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Culture de mort : Idéologie du genre / Liberté d'expression / Médias : Désinformation

Contrôler la sexualité des animateurs à Versailles ? droit de réponse de Fabien Bouglé

Sur le Nouvel Obs :

"Bruno Roger-Petit a publié une analyse sur le Plus sur la base d’une information selon laquelle nous aurions demandé, lors du conseil municipal de Versailles du 2 octobre, que le maire vérifie "l’orientation sexuelle" des animateurs périscolaires. Cette information avait été relayée par quelques médias et a fait le "buzz" sur Internet. Elle était issue d’un blogueur amateur de Versailles, M. François Guerrier, qui avait repris sans en vérifier la teneur les propos de Mme. This Saint-Jean, conseiller municipal de Versailles et ancienne collaboratrice de M. Peillon, tenus dans la tribune du magazine de la ville.

Ces propos n'ont jamais existé

Le problème est que les propos homophobes et discriminatoires évoqués n’ont jamais existé que dans la tête des élus socialistes. Mathilde Lemaire, journaliste, a confirmé mercredi sur le site de France Info que les élus socialistes avaient menti, et que les propos qui nous avaient été attribués n’avaient jamais existé.

Je ne vais pas revenir sur le contexte qui nous amenés à évoquer la question de la neutralité dans les écoles de la République lors de ce conseil municipal. Le magazine "Yagg" vient de publier un article à ce sujet. Je profite plutôt de cette tribune pour mettre en relief plusieurs leçons que l’on peut tirer de cette affaire. 

Procès en "sorcélhomophobie"

Il convient désormais qu’on cesse de dénoncer et d’insulter les défenseurs de la famille traditionnelle en les taxant en permanence d'"homophobie" pour un oui ou pour un non.,L’homophobie est un délit prévu par le code pénal. Traiter des personnes d'"homophobes" sans fondement constitue également un délit pénal. Nous prétendons pouvoir débattre de l’opportunité de proposer telle ou telle activité dans les écoles. C’est notre liberté et notre droit.

La neutralité dans les écoles

L’intervention d’un lobby quel qu’il soit (religieux, philosophique, politique) est contraire au principe de neutralité de l’école laïque et républicaine. Cela a été encore affirmé récemment par le Conseil d’État (Conseil d’État, 15 octobre 2014, CNAFC, n° 369965) qui a rappelé le devoir de neutralité dans l’enceinte de l’école de la République et a annulé la décision de M. Vincent Peillon ministre de soutenir la ligne Azur.,C’est le cas pour tous les lobbys et donc également pour le lobby LGBT. Il ne doit pas y avoir d’exception LGBT. Le prosélytisme dans les écoles est interdit, et le lobby LGBT n’y échappe pas.

La liberté d’expression

A-t-on le droit de parler de thèmes comme l’idéologie du genre, la GPA et la PMA sans être taxé d’homophobie ? Certains voudraient empêcher le débat public sous ce prétexte. Nous sommes encore à ce jour dans un État de droit et la liberté constitue un pilier de la République.,Cette liberté nous permet encore de contester, de discuter des projets ou même des lois déjà adoptées. L’accusation d’homophobie est aujourd’hui  inacceptable et utilisée à des fins dogmatiques et liberticides.

Une autre façon de faire de la politique

Quel que soit le courant de gauche ou de droite auquel nous sommes sensibles, il n’est plus possible de procéder par le mensonge, l’invective et de porter ce type d’attaques. Est-il acceptable qu’un élu tweete pendant un conseil municipal ou à l’Assemblée nationale ? L’immédiateté transforme la perception que l’on a d’un événement. Il faut prendre du recul, et, manifestement, nos opposants ont été emportés par la perception qu’ils avaient ressentie.

Un journalisme de qualité

Il est incroyable que tant de médias aient donné du crédit à une information transmise par un blogueur à la déontologie discutable et issue d’une tribune politique forcément partisane. Une journaliste de qualité, professionnelle, reconnue par ses pairs, a fait un vrai travail d’investigation, d’une grande honnêteté, et a levé l’ambiguïté. Il en faut plus de cette trempe. Dans cette période de doute et de troubles dans notre pays, nous avons besoin de médias de qualité et professionnels."

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