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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 8 septembre…

C’est arrivé un 8 septembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 8 septembre : fête de la Nativité de Notre Dame.

Nativité de la Vierge, vers 1410-1420, Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg

C’est selon la tradition, à Jérusalem, dans une basilique proche de la piscine probatique, où serait née la sainte Vierge, que s’est d’abord célébrée la Nativité de Notre-Dame.

La Nativité de la Vierge Marie est aussi citée dans les homélies d’André de Crète (660-740):

« Aujourd’hui comme pour des noces, l’Eglise se pare de la perle inviolée, de la vraie pureté. Aujourd’hui, dans tout l’éclat de sa noblesse immaculée, l’humanité retrouve, grâce aux mains divines, son premier état et son ancienne beauté. Les hontes du péché avaient obscurci la splendeur et les charmes de la nature humaine ; mais, lorsque naît la Mère de celui qui est la Beauté par excellence, cette nature recouvre en elle ses anciens privilèges, elle est façonnée suivant un modèle parfait et entièrement digne de Dieu. Et cette formation est une parfaite restauration et cette restauration est une divinisation et cette divinisation, une assimilation à l’état primitif. Aujourd’hui, contre toute espérance, la femme stérile devient mère et cette mère, donnant naissance à une descendance qui n’a pas de mère, née elle-même de l’infécondité, a consacré tous les enfantements de la nature. Aujourd’hui est apparu l’éclat de la pourpre divine, aujourd’hui la misérable nature humaine a revêtu la dignité royale. Aujourd’hui, selon la prophétie, le sceptre de David a fleuri en même temps que le rameau toujours vert d’Aaron, qui, pour nous, a produit le Christ rameau de la force. Aujourd’hui, une jeune vierge est sortie de Juda et de David, portant la marque du règne et du sacerdoce de celui qui a reçu, suivant l’ordre de Melchisédech, le sacerdoce d’Aaron. Pour tout dire en un mot, aujourd’hui commence la régénération de notre nature, et le monde vieilli, soumis à une transformation divine, reçoit les prémices de la seconde création.

C’est à la fin du VIIème siècle, sous le pontificat du pape Serge Ier (cf. plus bas) que l’on trouve la première trace officielle de la célébration de la Nativité de la sainte Vierge. Le Pape, en sandales, mène une procession de la basilique Saint-Adrien à celle de Sainte-Marie-Majeure.

Mille ans plus tard, Benoît XIV (1740-1758), dans l’Histoire des Mystères et des fêtes, raconte que chaque année, au 8 septembre, un solitaire entend des chants célestes ; quand il en demande la cause à Dieu, il lui est répondu que c’est en l’honneur de la naissance de la Vierge Marie qui se célèbre au Ciel et qu’il en est averti car Marie étant née pour les hommes, il devrait faire en sorte que cette fête fût aussi célébrée sur terre. Le solitaire se rendit auprès du Pape qui, au récit de la vision, institue la fête de la Nativité de la sainte Vierge.

En France, la fête la Nativité de sa sainte Vierge porte longtemps le titre de Notre-Dame Angevine, rappelant que la Vierge Marie, apparait, en 430, près de Saint-Florent, au saint évêque Maurille d’Angers pour lui demander l’institution de la fête de sa Nativité. Aidé par le Roi Robert le Pieux, Fulbert, évêque de Chartres fait introduire la fête de la Nativité de la sainte Vierge dans le nord du Royaume.

Tiré du site missel.free.fr.

  • le 8 septembre : saints du jour français ou en France.
    • Saint Corbinien : Évêque de Freising, en Bavière († 725)

Il est fêté le 8 septembre dans le diocèse d’Évry et le 20 novembre en Bavière

Corbinien naît entre 670 et 680 à Saint-Germain-de-Châtres (aujourd’hui Saint-Germain-lès-Arpajon dans le département de l’Essonne). Son père Waldechise mourut peu de temps avant sa naissance et il reçut le nom de sa mère qui s’appelait Corbinienne.

