Le leader druze Walid Joumblatt s'est rangé vendredi du côté du camp du Hezbollah dans la crise politique libanaise, un soutien qui pourrait être déterminant dans les tractations en vue de nommer un nouveau Premier ministre après la chute du gouvernement de Saad Hariri. Sur les 128 députés, le bloc parlementaire de M. Joumblatt compte 11 élus (dont cinq appartenant à son parti), celui du Hezbollah 57 et celui de Saad Hariri 60. Pour imposer son candidat au poste de Premier ministre, le Hezbollah a besoin de 8 voix en plus des 57 qui lui sont assurées. Mais le ralliement de M. Joumblatt ne signifie pas que les 10 autres députés de son bloc le suivront.
Le mouvement chiite est opposé à un nouveau mandat de Saad Hariri, mais ce dernier a confirmé jeudi sa candidature "en dépit des intimidations".
La déclaration de M. Joumblatt intervient au lendemain de la décision de la Turquie et du Qatar de suspendre leur médiation. L'Arabie saoudite, qui soutient le camp Hariri, avait elle aussi annoncé auparavant qu'elle abandonnait sa médiation avec la Syrie, qui appuie le Hezbollah.
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Chris du Fier
Si c’est vraiment le cas, alors prions trés fort tous pour la survie des chrétiens du Chouf.
La guerre du Chouf de 1983 nous a montré de quoi les Druzes sont capables…..
Tout comme les Kurdes, chéris par les europhiles dénaturés de Bruxelles, que l’ on dénommais il y en encore peu les Tueurs de Chrétiens, après leur alliance avec la nouvelle république d’ Ataturk pour néttoyer les Arméniens d’ Anatolie..
Un viel adage chrétien du Liban :
Tu manges chez les Druzes, tu bois ches les Druzes, mais tu ne dors pas chez les Druzes.
1683
A propos de Walid Joumblatt au Liban :
« En 1983, à la faveur d’un retrait israélien partiel, les attaques des druzes dans ce secteur avaient pris une nette coloration anti-chrétienne : massacre de 1500 maronites, orthodoxes et melkites ; exode de 145000 chrétiens ; 111 villages chrétiens rasés et 85 églises incendiées. Dix ans plus tard, Walid Joumblatt, le responsable druze qui a contraint les chrétiens à l’exode, est nommé ministre chargé des personnes déplacées. »
Ludovic Laloux, Histoire du christianisme au XXe siècle, Paris, Éd. François-Xavier de Guibert, 2004, p. 184.