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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 4 juillet…

C’est arrivé un 4 juillet…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 4 juillet : saints du jour français ou en France.
    • St Laurian, diacre et martyr à Vatan dans le Berry († 544)
    • St Florent, évêque à Cahors († début Ve s.)

À Cahors, au début du Ve siècle, saint Florent, évêque. Saint Paulin de Nole loue son humilité de cœur, sa force dans la grâce reçue de Dieu et la douceur de ses paroles.

  • St Valentin, prêtre et ermite († v. VIe s.)

À Langres, vers le VIe siècle, saint Valentin, prêtre et ermite.

  • Ste Berthe, fondatrice de Monastère et abbesse en Artois († v. 725)

Berthe eut pour père un comte du palais, sous Clovis II, roi de France. Le sang des princes et des héros coulait dans ses veines ; mais sa gloire est d’avoir eu deux saintes pour filles. La mère de Berthe ne voulut point confier à des mains étrangères le précieux trésor commis par Dieu à sa garde, et elle fit sucer à l’enfant, avec le lait de son sein, le lait de la piété et de la vertu de son cœur ; aussi cette tendre plante, cultivée par des mains si pures, donna-t-elle, dès les premiers printemps, les fleurs et les fruits les plus suaves de sainteté, au point qu’elle eut bientôt la réputation d’être la fille la plus belle, la plus aimable et la plus vertueuse de son siècle.

À l’âge de vingt ans, elle fut mariée au noble seigneur Sigefroy, et, ayant été le modèle des jeunes filles, elle devint le modèle des épouses et des mères. Après vingt ans d’une union que ne troublèrent jamais les nuages des passions, Berthe, devenue veuve, libre de toute entrave terrestre, résolut de se consacrer entièrement à Dieu dans la vie monastique.

Le démon sans doute voulut décourager la Sainte : elle eut révélation, pendant son absence, que son premier monastère, bâti dans ses domaines, s’était écroulé entièrement. Sa soumission à la Volonté de Dieu fut parfaite, sa résolution resta inébranlable, et, après trois jours de jeûne et de prière, un ange vint montrer à Berthe le lieu où son monastère devait être reconstruit et le plan qu’elle devait adopter. Deux ans après, l’un des plus beaux couvents de l’époque s’élevait et recevait la bénédiction de l’Église ; ce même jour, Berthe et ses filles, Gertrude et Déotile, recevaient le voile et se consacraient à Dieu, et bientôt le monastère se remplissait d’âmes d’élite éprises de la vie religieuse.

Quelques années plus tard, Berthe renonçait à son titre d’abbesse pour le transférer à sa fille Déotile, pendant qu’elle-même, retirée dans un lieu solitaire voisin de la communauté, menait une vie tout angélique et ne conversait plus qu’avec Dieu. Quand elle sentit l’approche de la mort, elle fit appeler sa fille Gertrude (car Déotile avait quitté ce monde) et toutes les religieuses, leur adressa les plus touchantes exhortations, et leur donna rendez-vous, après les épreuves de la vie, dans la Patrie éternelle. Avant de mourir, elle aperçut un Ange gardien qui lui présentait une Croix lumineuse, et entendit un concert céleste, prélude des harmonies célestes.

  • Bx Boniface, évêque en Savoie († 1270)

Martyrologe Romain : À Sainte-Hélène du Lac, en Savoie, l’an 1270, le trépas du bienheureux Boniface, évêque. De la famille ducale de Savoie, il se fit d’abord moine à la Grande Chartreuse, puis fut élevé au siège épiscopal de Belley, enfin à celui de Cantorbéry, où il rencontra des difficultés dans l’exercice de sa charge, mais montra toujours un grand zèle pour son troupeau.

  • St Antoine Daniel, prêtre au Canada et martyr († 1648)

Chez les Hurons, au Canada, en 1648, saint Antoine Daniel, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après avoir achevé la messe, il se tint à la porte de l’oratoire pour protéger les néophytes des ennemis païens qui faisaient irruption. Transpercé de flèches, il fut à la fin jeté dans le feu.

Antoine Daniel prêtre, jésuite, missionnaire chez les Hurons, né à Dieppe le 27 mai 1601, tué en Huronie le 4 juillet 1648.