Il vécut pendant une quinzaine d’années en reclus, dans une cellule qu’il avait construit à côté d’une église consacrée à saint Germain d’Auxerre (Saint-Germain-lès-Arpajon) où il formait des clercs pour le service pastoral.

Lors d’un pèlerinage à Rome, il fut remarqué par St Grégoire II (715-731) qui lui conféra la consécration épiscopale et l’envoya évangéliser les Gaules puis la Bavière où, aidé par le duc Grimoald de Freising, il devint le premier évêque de ce qui sera plus tard une partie du diocèse de Munich, encore que le premier évêque proprement résidentiel ne fut que son successeur, Erimbert, installé et sacré par saint Boniface en 739.

On suppose qu’il mourut dans son diocèse le 8 ou le 9 septembre 725 : au matin, il prit un bain, se fit refaire la tonsure et, après avoir célébré la messe, fut reconduit chez lui où, après avoir bu un peu de vin et baisé le crucifix, il mourut paisiblement. Il avait demandé qu’on l’enterrât sur le Zeno-Berg, près de Meran où sa dépouille resta jusqu’à ce qu’un de ses successeurs, l’évêque Arbeo, qui fut aussi son biographe, le fit transférer dans la crypte de la cathédrale Sainte-Marie de Freising (20 novembre 768).

En 1711, le curé de la paroisse Saint-Germain de Châtres (Saint-Germain-lès-Arpajon) demanda au chapitre de Freising des reliques de saint Corbinien et il reçut une vertèbre, une côte entière et un fragment de côte qui furent mis dans une châsse de bois doré, exposée dans le mur, derrière le maître-autel ; le cardinal de Noailles permit l’établissement d’une confrérie ; les curés de Saint-Germain furent nommés chanoines honoraires de la cathédrale de Freising dont ils portaient l’habit.

  • BBx Antoine de Saint-Bonaventure (prêtre o.f.m.), Dominique Castellet (prêtre dominicain) et 19 laïcs japonais : Martyrs († Nagasaki 1628)

À Nagasaki au Japon, en 1628, les bienheureux martyrs Antoine de Saint-Bonaventure, franciscain, Dominique Castellet, dominicain, tous deux prêtres, et 19 laïcs japonais appartenant au Tiers-Ordre de Saint Dominique : Lucie-Louise, veuve, Jean Tomachi et ses fils, Dominique, Michel, Thomas et Paul, Jean Imamura, Paul Sadayu Aybara, Romain Aybara et son fils Léon, Jacques Hayashida, Matthieu Alvarez, Michel Yamada et son fils Laurent, Louis Higashi et ses fils François et Dominique. Tous, même des enfants, subirent le martyre pour le Christ.

  • Bx Frédéric Ozanam : « Apôtre de la charité », « Époux et père de famille exemplaire »  Cofondateur de la « Société de Saint-Vincent-de-Paul »

Frédéric Ozanam naît le 23 avril 1813 à Milan, cinquième d’une famille nombreuse. Son enfance est marquée par la mort de onze de ses quatorze frères et sœurs. Le chagrin de ses parents marquera fortement sa sensibilité, en le rendant particulièrement attentif à la vie et aux douleurs de ses semblables. En 1815, la famille Ozanam rentre en France et finit par s’installer définitivement à Lyon en 1817.

Frédéric, étudiant, est un fervent catholique qui s’affirme comme tel : il n’hésite pas à intervenir en cours pour dénoncer, avec conviction et courage, les thèses rationalistes de professeurs athées qui, à ses yeux, portaient atteinte à Dieu et à son amour pour l’humanité. Il fréquente les catholiques libéraux comme Montalembert et participe aux Conférences d’Histoire fondée par Emmanuel Bailly, où de jeunes étudiants catholiques retrouvent des camarades incroyants pour discuter de sujets divers.

