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France : Société / Valeurs chrétiennes : Famille

Couples séparés : « les enfants se sont rendu compte que c’est compliqué »

Couples séparés : « les enfants se sont rendu compte que c’est compliqué »

Le Monde consacre un article aux “familles monoparentales”, cette expression désignant, comme le montre l’auteur de l’article, qui n’a interrogé que des femmes, des mères élevant seules leurs enfants.

Grâce au confinement, ces mères ont enfin pu voir grandir leurs enfants :

La plupart des mères que nous avons sollicitées se disent heureuses, a posteriori, de ces moments partagés, vécus comme un temps de pause dans un quotidien souvent éreintant. C’est le cas, par exemple, d’Ambre, qui se réjouit d’avoir pu voir évoluer sa petite dernière, âgée de 3 mois au début du confinement, une parenthèse certes épuisante mais un « cadeau inattendu », dit-elle. « On s’est beaucoup rapprochés, les enfants ont réussi à comprendre les difficultés de notre petite famille, ils ont réalisé que maman gère toute seule, ils se sont rendu compte que c’est compliqué », estime de son côté Adeline Courmailleau, mère de deux enfants de 8 et 14 ans et fondatrice d’une association de « parents solos » dans le département des Landes.

Pour Véronique, 47 ans, qui vit en périphérie de Rouen avec deux de ses trois enfants, « ce retour au cocon familial a été appréciable. D’un coup on a été mis au repos forcé, cette pause m’a fait du bien », admet-elle.

Néanmoins, ces familles demeurent fragiles, financièrement :

Il n’empêche que le bonheur d’être ensemble a été contrarié par les difficultés financières qui se sont accrues. La hausse du budget consacré à l’alimentation, en l’absence de cantine scolaire, a poussé certaines familles à redoubler d’inventivité.

« On a beaucoup cuisiné, j’ai appris à mes filles à faire des tas de gâteaux qui durent plusieurs jours, pour limiter les dépenses, confie Ludmyla, Parisienne de 35 ans, qui vit seule avec ses cinq filles, âgées de 5 à 12 ans. Pour les goûters, je m’autorisais à acheter des fruits, mais fini les gâteaux. On a fait beaucoup de beignets, de crêpes… »

Pour les plus précaires, l’absence des relais associatifs habituels, inopérants les premiers temps, a entraîné des privations. Ce fut le cas pour Sandrine, 39 ans, mère d’un petit garçon de 5 ans : « Il m’est arrivé de laisser passer quelques repas, mais ce n’est pas grave. L’essentiel, c’est que mon fils n’ait pas manqué. Heureusement, au bout de quelques jours j’ai pu aller chercher des colis alimentaires, sinon ç’aurait été très compliqué. »

« Cette période a mis en lumière les difficultés de ces familles, qui sont à 85 % dirigées par des femmes, résume Cathy Ngangue, secrétaire générale de la Fédération syndicale des familles monoparentales. A Marseille, par exemple, nous avons eu des familles qui n’étaient pas répertoriées par les travailleurs sociaux mais qui se sont retrouvées dans des situations critiques du jour au lendemain. » […]

Il serait temps de se poser la question du drame du divorce. Et de revaloriser la famille (vous savez : un papa et une maman) et le mariage.

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1 commentaire

  1. N’est-il pas étonnant de constater que l’on entend, assez fréquemment, dire que, “quand on n’a pas les moyens, il faut éviter de faire des enfants” (sous-entendu avorter autant que de nécessaire), mais qu’en revanche, je n’ai jamais entendu ni lu que “quand on n’a pas les moyens, il faut éviter de divorcer”? La précarité des “familles monoparentales” est connue, mais la bien-pensance encourage à faire des enfants sans père via la PMA remboursée pour les célibataires dont la stérilité (biologique) n’est pas avérée, autrement dit sans cause médicale.

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