons agissant comme une interface entre l’âme (qui n’est donc située nulle part, mais qui est le «cœur» de notre être) et les dendrons du cortex cérébral. S’il existe une âme surnaturelle, c’est qu’il existe un Dieu. Et Eccles est devenu chrétien…"

MJ

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12 commentaires

  1. L’ame c’est uniquement votre histoire, la somme de tous vos souvenirs, de toutes vos emotions, la sauvegarde de votre personnalité effectuée par Dieu. Un peu comme un DBA effectue des sauvegardes de ses bases de données au cas où il y aurait des incidents de fonctionnement.
    Ainsi, grace à cette sauvegarde, votre ame, vos souvenirs ne sont pas perdus car ils ont été gravés sur le DVD de l’univers.

  2. Lyrique ce soir Quimboiseur!
    Je suis impressionné par cette mise au pas d’un Prix Nobel de médecine!!
    Décidemment le monde est plein de génies méconnus.

  3. Cela peut rappeler, en quelque sorte, St Augustin et ses preuves de l’existence de Dieu : on peut arriver à Le connaître par la réflexion volontaire ; le travail de la grâce peut s’y adjoindre ensuite ; bref, coeur et raison, on y revient toujours

  4. @ Quimboiseur
    Si je comprends votre propos, l’âme serait une copie de… de quoi au juste?
    Je crois que vous inversez!! L’essentiel même de l’homme, c’est son âme, tout le reste en découle. C’est le disque dur, pas la sauvegarde…

  5. Réflexion intéresante de la part d’un médecin mais qui ne pousse pas le raisonnement suffisemment loin. Car en posant des neurones qui servent d’interface, il ne résoud absolument pas le problème du moi mais fait de l’homme la somme d’un corps et d’une âme et non une personne humaine une… Sa solution est dualiste très proche de celle de Bergson et n’est pas dans la tradition anthropologique chrétienne.

  6. Peu de science éloigne l’homme de Dieu.
    Beaucoup de science le rapproche.

  7. cher quimboiseur
    notre âme n’est pas notre personnalité, enfin, pas seulement,c’est surtout la trace de l’essence divine déposée en nous à l’instant de notre conception, ce fil invisible et incassable (quoique nous fassions) qui nous relie nous genre humain et seulement nous à l’Amour Intelligent, un Dieu Père qui nous fait et nous refiat à Son image.
    Je vous roposerais de méditer tranquillement les ch 1 et 2 de la Genèse en remplaçant le mot Dieu” par “Je decidai de” et le mot “homme par “Tu”.

  8. il se livre vraiment à une réfutation des explications technicistes issus de Descartes et aboutissant à Mars

  9. La phrase de je ne sais plus quel marxiste “le cerveau sécrète la pensée comme le foi sécrète la bile” est une évidente absurdité. Comparaison n’est pas raison. Les marxistes sont coutumiers de cette façon de “penser” par grossiers paralogismes assénés avec brutalité.
    La preuve que notre âme est immortelle, c’est que nous pensons. La pensée ne peut être le fruit de la matière, si bien organisée soit-elle.

  10. «La pensée ne peut être le fruit de la matière, si bien organisée soit-elle.»
    Permettez moi de ne pas y voir une évidence (bon nous ne referons pas les débats des derniers siècles à nous deux, donc je n’interviendrai pas davantage).

  11. Dommage, car je crois que la pensée est quelque chose de mytérieux et totalement irréductible à la matière.
    La pensée recherche la vérité, le beau et le juste sans se mouvoir dans l’espace elle énonce la vérité. (voir sur ce point E. Gilson Constantes Philosophiques de l’Etre p. 160 Vrin édition)La pensée ne dépend pas de la matière et n’est pas dans l’espace. Elle recherche le vrai, le beau et le juste, elle les énonce et ces notions la constitue ou plutôt les est. Quand nous mourrons notre pensée subsistera éternellement, car elle ne dépend pas absolument de notre corps.

  12. Je ne peux pas laisser passer le commentaire anonyme qui commence par “Réflexion intéressante de la part d’un médecin”. Je n’ai pas écrit que selon Eccles les neurones serviraient d’interface, mais que les psychons agiraient comme une interface. Ce qui n’est pas du tout la même chose. En fait, cela me permet de préciser la pensée d’Eccles. Ce ne sont même pas les psychons en tant que tels, mais les psychons (non matériels) et les dendrons (neuronaux) qui, ensemble et de façon indissociable, agissent comme une sorte d’interface. De ce fait il n’y a là rien qui soit contraire à la “tradition anthropologique chrétienne”. D’autant que Eccles souligne bien qu’il s’agit d’une façon de parler. Tout cela est évidemment très difficile à conceptualiser. Mais si l’on se refuse à distinguer l’âme et le corps, on ne peut plus parler du tout de ces choses-là. La “tradition anthropologique chrétienne” ne l’exige nullement. Tant dans l’Ancien Testament, par exemple dans les psaumes (ad te, Domine, levavi animam meam), que dans le Nouveau Testament (que sert à l’homme de gagner le monde s’il perd son âme ?), il est souvent question de l’âme en tant que telle, parfaitement distinguée du corps. Si l’on pousse à l’extrême l’unité de la personne humaine, on nie l’immortalité de l’âme. La réflexion de Eccles est même très précisément en correpondance avec la “tradition anthropologique chrétienne”, à savoir la conception bibilique, qui dit “la chair” pour parler de l’homme comme corps vivant et “psychique” (le corps et les psychons), distingué de l’esprit, de l’âme proprement dite.

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