Docteur en droit en 1836, Frédéric devient avocat à la Cour royale de Lyon. Mais, plus attiré par le professorat, il obtient en 1839 la chaire de droit commercial de Lyon. Passionné par la littérature et l’histoire (il avait obtenu son doctorat de lettres en janvier 1839), il est reçu en 1840 à l’agrégation ; on lui propose alors d’être professeur suppléant de littérature comparée à la Sorbonne. Il exercera ce métier avec passion et rigueur, affirmant toujours sa foi. En 1846, il tombe malade et doit arrêter ses cours.

Un jour, lors de l’une de ces conférences, quelqu’un l’apostrophe : « Votre Foi, dit-il, est dans les livres, non dans les œuvres ; que faites-vous pour aider les pauvres, les déshérités ? ».

Timide, mais bien documenté, il se lève d’un bond : « L’Église a toujours été l’amie des pauvres, répond-il. Le Christ est venu pour sauver tous les hommes. Des débuts du christianisme jusqu’à nos jours, l’Église a conjugué tous ses efforts pour bannir l’esclavage, c’est elle qui… ». Mais son adversaire l’interrompt : « Vous parlez du passé, M. Ozanam, moi je vous demande ce que font les catholiques d’aujourd’hui, vous, vos compagnons ? ». Cette conversation fait réfléchir le jeune Frédéric qui choisit de joindre l’action à la parole, en démontrant, par une œuvre concrète, la vitalité de la foi catholique.

Il décide de s’engager en aidant les plus démunis. Accompagné par sept amis, il fonde, le 23 avril 1833, une « Société de charité » dont les membres rendent visite à domicile à des familles pauvres et établissent ainsi une relation directe avec ceux qui souffrent. Il a alors tout juste 20 ans. Avec l’aide et sur les conseils de Sœur Rosalie, Fille de la Charité proche des pauvres du quartier Mouffetard, cette société deviendra, en 1835, la « Société de Saint-Vincent-de-Paul ».

Aujourd’hui, la SSVP est répandue sur tous les continents et compte 800.000 bénévoles agissant dans près de 150 pays.

En cette période troublée de la Révolution de février 1848, Frédéric Ozanam défend la situation des plus pauvres et des ouvriers. Selon lui, cette révolte engendrera « un progrès qu’il faut soutenir. J’y reconnais l’avènement temporel exprimé par ces trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité. Je veux donc la souveraineté du peuple. »

Il avance des idées qui, cinquante ans plus tard, seront reprises par l’Église et la société : « La question qui divise les hommes de nos jours n’est plus une question de formes politiques, c’est une question sociale, c’est de savoir qui l’emportera de l’esprit d’égoïsme ou de l’esprit de sacrifice. Il y a beaucoup d’hommes qui ont trop et qui veulent avoir encore ; il y en a beaucoup plus d’autres qui n’ont pas assez, qui n’ont rien et qui veulent prendre si on ne leur donne pas. Entre ces deux classes d’hommes, une lutte se prépare ; et cette lutte menace d’être terrible : d’un côté la puissance de l’or, de l’autre la puissance du désespoir. »

« Il faut donc qu’avec son salaire, l’ouvrier puisse pourvoir aux frais d’éducation et d’instruction de ses enfants. Sa force active est un capital qui doit tarir un jour. L’invalidité et la vieillesse viendront. L’ouvrier a donc droit à la retraite. Car si un travailleur ne trouvait pas dans son salaire les éléments de sa retraite, il aurait placé sa vie à fonds perdus. »

En juin 1841, Frédéric se marie avec Amélie Soulacroix. De leur union naîtra « petite Marie » en août 1845. Malgré leur désir, ce sera leur seul enfant. Le couple Ozanam est rayonnant d’amour, et le restera jusqu’au bout. Frédéric est éperdument amoureux de sa femme : « Je me laisse être heureux, je ne compte plus les moments ni les heures, le cours du temps n’est plus pour moi, que m’importe l’avenir ? Le bonheur dans le présent, c’est l’éternité, je comprends le Ciel ». Amélie est une compagne qui partage tous les choix de son mari ; ce fut un couple d’une belle fécondité que l’amour réciproque et le soutien mutuel n’ont pas rendu sourd aux détresses des pauvres.

