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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 4 février…

C’est arrivé un 4 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 4 février: saints du jour français ou en France.
    • St Aventin, évêque à Chartres († v. 528)

À Chartres, vers 528, saint Aventin, évêque, qui céda son siège à son frère saint Solenne pour se retirer à Châteaudun et le reprit après la mort de son frère.

  • St Aventin de Troyes, prêtre († v. 537)

À Troyes, vers 537, saint Aventin, prêtre, que l’on tient pour un disciple de l’évêque saint Loup.

  • St Raban surnommé Maure, évêque († 856)

À Mayence en Franconie, l’an 856, saint Raban, surnommé Maure, évêque. Il était moine de Fulda quand il fut élu au siège de Mayence. Vraiment instruit en science, d’une éloquence aisée, pontife agréable à Dieu, jamais il ne négligea rien qu’il pût faire pour la gloire de Dieu.

  • Ste Jeanne de Valois, reine de France et fondatrice († 1505)

Jeanne de Valois, fille du Roi Louis XI, vint au monde, le 23 avril 1464 à Nogent-le-Roi, laide et contrefaite, mais, en revanche, le Ciel révéla en elle, dès ses plus tendres années, une âme d’élite. Sa piété envers la Sainte Vierge marquait son âme du sceau des prédestinés. Elle avait cinq ans lorsque la Mère de Dieu daigna lui apprendre qu’elle était appelée à fonder en son honneur un ordre dont le but principal serait l’imitation de ses vertus.

Jeanne fut mariée malgré elle à un prince qui l’avait en aversion et ne la regarda jamais comme son épouse. Après quelques années pleines d’épreuves pour elle, le Roi Louis XI étant mort, ce mariage, contracté en des conditions déplorables, fut, à la demande du mari, déclaré nul par le souverain pontife : « Que Dieu soit glorifié, dit alors la sainte, mes chaînes sont brisées ; c’est Lui qui l’a voulu, afin que désormais je puisse mieux Le servir que je ne l’ai fait jusqu’ici. »

Ses adieux au prince furent touchants : « Je vous dois, dit-elle, une grande reconnaissance, puisque vous me retirez de la servitude du siècle. Pardonnez-moi mes torts ; désormais, ma vie se passera à prier pour vous et pour la France. »

Dès lors la prière devint la compagne inséparable de Jeanne. Son ardent amour pour Jésus-Christ lui fit embrasser les mortifications volontaires, et plus d’une fois on la vit, à genoux au pied d’une croix, se frapper la poitrine avec une pierre et répandre un torrent de larmes, à la pensée de ses péchés et des souffrances de Jésus-Christ.

Consoler les pauvres, les servir à table, laver et baiser leurs pieds, voilà quelles étaient les occupations chères à son cœur. Son humilité aurait voulu cacher à tous les yeux les prodiges de sa charité ; elle n’aurait désiré que Dieu seul pour témoin, car elle ne cherchait que Lui dans la pratique de toutes les vertus.

L’eucharistie était sa force mystérieuse ; elle ne la recevait jamais que toute baignée de larmes, et c’est au pied du tabernacle qu’elle trouvait tous les trésors de dévouement qu’elle prodiguait autour d’elle.

Elle put, avant sa mort, fonder, selon la promesse de la Sainte Vierge, l’ordre des Annonciades. Une clarté extraordinaire parut pendant plus d’une heure dans sa chambre, au moment de sa mort, le 4 février 1505 à Bourges. On trouva son corps couvert d’un cilice, avec une chaîne de fer.

  • Bx Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, prêtre, Fondateur de l’Institut « Notre-Dame de Vie » (1894-1967)

Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, au siècle Henri Grialou, naît le 2 décembre 1894 à Gua (Aveyron), dans une famille d’origine rurale modeste et catholique fervente du bassin minier de Cransac. Son père Auguste meurt d’une pneumonie en 1904 alors qu’Henri est à peine âgé de dix ans, et l’enfant magnifiera alors la figure maternelle ; sa mère, née Marie Miral, se consacre à l’éducation de ses cinq enfants (2 garçons et 3 filles).

Encore enfant, il s’oriente vers le sacerdoce. Il fait une partie de ses études chez les Pères du Saint-Esprit de Susa (Piémont, Italie). Il entre en octobre 1908 au petit séminaire de Graves puis, en 1911, au grand séminaire du diocèse de Rodez.

