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France : L'Islam en France

Conversions à l’Islam en France et réseaux terroristes

Tandis que les attentats de Londres frappent encore l’opinion, la police française s’inquiète des conversions à l’islam, dont le nombre est impossible à établir avec précision. Le phénomène connaît un tel essor, que les Renseignements généraux (RG) y prêtent une attention particulière. D’autant que des convertis sont apparus dans de nombreux dossiers terroristes instruits en France depuis le 11 septembre 2001.

Dans un rapport remis au ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, à la fin du mois de juin, la direction centrale des RG (DCRG) présente les conclusions inquiétante d’une étude fouillée­ sur 1 610 convertis. Près d’un tiers ont des antécédents judiciaires ou sont "connus défavorablement des services de police". Parmi eux, 3 % "appartiennent ou gravitent autour de la mouvance islamiste combattante". Près de 44 % d’entre eux optent pour un islam d’inspiration salafiste. "C’est le degré zéro de la religion, une succession de postures rigoristes sans distance critique", souligne le chercheur Jean-Luc Marret, de la Fondation de recherches stratégiques, qui a dirigé un ouvrage de référence intitulé Les Fabriques du jihad. L’armée française est touchée par le phénomène : près de 3,5 % de ses effectifs ont embrassé l’islam, dont des officiers supérieurs. En outre, près de 2 % des 1 610 dossiers étudiés sont des enseignants.

Deux mouvements jouent un rôle décisif dans les conversions de Français à l’islam : le Tabligh (28 % des cas étudiés) et le salafisme (23 %). En cinq ans, le salafisme a suscité autant de conversions que le Tabligh en vingt-cinq ans. Il se développe sur une idée de rupture par rapport à l’Occident et à ses moeurs corrompues. Les salafites sont très actifs au sein d’associations et autour des lieux de culte des cités, ils possèdent de nombreux petits commerces dans l’édition, la restauration halal et la téléphonie.

La corruption des moeurs ajoutée à l’exclusion de toute référence religieuse dans la vie publique pousse une jeunesse désorientée à se tourner vers un Islam conquérant. On laisse des réseaux se former, on construit des mosquées, et on se réveille un beau matin avec l’horreur dans le métro…

Michel Janva

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