La sensibilité et le charisme de Frédéric impressionneront beaucoup ses contemporains. Toute sa vie, familiale, professionnelle et civique, sera tournée vers le profond désir de se mettre au service de la vérité et « d’enserrer le monde d’un réseau de charité. »

À Marseille, le 8 septembre 1853, à l’âge de 40 ans, il quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.

Le diocèse de Paris a entamé la procédure de béatification de Frédéric Ozanam en 1925. La cause de béatification a été conclue en juin 1996 et saint Jean Paul II l’a proclamé « bienheureux » le 22 août 1997, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, au cours des Journées mondiales de la jeunesse de Paris. Il a déclaré alors : « On peut voir en Frédéric Ozanam un précurseur de la doctrine sociale de l’Église, que le pape Léon XIII  développera quelques années plus tard dans l’encyclique Rerum Novarum ».

Ces idées seront reprises dans les encycliques Quadragesimo Anno de Pie XI, écrite en 1931 au lendemain de la grande crise économique de 1929, et Centesimus Annus (1er mai 1991) de saint Jean Paul II.

Œuvres de Frédéric Ozanam

Son œuvre imprimée est importante. Entre 1855 et 1865 ont été publiées en 11 tomes ses Œuvres complètes.

I et II : La Civilisation au Ve siècle. Leçons faites à la Sorbonne en 1850-1851 avec en appendice une étude de 1850 Des écoles et de l’instruction publique en Italie aux temps barbares.
III et IV : Études germaniques dont Les Germains avant le Christianisme (1847) et La civilisation chrétienne chez les Francs(1849). Leçons faites à la Sorbonne et publiées.

V : Les Poètes franciscains en Italie au treizième siècle, réimpression du livre de 1852, suivie d’un mémoire sur Les sources poétiques de la Divine Comédie.

VI : Dante et la philosophie catholique au treizième siècle, thèse du doctorat ès-lettres soutenue en 1839. Essai sur la philosophie de Dante, complétée et remaniée en 1845.

VII et VIII : Mélanges, comprenant de nombreuses études dont Réflexions sur la doctrine de Saint-Simon (1831), Du progrès par le christianisme (1835), Deux chanceliers d’Angleterre : Bacon de Vérulam et St Thomas de Cantorbéry (1836), Discours sur la puissance du travail (1843), La littérature allemande au Moyen Age (1841), Des Niebelungen et de la Poésie lyrique (1842), Sur le bouddhisme (1842), Du divorce, Extraits de l’Ère nouvelle, Un pèlerinage au pays du Cid (1853), Discours aux Conférences de Saint-Vincent-de-Paul (Florence et Livourne, 1853), etc.

IX : Le Purgatoire de Dante, traduction et commentaires, leçons de Sorbonne de 1847 à 1850.
X et XI : Lettres.

  • St Pierre de Chavanon : prêtre à Pébrac († V. 1080)

À Pébrac sur le territoire du Puy, vers 1080, saint Pierre de Chavanon prêtre. Désireux d’une vie plus parfaite, il se cacha dans ce lieu de retraite, où il fonda un monastère de chanoines réguliers, dont il fut le supérieur.

  • le 8 septembre 701 : décès du pape saint Serge Ier.

Serge Ier est le pape qui introduit dans l’Église romaine, la célébration de la Dormition de la Vierge Marie le 15 août, fête déjà répandue dans l’Église d’Orient et qui deviendra l’Assomption. Il institue également la fête de la Nativité de la Vierge Marie qui lui fait le cadeau d’entrer dans son éternité ce jour là.

  • le 8 septembre 1100 : mort du pape Clément III.
  • le 8 septembre 1276 : élection du pape Jean XXI.

