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France : Politique en France

COVID et traitements : si le Docteur Maudrux n’existait pas, il faudrait l’inventer

COVID et traitements : si le Docteur Maudrux n’existait pas, il faudrait l’inventer

Le Salon beige s’est déjà référé à plusieurs reprises à des billets écrits par le Dr Gérard Maudrux et publiés sur son blog, hébergé par le Quotidien du médecin.

Un médecin qui s’adresse à ses confrères. Un médecin qui aime l’analyse tous domaines. Jusqu’au 3 février 2020, date de son premier billet sur le covid (sobrement intitulé Coronavirus), il concentrait son travail sur la réforme des retraites. Dans une lettre récente envoyée au Conseil de l’ordre, sur laquelle nous allons revenir, il indiquait d’ailleurs :

« Cela fait 30 ans que vous et la profession me connaissent, connaissent mes prises de positions franches, parfois dérangeantes, toujours étayées et honnêtes, avec un objectif constant : la vérité. Jamais en 30 ans on n’a relevé une seule erreur dans mes constats, mes prévisions, mes propos, et ce n’est pourtant pas faute d’avoir du monde pour les dénicher afin de me faire taire ».

La crise sanitaire actuelle et sa gestion sont bien sûr, depuis ce premier billet, l’objet de la plupart de ses recensions. Et beaucoup sont centrées sur la notion de traitement, tellement absente de la communication et de l’action du gouvernement et de sa pléiade d’officines et de bureaux.

En témoigne par exemple ce récapitulatif du mois de décembre 2020 :

Suivi, le 24 décembre 2020 par une nouvelle étude intitulée :  « Deuxième vague : plus de 120 000 patients traités avec succès », dans laquelle le Docteur Maudrux rapporte :

« Plus de 120 000 patients ont été traités en phase précoce lors de la seconde vague, et Macron, Véran, Castex et Salomon ne voient toujours rien, refusent de se pencher sur le traitement précoce du Covid. Ces patients traités n’existent pas, rappelez-vous Castex devant les députés : « je ne sais pas de quoi vous parlez ». Seuls les patients passant par la case hôpital les intéressent. 120 000 patients, ce n’est pas moi qui le dit, mais la Sécurité Sociale. Si vous faites le décompte du surplus de consommation d’Azithromycine dans le tableau ci-dessous, vous constaterez que près de 120 000 patients en ont reçu sur les 3 derniers mois, sans compter les autres antibiotiques, Hydroxychloroquine, Ivermectine et autres thérapeutiques possibles… Il semble que de plus en plus de médecins ne suivent pas les consignes régulièrement envoyées par Monsieur Salomon et toutes ces sommités médicales qui ne sont pas au contact des patients… Pourquoi « avec succès » ? La seconde vague, plus importante que la première, a conduit à moins d’hospitalisations et de passages en réanimation… Par contre en ce qui concerne la mortalité, on peut constater que le résultat n’est pas à la hauteur : 30 000 morts pour la première vague, 30 000 morts pour la seconde. Ce chiffre n’a pas baissé. Peut et doit mieux faire. Il y a toutefois un chiffre à considérer : les décès en Ehpad représentaient le tiers des décès en première vague, sans doute près de la moitié en seconde vague. Le nombre de décès hors Ehpad semble donc avoir diminué, et d’après les renseignements que j’ai, s’il y a bien un endroit où on applique les consignes gouvernementales, c’est bien les Ehpad ».

Et ce billet se termine par cette exhortation :

« Médecins de France, ne démissionnez pas face à la maladie, traitez. Il n’y a pas de fatalité, et si vous êtes sceptiques, essayez au moins, et vous jugerez par vous-même, c’est le meilleur moyen de vous faire votre propre opinion ».

Exhortation reprise encore le 30 janvier 2021 :

Bref, le docteur Maudrux est un combatif qui estime que son devoir est de fournir des informations précises, sourcées, réfléchies. Forcément, vous l’aurez deviné, il déplaît aux autorités sanitaires. Et d’ailleurs, la meilleure preuve, comme pour beaucoup qui essaient en ce moment de faire leur métier de médecin, c’est qu’il a été convoqué (invité ?) par l’Ordre des médecins pour fournir quelques explications sur sa production éditoriale.

Fidèle à ses pratiques, il a alors envoyé un courrier accompagné d’un dossier architecturé de 138 pages. Courrier qu’il vient de mettre, ce 23 février, en accès libre sur son blog après un délai courtois de huit jours permettant à ses destinataires d’en avoir pris connaissance avant diffusion plus large. Nous reproduisons ci-après quelques extraits (titre : « Ordre des médecins et liberté de prescription, de pensée, d’expression »), et qui permettent, en creux, de saisir cette défaillance incompréhensible de la politique macro-philippo-casto-véranesque dans la gestion de la crise sanitaire :

« Fidèle à sa ligne de conduite depuis le début, l’Ordre fait respecter les directives du gouvernement : hors Doliprane, il ne doit pas y avoir de traitement ambulatoire du Covid. Il faut donc faire pression sur ceux qui traitent, ceux qui en parlent… Je tiens à préciser que j’ai le souci d’inscrire mes intervention dans le strict cadre de ces lois, dans le respect du Serment d’Hippocrate, du Code International d’Ethique, des déclarations Genève de 1947 («Je partagerai mes connaissances médicales au bénéfice du patient et pour les progrès des soins de santé»), d’Helsinki de 1964, toutes signées par l’Ordre et transposées dans le Code de Déontologie ».  Je crois devoir le faire, car notre pays a fait le choix de mettre en danger des droits et libertés fondamentaux en rapport avec ces serments, codes et déclarations, sans que les confrères ne soient défendus par quiconque.