Antoine Daniel et 7 sept autres missionnaires jésuites, ont été béatifiés le 21 juin 1925 et canonisés le 29 juin 1930, par Pie XI. Le Vénérable Pie XII a déclaré les saints martyrs canadiens, Patrons secondaires du Canada.

  • Bse Catherine Jarrige, tertiaire de Saint-Dominique († 1836)

À Mauriac en Auvergne, l’an 1836, la bienheureuse Catherine Jarrige, vierge. Tertiaire de Saint-Dominique, elle s’employa remarquablement à soulager les pauvres et les malades et, pendant la Révolution française, elle défendit de toutes ses forces les prêtres contre ceux qui les recherchaient et visita ceux qui étaient emprisonnés.

  • le 4 juillet 371 : Saint Martin est élu évêque de Tours, un peu malgré lui.

S’étant fait connaître du peuple comme un saint homme par ses premiers miracles, alors qu’il vit retiré dans un ermitage, saint Martin, à la mort de l’évêque de Tour, Lidoire, est choisi, malgré lui, comme successeur. Les habitants l’enlèvent donc et le proclament évêque sans son consentement. (Cf. la chronique du 11 novembre.).

  • le 4 juillet 1187 : bataille de Hattin.

Près du lac de Tibériade, en Galilée, se rencontrent l’armée croisée du royaume chrétien de Jérusalem, dirigée par Guy de Lusignan, et celle de Saladin. Ce dernier remporte une victoire écrasante, qui lui ouvre les portes de la Palestine. Après la grandeur et la sainteté du roi Baudouin IV, qui malgré un rapport de forces très défavorable, a toujours réussi à préserver le royaume Franc, les tensions et bassesses de son successeur Guy de Lusignan et de chevaliers comme Renaud de Châtillon ou Gérard de Ridefort, ont raison de l’unité des Francs. Saladin, qui n’a jamais vaincu le roi lépreux, écrase la dernière armée du royaume de Jérusalem. Le nom persiste mais la capitale devient St Jean d’Acre.

  • le 4 juillet 1190 : départ de Vézelay de Philippe Auguste, et de Richard Cœur de Lion pour la troisième croisade.

Saladin a conquit Jérusalem, le 2 octobre 1187 et le pape Grégoire VIII souhaite reconquérir des territoires Saints. Il demande aux rois d’Angleterre, de France et à l’empereur d’Allemagne de partir en croisade. Les deux premiers, s’étant donné rendez-vous à Vézelay, quittent le sanctuaire pour Gênes et Marseille. L’empereur Frédéric Barberousse a déjà pris la route.

Philippe Auguste Richard Cœur de Lion

  • le 4 juillet 1406 : renonciation du pape Grégoire XII.

Grégoire XII est déposé par le Concile de Pise, mais il refuse de se soumettre. Toutefois, il finit par reconnaître le Concile de Constance et à renoncer au trône afin de mettre fin au Grand Schisme d’Occident.

  • le 4 juillet 1429 : lettre de Jeanne d’Arc aux habitants de Troyes.

« Jhesus † Maria.

Très chiers et bons amis, s’il ne tient à vous, seigneurs, bourgeois et habitans de la ville de Troies, Jehanne la Pucelle vous mande et fait sçavoir de par le roy du ciel, son droitturier et souverain seigneur, duquel elle est chascun jour en son service roial, que vous fassiésvraye obéissance et recongnoissance au gentil roy de France quy sera bien brief à Reins et à Paris, quy que vienne contre, et en ses bonnes villes du sainct royaume, à l’aide du roy Jhesus. Loiaulx François, venésau devant du roy Charles et qu’il n’y ait point de faulte ; et ne vous doubtés de voz corps ne de voz biens, se ainsi le faictes. Et se ainsi ne le faictes, je vous promectz et certiffie sur voz vies que nous entrerons à l’ayde de Dieu en toultes les villes qui doibvent estre du sainct royaulme, et y ferons bonne paix fermes, quy que vienne contre. A Dieu vous commant, Dieu soit garde de vous, s’il luy plaist. Responce brief. Devant la cité de Troyes, escrit à Saint-Fale, le mardy quatriesme jour de juillet. »

Au dos desquelles lectres estoit escrit : « Aux seigneurs bourgeois de la cité de Troyes.»