Après la mort du pape Adrien V, Pedro Hispano est élu pape et prend le nom de Jean XXI. Très intéressé de chirurgie, il est le seul pape médecin et chirurgien. Il meurt huit mois plus tard, le 20 mai 1277, des séquelles, suite à un grave accident survenu dans la cathédrale de Viterbe, dont il dirigeait les travaux. Il y est inhumé.

  • le 8 septembre 1565 : délivrance de Malte occupée par les musulmans en la fête de la nativité de la Sainte Vierge.

Ce jour a lieu une dernière bataille entre Chrétiens et musulmans ; battus ces derniers rembarquent. Le siège s’achève.

Levée du Siege de Malte (1843) par Charles-Philippe Larivière (1798-1876). Salles des Croisades, Palais de Versailles.

  • le 8 septembre 1612 : fondation d’une ville française au Brésil, par Daniel de la Touche.

Daniel de la Touche, seigneur de la Ravardière, arrive au port de Javiré sur l’île de Maranhão avec de trois bâtiments : la Régente, la Charlotte et la Sainte-Anne. Il y construit un fort, auquel il donne le nom de Saint-Louis (São Luis), en l’honneur du Roi de France Louis XIII. C’est à partir de ce fort que se crée ensuite la ville de Saint-Louis de Maranhão ou São Luis do Maranhão.

  • le 8 septembre 1621 : naissance de Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé.

Louis II de Bourbon-Condé, aussi appelé le Grand Condé, porte aussi les titres de prince de Condé, duc de Bourbon, duc d’Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, pair de France, premier prince du sang. Il naît à Paris le 8 septembre 1621, et meurt à Fontainebleau le 11 décembre 1686.

Général français pendant la guerre de Trente Ans, il est l’un des meneurs de la Fronde des princes. Elève des jésuites de Bourges, il s’intéresse surtout à l’art militaire auquel il s’initie lors du siège d’Arras. Il commande l’armée de Picardie à 21 ans et barre la route de Paris aux Espagnols de Philippe IV. Il remporte plus tard l’éclatante bataille de Rocroi, peu de jour après la mort du Roi Louis XIII et y gagne une renommée nationale extraordinaire.

Il remporte ensuite envoyé la bataille de Fribourg en 1644, de Nördlingen en 1645 ; prend Dunkerque en 1646; mais échoue en Catalogne, devant Lérida ; renoue avec la victoire de Lens sur l’archiduc Léopold-Guillaume. Pendant la Fronde, il soutient d’abord la régence, durant la minorité de Louis XIV, puis s’oppose au cardinal Mazarin, qu’il appelle « le faquin écarlate ». Remportant toutes les batailles entre 1643 à 1648, il réclame pour lui l’amirauté et pour ses amis tous les postes de responsabilité dans l’armée. Le 18 janvier 1650 (voir la chronique du jour), la Régente le fait jeter en prison avec son frère le prince de Conti et son beau-frère le duc de Longueville. Libéré 13 mois plus tard par les frondeurs, il en prend la tête, et négocie avec les Espagnols et les Anglais, puis marche sur Paris. Mais le Roi et Turenne le battent à la bataille de Bléneau le 7 avril 1652, puis à Étampes en mai, et enfin au faubourg Saint-Antoine à Paris, où la duchesse Anne-Marie-Louise d’Orléans, la Grande Mademoiselle, fait tirer les canons sur les troupes royales pour permettre à son cousin de se réfugier dans la ville (voir la chronique du 2 juillet). Passant côté espagnol, il est encore battu par Turenne à la bataille des Dunes.

Il obtient le pardon royal, lors du traité des Pyrénées (voir la chronique du 7 novembre). Il combat à nouveau aux côtés des armées royales de Turenne lors de la guerre de Hollande, en 1672 et bat le prince d’Orange Guillaume III d’Angleterre à la bataille de Seneffe en 1674.

Il décède dans son château de Chantilly, entouré de musiciens et de poètes, cultivant les lettres et les arts. Voltaire lui reproche comme un signe de sénilité sa conversion au parti dévot et ses deux dernières années de sa vie profondément pieuses. C’est Bossuet qui prononce sur son cercueil une oraison funèbre, un chef-d’œuvre du genre : Oraison funèbre de très haut et très puissant prince Louis de Bourbon.