Vous trouverez donc ci-joint tous les éléments ayant alimentés ma réflexion, 138 pages

Pièce 1 :  En raison de la volonté des autorités de brider toutes les recherches de traitements ambulatoires appropriés contre le Sars-Cov-2, encore récemment avec l’Institut Pasteur, il n’y a qu’une seule étude française sur l’efficacité de l’Ivermectine (publication ci-jointe). Dans une Ehpad de Seine et Marne, les pensionnaires et le personnel ont été protégés à 100% suite à un traitement d’Ivermectine, consécutif à une épidémie de gale. Cette protection aurait dû être connue, les Argentins ayant fait une expérience sur 1 200 soignants de 4 hôpitaux au contact du Covid. 800 avaient reçu de l’Ivermectine, 400 non. Après deux mois et demi, 0 Covid dans le personnel traité, 58% chez les non traités

Pièce 6 :  Dans notre pays, nos virologues et infectiologues étant considérés comme des charlatans, je me suis donc tourné vers les travaux de scientifiques étrangers, expérimentés, compétents, reconnus dans le monde entier, comme le Dr Hill, 30 ans de virologie, plus de 200 publications dans les plus prestigieuses revues médicales, et qui été chargé par l’OMS via Unitaid de faire un rapport sur l’Ivermectine. Vous trouverez ci-joint le fruit de ses recherches dont les résultats globaux montrent une mortalité divisée par 5. 

Pièce 10 :  Je vous invite à regarder peut-être en premier la vidéo de l’interview du Dr Tess Lawrie… Son travail sur l’Ivermectine, fait selon les règles Cochrane, les plus pointues en la matière, comme elle a l’habitude de le faire pour l’OMS pour ses recommandations pour le monde entier. Les résultats sur les seules études les moins discutables, contrôlées (ECR, RCT) montrent une diminution de la mortalité de 83%. 

Sachez que je ne me fais pas d’illusions quant à la réponse de l’ANSM, qui sera guidée non par des impératifs médicaux mais politiques. Elle bottera probablement en touche, avec un oui mais non, demandant d’autres études, comme s’il n’y en avait pas assez, qui de plus ne sont pas contradictoires comme pour la chloroquine, toutes allant dans le même sens.

L’Inde a franchi le pas et a déjà commercialisé 120 millions de kits Ivermectine et a 90 décès par jour pour 1 300 millions d’habitants, contre 5 fois plus de morts chez nous pour 20 fois moins d’habitants ! Dois-je le cacher ? Nous avons perdu en matière de santé toute souveraineté, incapables de clairvoyance, d’analyse, de décision. Nous avons aussi perdu tout bon sens.

J’ai fait il y a 2 mois un tour d’horizon de ces autres traitements. Il y a deux mois et demi, j’ai parlé de l’Azithromycine, qui me paraît un pilier également essentiel du traitement précoce. … je dis que des confrères prescrivent depuis fort longtemps, avec satisfaction, et je déplore que ces résultats ne soient pas examinés, qu’il n’y a pas d’études sur le sujet.

Reste enfin l’hydroxychloroquine, dont je ne parle plus depuis des mois, car trop conflictuelle. Je ne pouvais pas faire le tour de tous les médicaments utilisés, avec ou sans raison, ce n’est pas à moi de juger, sans la citer. Je l’ai fait pour signaler les études contradictoires faisant qu’on ne savait pas ou plus quelle était son efficacité. Quand j’en parlais il y a longtemps, j’ai toujours évoqué honnêtement ce doute, mais aussi déploré que ce doute était volontairement entretenu par les autorités. On a vu ce médicament que les confrères prescrivaient depuis des lustres, sans problème, devenir « dangereux » alors que le tiers de la planète en avait déjà pris au moins une fois sans problème, les médecins en connaissant les effets indésirables et sachant les maitriser, c’est leur métier. On a vu des publications scandaleuses, jamais en traitement précoce, mensongères et trafiquées, immédiatement encensées et utilisées par les autorités pour bloquer toutes les études qui auraient pu permettre de mettre un terme à cette polémique. On a vu ces autorités cacher les résultats de leurs propres études (Discovery). Je ne fais que décrire tout cela, n’est pas la réalité ? Faut-il la cacher ? »

Il y a véritablement quelque chose de pourri, depuis le début, dans la gestion macronienne de la crise sanitaire. Il est probable qu’on finira par comprendre pourquoi, grâce à des investigateurs infatigables, précis et curieux, comme le Docteur Maudrux.

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