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Homosexualité : revendication du lobby gay / L'Eglise : Vie de l'Eglise

Dans tout hôpital, les médecins diagnostiquent la maladie, administrent les soins, suivent le patient jusqu’à sa guérison

Dans un texte publié ce jour, l'abbé Claude Barthe, de Paris, co-fondateur de la revue "Catholica", Antonio Livi, de Rome, doyen émérite de la faculté de philosophie de l’Université Pontificale du Latran, membre ordinaire de l’Académie Pontificale de Saint Thomas d’Aquin, l'abbé Alfredo Morselli, de Bologne, confesseur et prédicateur d’exercices spirituels selon la méthode de saint Ignace, reviennent sur les paragraphes les plus controversés de la "Relatio" finale du synode de 2014, qui ont par la suite été intégrés dans les "Lineamenta" et dans l'"Instrumentum laboris" et qui concernent l’accès des divorcés remariés à la communion, ce que l’on appelle la "communion spirituelle", et les homosexuels.

Ces paragraphes contredisent à certains endroits la doctrine enseignée à tous les fidèles par le magistère de l’Église et par le Catéchisme de l’Église Catholique lui-même, au point de "compromettre la Vérité" et donc de rendre "inacceptable" la totalité de l’"Instrumentum laboris" et également tout "autre document qui en reprendrait le contenu et qui serait soumis à un vote à l’issue de la prochaine assemblée synodale".

S'appuyant sur la magistère de l'Eglise, ils écrivent notamment :

"Étant donné que nous sommes saintement exhortés à nous mettre dans la “situation d’un hôpital de campagne qui convient si bien à l’annonce de la miséricorde de Dieu”, il est opportun de rappeler que, dans tout hôpital qui se respecte, les médecins accomplissent leur devoir quand : 1) ils diagnostiquent la maladie, 2) ils administrent les soins, 3) ils suivent le patient jusqu’à sa guérison ; de plus l’Église, “connaissant les dangers d'une épidémie de peste”, tout en “se consacrant à la guérison de ceux qui en sont atteints”, “cherche à protéger à la fois elle-même et les autres de cette infection”.

Réduire l’œuvre de l’Église (ou ne rien dire de tout le reste) au fait d’accueillir les personnes ayant des tendances homosexuelles avec “respect et délicatesse” peut être assimilé tout au plus – pour rester dans la métaphore de l’hôpital de campagne – à des soins palliatifs.

De plus, se borner à rappeler que toute marque de discrimination injuste doit être évitée, sans rien dire d’autre, peut donner l’impression que l’on s’aligne sur la propagande anti-«homophobie», dont nous savons très bien qu’il s’agit d’un moyen détourné d’introduire dans les législations des normes funestes et dans les consciences l’acceptation de la théorie du "genre".

La Congrégation pour la Doctrine de la Foi faisait sagement observer, en 1986, qu’“une des tactiques utilisées consiste à affirmer, d'un ton de protestation, que toute critique ou réserve à l'égard des personnes homosexuelles, de leur activité et de leur style de vie, est purement et simplement une forme de discrimination injuste”.Lorsque l’on parle de discrimination injuste envers les personnes homosexuelles, il est donc opportun d’expliquer également, de manière claire, ce qu’est vraiment la discrimination injuste et ce qu’est, au contraire, la nécessaire dénonciation du mal.

C’est la même Congrégation qui rappelait également que “l'éloignement par rapport à l'enseignement de l'Église ou le silence à son sujet n'est, dans un effort de prise en charge pastorale, ni la marque d'un vrai sens de la responsabilité ni celle d'un véritable ministère pastoral. Seul ce qui est vrai peut finalement être pastoral”. […]

Le rappel du thème de l’aide à apporter aux familles qui ont des enfants à tendances homosexuelles donne l’occasion de se demander pourquoi ce thème est mentionné, plutôt que celui de l’aide face à d’autres difficultés qui sont beaucoup plus répandues dans les familles ; de plus la thématique est formulée de telle sorte que l’on glisse du problème de la famille à celui des personnes homosexuelles tout-court, "off topic" par rapport au véritable objet du synode.

De plus, même si le paragraphe en question doit se limiter quantitativement à quelques lignes, il omet de rappeler les véritables problématiques liées à la pastorale des personnes homosexuelles ; ce silence est d’autant plus coupable que l’idéologie du "genre" progresse actuellement de manière inquiétante."

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