Partager cet article

France : Société

Contre la prostitution, punition des clients

La prostitution constitue une "grave violation des droits fondamentaux de la personne", dénonce un document du Conseil pontifical pour les Migrants. La prostitution constitue "une forme moderne d’esclavage", en tant que trafic d’êtres humains et exploitation sexuelle des personnes. "Cette violence faite aux femmes atteint aussi leur dignité. Elle est une grave violation des droits fondamentaux de la personne". L’Eglise réclame "la mise en application des lois protégeant les femmes de la prostitution et du trafic des êtres humains" et en même temps des "moyens efficaces pour lutter contre l’utilisation dégradante de la femme dans la publicité". Le document dit compter sur les medias, "en vue d’une bonne information sur la question".

Dans ce document, le Vatican demande que les clients soient punis parce qu’ils alimentent la prostitution. Mais l’Eglise souhaite également qu’ils puissent être aidés et conseillés. "Le client a besoin de plus qu’une condamnation sociale et doit subir toute la rigueur de la loi. Il doit être aidé pour affronter ses problèmes profonds (…). Acheter des relations sexuelles à une prostituée ne peut pas résoudre les problèmes provoqués par la solitude, la frustration ou le manque de relations sérieuses." En Suède, depuis plus de six ans, les juges verbalisent lourdement ou condamnent à des peines de prison «les acheteurs» de «faveurs sexuelles». La Suède a choisi, sous l’impulsion des organisations féministes, de fermer le marché du commerce sexuel. La loi suédoise pénalisant les clients a constitué une rupture majeure, dont les résultats sont probants.

Là encore, en déstabilisant la famille, en promouvant les relations ‘kleenex’ (je prends et je jette), le divorce, la seule recherche du plaisir (avortement, pilule), nos gouvernants n’ont fait qu’accroître le marché du sexe, lequel passe par l’esclavage de la prostitution, marché lucratif en pleine expansion. En France, il représente près de 3 milliards d’euros par an, selon l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains. Selon ce même office, 12 000 à 15 000 personnes, principalement des femmes, se prostituaient en France au début de l’année 2002, dont 7 000 à Paris (dont 60% de nationalité étrangère – essentiellement d’Europe de l’Est).

Michel Janva

Partager cet article

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services