Devançant volontairement l’appel pour le service militaire en 1913, il se trouve encore sous les drapeaux quand éclate la déclaration de la guerre. Il obtient le grade de lieutenant dans le 122e Régiment d’infanterie de Rodez, et il combat pendant toute la Première Guerre mondiale où il expérimente la puissante protection de Thérèse de l’Enfant-Jésus. Il est démobilisé en 1919. L’année suivante, pendant la retraite de préparation à l’ordination au sous-diaconat, Henri Grialou lit un Abrégé de la vie de saint Jean de la Croix. La découverte de ce saint lui révèle sa vocation au Carmel de la Réforme thérésienne où il entre au lendemain de son ordination sacerdotale, le 4 février 1922. Il prend le nom de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

Fortement saisi par la grâce prophétique et mariale du Carmel dans son double mouvement de contemplation et d’action, le Père Marie-Eugène pressent très tôt sa mission : comme carme, puis comme fondateur d’un institut séculier, il servira passionnément son Ordre et l’Église.

Dès les débuts de son ministère, il s’emploie à diffuser la doctrine spirituelle des Maîtres du Carmel et, convaincu de l’actualité de l’héritage de Thérèse de Jésus (Thérèse d’Avila), il travaille à renforcer la vitalité des Carmels de France.  Appelé par Dieu à transmettre sa grâce à un grand nombre d’hommes, il fonde à Venasque (Vaucluse, France), en 1932, l’Institut séculier « Notre-Dame de Vie » dont les membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant et le révéler aux hommes de notre temps. Son désir est d’ouvrir à tous les chrétiens, en plein monde et dans la vie ordinaire, les chemins de la contemplation et de la sainteté.

En 1948 il est nommé Visiteur Apostolique par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) en 1948.  Dans l’Ordre, il assume diverses charges parmi lesquelles celles de Définiteur Général (1937-1954) et de Vicaire Général (1954-1955). Il sera Provincial des Carmes Déchaux d’Avignon-Aquitaine de 1957 à 1960. Il réside définitivement à l’Institut « Notre-Dame de Vie » à partir de 1961. Réélu provincial d’Avignon-Aquitaine en 1963 (jusqu’à sa mort), il poursuit aussi la fondation de son Institut qui a été reconnu de droit pontifical le 24 août 1962.

Son maître ouvrage, ‘Je veux voir Dieu’, synthèse des richesses doctrinales du Carmel, nous livre sa propre expérience spirituelle.

Il passe sur l’autre rive de la Vie le 27 mars 1967, un lundi de Pâques, jour où lui-même aimait célébrer la joie pascale de Marie, Mère de Vie.

Sa cause de béatification a été ouverte par le diocèse d’Avignon le 7 avril 1985. Le 19 décembre 2011, le pape Benoît XVI (Joseph Aloisius Ratzinger, 2005-2013 reconnaît les vertus héroïques du Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, et le déclare vénérable. Le 3 mars 2016, le pape François signe le décret reconnaissant le caractère miraculeux d’une guérison obtenue par son intercession, ouvrant ainsi la voie à la célébration de sa béatification.

Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus a été béatifié le 19 novembre 2016 au Parc des expositions d’Avignon au cours d’une messe présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. La fête locale est fixée au 4 février, jour anniversaire de son ordination sacerdotale.

  • le 4 février 708 : décès de Sisinnius, pape.
  • le 4 février 1505 : mort de Jeanne de France, reine de France et future sainte de l’Eglise catholique.

Voir les chroniques du 23 avril et du 28 mai.

  • le 4 février 1536 : François Ier s’empare de la Savoie et occupe Turin.

Le Roi de France signe également une alliance avec le sultan turc Soliman le Magnifique avec le traité dit “des capitulations” Il espère prendre ainsi son rival Autrichien à revers et assure la sécurité des pèlerins chrétiens en Terre Sainte. Ce traité comporte aussi des échanges d’ambassades et des avantages commerciaux.

  • le 4 février 1575 : naissance de Pierre de Bérulle, religieux français, théologien catholique, cardinal, fondateur des Oratoriens.

Représentant très important de l’Ecole française de spiritualité, Pierre de Bérulle nait le 4 février 1575, à Cérilly. Ce théologien est le fondateur de la Société de l’oratoire de Jésus, conçue sur le modèle de l’Oratoire de l’amour divin, créé en Italie par Philippe Néri. Homme politique et homme d’Etat sous Marie de Médicis, il est écarté par Richelieu qui le juge trop proche de l’Autriche. En 1627, il est élu cardinal. Il meurt en 1629.

  • le 4 février 1695 : Fénelon est fait archevêque de Cambrai par Louis XIV.
  • le 4 février 1776 : abolition de l’esclavage en France.