(Procès, t. IV, p. 287- 288.)

  • le 4 juillet 1776 : déclaration d’indépendance des États-Unis.

Elle n’est vraiment reconnue qu’après le traité de Versailles de 1783. Les révolutionnaires français s’inspirent fortement des idées maçonniques qui s’y trouvent.

  • le 4 juillet 1848 : mort de François René de Chateaubriand.

Né en 1768 à Saint-Malo, François-René de Chateaubriand, est l’un des inspirateurs du courant romantique, auteur des Mémoires d’Outre-Tombe, d’Atala et du Génie du Christianisme, il a aussi une carrière politique qui l’amène à servir Napoléon comme ambassadeur à Rome, avant de se rallier aux Bourbons en 1814-1815, et à voter la mort du Maréchal Ney. Il finit par appartenir aux Ultraroyalistes à la Chambre.

  • le 4 juillet 1940 : l’Humanité journal clandestin depuis septembre 1939 publie :

On y lit ce jour :

« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheurs, de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir amicalement avec les soldats allemands soit dans la rue, soit au bistrot du coin. Bravo camarades, continuez, même si cela ne plait pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants.»

Cité par François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs, Editions de Chiré, pages 208 et 209)

  • le 4 juillet 1995 : acquittement de 9 sauveteurs anti avortement à Paris.

Pour la première fois en France, un ensemble de personnes accusées de « délit d’entrave à l’IVG », selon les termes de la loi Neiertz sont acquittées par la 16ème Chambre correctionnelle de Paris. Elles avaient occupé, le 14 novembre 1994, l’avortoir de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Les 3 juges estiment que la loi Neiertz entre en contradiction avec l’impunité qu’offre la loi, lorsque nous agissons pour faire face à un danger imminent qui nous menace ou qui menace autrui ou un bien. Ils estiment que les militants sauveteurs ont agi pour protéger une personne, l’enfant-à-naître, d’un danger immédiat avec des moyens non disproportionnés.

Jacques Toubon, ministre de la Justice, annonce aussitôt que le Parquet fera appel.

Lus dans les journaux Le Monde , l’Evénement du Jeudi , France-Soir, Libération, le Figaro, L’Humanité des 5 ou 6 juillet 1995 et cité par François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs, Editions de Chiré, pages 437). Voir les chroniques du 10 juin, du 24 octobre, du 10 novembre, et du 6 décembre.

  • le 4 juillet 2015 : est le premier samedi du mois de juillet, mois du Précieux sang.

Au cours de l’apparition du 13 juillet 1917, Notre-Dame à Fatima parle pour la première fois de la dévotion des premiers samedis du mois. (Voir la chronique du 13 juin). Ce n’est que le 10 décembre 1925 à Pontevedra qu’elle précise ce qu’elle attend de nous :

« Vois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui,

– pendant cinq mois, le premier samedi,

– se confesseront,

– recevront la sainte Communion,

– réciteront un chapelet

– et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire

– en esprit de réparation,

je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »

Mais pourquoi 5 samedis ?

Le père Gonçalves interrogeant sœur Lucie reçoit cette réponse dans la lettre qu’elle lui écrit le 12 juin 1930.

Pourquoi cinq samedis et non neuf, ou sept en l’honneur des douleurs de Notre-Dame ?

« Me trouvant dans la chapelle avec Notre-Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930, et parlant à Notre-Seigneur des questions quatre et cinq, je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je ne me trompe, voici ce qui m’a été révélé : « Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d’offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie :

1) les blasphèmes contre l’Immaculée Conception,

2) les blasphèmes contre sa virginité,

3) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes,

4) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l’indifférence ou le mépris, ou même la haine à l’égard de cette Mère Immaculée,

5) les offenses de ceux qui l’outragent directement dans ses saintes images.

Voilà, ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m’a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-ci, d’émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l’offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde à l’égard de ces pauvres âmes ».

Pour approfondir l’importance de cette dévotion et lire la totalité de cette lettre, suivre le lien

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