  • le 8 septembre 1760 : capitulation de Montréal.


Peu de temps après la capitulation de Québec, Montréal, dirigée par le gouverneur Vaudreuil, capitule à son tour. La totalité de la Nouvelle-France passe désormais aux mains des Anglais avec le traité de Paris, en 1763.

La capitulation de Montréal, document rédigé en français, a lieu le 8 septembre 1760. François de Lévis, commandant militaire, rend les armes, brûlant ses drapeaux au lieu de les remettre aux Anglais. Les 55 articles sont presque tous accordés par Amherst, sauf ceux qui font référence aux Acadiens. Les Français ont demandé un large éventail de garanties quant-à la protection des habitants de la Nouvelle France: les Français, les Canadiens, les Acadiens et les Sauvages (Amérindiens). Vaudreuil demande que tous les habitants se voient reconnaître les mêmes droits et privilèges que les autres sujets de la couronne britannique.

  • le 8 septembre 1793 : bataille d’Hondschoote, victoire de l’armée française commandée par Houchard contre les armées coalisées.
  • le 8 septembre 1796 : victoire française à la bataille de Bassano.

La bataille de Bassano, en Italie, a lieu durant la guerre entre la France révolutionnaire et l’Autriche. La France récupère alors 30 canons, 200 chariots et fait 2 000 prisonniers.

  • le 8 septembre 1914 : apparition de Notre Dame à Paris.

Le 8 septembre 1914, à 10 heures du matin, à l’intérieur de la chapelle Notre-Dame des Armées, à Versailles, la Mère de Dieu apparaît à Marcelle Lanchon, 23 ans à l’époque, future religieuse sous le nom de sœur Marie-France :

“Si, en union avec mon divin Fils, j’aime toutes les nations qu’il a rachetées de son Sang, vois comme je chéris particulièrement ta chère patrie. Mon Fils désire que l’on fasse des images et des statues me représentant ainsi, et qu’on m’invoque sous le vocable de Reine de France. Si l’on répond à ce nouveau désir de son divin Cœur, la France redeviendra tout particulièrement mienne. Je la prendrai à jamais sous ma maternelle protection et mon Fils se plaira à répandre sur elle d’abondantes bénédictions.” Puis elle se mit à prier Jésus-Christ : “Mon Fils, pardonnez-lui, elle vous aime toujours puisqu’elle n’a jamais cessé de m’aimer.”

Le 8 septembre 1914, est aussi le jour où a lieu ce que l’on a appelé « le miracle de la Marne » voir les chroniques des 5, 6 et 12 septembre.

  • le 8 septembre 1943 : libération d’Ajaccio, première ville française libérée.
  • le 8 septembre 1946 : naissance du Secours Catholique.

Dont la directrice en 2014, Véronique Fayet, s’affirme catholique pratiquante sur sa fiche Wikipédia. Elle y affirme aussi : « qu’il ne faut pas s’arrêter aux questions morales (avortement, etc.…) qui divisent mais qu’il faut aider les pauvres parce que c’est le moyen de se réunir.

Elle a aussi été une des fondateurs et secrétaire générale du réseau ELISAN de 2008 à 2013, European local inclusion and social action network.

ELISAN est une de ces milliers d’organisations européennes qui « diffusent l’esprit européen à travers des actions de sensibilisation aux merveilles de la solidarité bâtisseuse de paix » et dont le but est : « d’Etablir la dimension sociale de la cohésion territoriale en Europe », établir « une société cohésive, communauté solidaire composée d’individus libres poursuivant des buts communs par des voies démocratiques ».

Le président fondateur de cette association, Patrick KANNER, est un franc-maçon, membre de la loge La Lumière du Nord depuis 1984, adhérent du PS depuis des décennies, homme lige de Martine Aubry, et président du Conseil Général du Nord.

Voir Riposte Catholique du 26 juillet 2014.

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