Depuis le VIIème siècle il n’y a plus d’esclave en France! D’une part la Reine Saint Bathilde, épouse du Roi Clovis II, alors Régente du Royaume, y interdit le commerce des esclaves. Elle-même, princesse de Saxe ayant été vendue comme esclave à York, dans son enfance. D’autre part, dans Institutions coutumières, (ed Loysel, livre I, art. 6), il est rappelé qu’un édit du 3 juillet 1315, de Louis X le Hutin, stipule que :

«le sol de France affranchit l’homme qui le touche ».

Encore un mensonge de l’histoire officielle, car ce n’est pas la Convention, qui en 1792 abolit l’esclavage en décidant d’accorder la citoyenneté aux hommes libres de couleur, mais bien le Roi Louis XVI qui promulgue, dès 1776, un édit condamnant fermement la possession d’esclaves sur le territoire français. Et la République se garde bien de nous rappeler que trois ans plus tard, le Roi va plus loin, puisque le 8 Mai 1779, Louis XVI abolit par ordonnance, le servage, le droit de suite et affranchit tous les « mains mortables » [les serfs] des domaines royaux, ainsi que les hommes de corps, les « mortaillables » et les « taillables ».

Encore un mythe mensonger destiné à draper la république d’habits respectables qu’elle ne mérite pas. Où sont la liberté, l’égalité et la fraternité quand on justifie l’esclavage ?

En effet, l’Assemblée Nationale de 1790 réaffirme par deux décrets, du 8 Mars et du 12 Octobre 1790, que l’esclavage est légal ; abolissant une liberté de plus en supprimant ainsi la réforme royale. L’Assemblée rejette ainsi la publication de Brissot Adresse à l’Assemblée Nationale pour l’abolition de la traite des Noirs.

Ce n’est que devant son impuissance face aux révoltes des esclaves des colonies qu’elle finit par abolir l’esclavage en 1794 et, comme par hasard, le 4 février ! La France est par l’action réformatrice de son Roi l’une des premières nations du monde à abolir l’esclavage et le servage.

Mais qui sait encore qu’à l’époque un esclave qui met le pied sur le sol du royaume devient automatiquement libre, ou “franc”. Le serf dépend du seigneur, qui en échange de son travail, lui doit protection ; il est attaché à sa terre, mais on ne peut la lui retirer. Avec le temps, le servage disparaît, ne subsistant que sous des aspects secondaires, variant selon les endroits. Quant aux corvées, elles sont un impôt en nature et n’ont rien à voir avec l’esclavage. L’esclave est une “chose”, un “bien meuble” (conception du droit romain reprise à la Renaissance), tandis que le serf n’a jamais cessé d’être une “personne”, possédant la personnalité juridique. Tempéré par le Code noir de 1685, qui est un progrès pour l’époque, l’esclavage demeure aux colonies, et est effectivement confirmé en 1790. Ce qui est moins connu, c’est l’esclavage des Blancs aux Antilles, par d’autres Blancs, sous la forme de “l’engagement”. Il existe tout au long du XVIIe siècle.

  • le 14 septembre 1791 : le Roi, devant l’Assemblée nationale, jure fidélité à la Constitution qui est la première de l’Histoire de France.

Par cet acte, le Roi Louis XVI avalise le coup d’état politique des Etats généraux qui n’avaient aucun mandat pour rédiger une constitution. Les députés de l’Assemblée prêtent le serment civique, en présence du Roi.

  • le 4 février 1794 : les massacres des colonnes infernales se multiplient.

Ce jour là, quatre-vingts hommes et femmes se réfugient dans le clocher de l’église de La Gaubretière. Boucret ordonne d’y mettre le feu. Au bout de huit heures de siège et de feu, une cinquantaine de rescapés se livrent et sont fusillés.

Le 1er février avec sa colonne il fait sabrer et empaler deux religieuses de la Sagesse, trois frères coadjuteurs de la Compagnie de Marie, puis fait fusiller quinze hommes du village de Saint Laurent sur Sèvre. Il tue ensuite sur les bords de la Sèvre et envoie trente cinq religieuses enchaînées vers Cholet. L’argenterie de l’église est volée. Enfin le village est incendié.

  • le 4 février 1805 : décret instituant la numérotation des maisons parisiennes.
  • le 4 février 1834 : conquête de l’Algérie.

Le général Desmichel signe, sans l’avis du gouvernement français, un traité avec le chef berbère Abd El-Kader qui reconnaît à ce dernier le titre de commandeur des croyants et la souveraineté sur le beylik d’Oran, à l’exclusion des villes d’Oran, d’Arzew et de Mostaganem.

  • le 4 février 2002 : grandeur et médiocrité de la technologie française…

Lors d’une présentation à la presse, Louis Schweitzer, patron du groupe automobile Renault, essaie la nouvelle berline Vel Satis, équipée du premier système de navigation GPS Carminat, développé par la marque … et se perd en forêt de Rambouillet!

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