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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 31 janvier…

C’est arrivé un 31 janvier…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 janvier: saints du jour français ou en France.
    • St Waldo, évêque d’Évreux († sec. VII)

Dans le territoire de Coutances en Neustrie, aujourd’hui en France, saint Waldo, évêque d’Évreux meurt.

  • le 31 janvier 314 : élection du pape saint Sylvestre 1er.

Son pontificat se déroule sous le règne de Constantin 1er, premier empereur catholique. Il établit l’autorité de l’Église. Avec l’aide de l’empereur et de sa mère il fait construire les premiers lieux de cultes en Terre Sainte ou à Rome : l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, les basiliques de Saint-Jean-de-Latran et de Saint-Pierre à Rome, les églises des Saints-Apôtres et de Sainte-Sophie à Constantinople. Il meurt le 31 décembre 335. Auteur de nombreux miracles il est rapidement canonisé.

  • le 31 janvier 1246 : mariage entre Béatrice de Provence, comtesse de Provence et Charles Ier d’Anjou, le frère de Louis IX.

Par ce mariage avec la fille de Raymond-Bérenger IV de Provence, Charles devient comte de Provence jusqu’en 1285, et fait un séjour à Nice.

  • le 31 janvier 1557 : fin de la trêve de Vaucelles.

Le 31 janvier 1557, alors qu’elle était programmée pour durer cinq ans, la trêve de Vaucelles, scellant la fin des hostilités entre la France et l’Espagne, est rompue. Elle a été signée le 5 février 1656 (voir la chronique du jour). Le pape Paul IV, relance le conflit en excommuniant Charles Quint et son fils Philippe II d’Espagne. Parallèlement, il promet le royaume de Naples aux Français. Une armée royale, conduite par le duc de Guise, s’y rend. Mais les combats s’enlisent. Pendant ce temps, le pape Paul IV trouve un terrain d’entente avec Philippe II d’Espagne.

  • le 31 janvier 1793 : Nice est annexée. Danton réclame l’annexion de la Belgique.
  • le 31 janvier 1793 : l’Angleterre déclare la guerre à la France.

L’Angleterre vaincue en 1783, est restée dans l’expectative en 1792. Le traité de commerce de 1786 ne lui convient pourtant toujours pas. Constatant la dégradation intérieure de sa vieille rivale, elle encourage simultanément l’anarchie et la terreur jacobine et les soulèvements contre elles, méritant une fois de plus le surnom de «perfide Albion».

En 1709 à une conférence de La Haye, les ministres anglais avaient dit : « La France est trop concentrée, trop riche en ressources. Il faut lui faire tant de saignées, d’ouvertures et de diversions et l’affaiblir tellement qu’à peine le Roi puisse-t-il se faire entendre dans son Royaume »(*) En 1793, « le club des Jacobins reçoit ses impulsions par des agents anglais et prussiens, qui ont pris à tâche de travailler ce malheureux pays en dessous », écrit Grimm à Catherine II. Les agents anglais Clarkson et Oswald sont inscrits au club des Jacobins.

Il ne faut donc pas s’étonner que le 31 janvier 1793, l’Angleterre déclare la guerre à la France et forme la 1ère coalition. Ce n’est pas une guerre ordinaire si l’on peut employer ce terme, « mais une guerre d’extermination » déclare Pitt dans son discours aux Communes.

Tiré de : Les Catholiques et la révolution française de Renée Casin (Ed Résiac page 81 à 83)

(*) Cité par Albert Sorel : L’Europe et la Révolution française, tome III page382. Marquis de Courcy , La coalition de 1701.

  • le 31 janvier 1794 : massacre de Mouchamps, « œuvre » des colonnes infernales.

La colonne infernale du général Cordelier arrivée à Mouchamps met le feu au château et pendant l’incendie du château, massacre 200 personnes, au Parc Soubise, sur la commune de Mouchamps, “en haine de la religion”.

La colonne infernale Lachenay qui se dirige vers les Essarts, traverse Le Boupère, commune pourtant réputée patriote, et y tue deux cents habitants ; brûle le bourg et les fermes des environs ; puis fait de même à Rochetrejoux. Elle atteint alors Mouchamps. Les troupes bleues atteignent la cour du Parc-Soubise. Lachenay donne l’ordre d’incendier le château, d’aligner deux cents personnes capturées en cours de route, et de les fusiller.

A la fin des années 50, une plaque commémorative a été posée et bénie par monseigneur Cazaux, alors évêque de Luçon, en souvenir des martyrs, qui furent tués ici pour que « règne » la république en France.

Le témoignage d’un jeune garçon de 8 ans, Pierre Mérit, est parvenu jusqu’à nous :

« Nous étions mon frère et moi, à pêcher des verdons sur les bords du Lay, quand nous fûmes saisis par des soldats. On nous mena au milieu d’une troupe de pauvres gens de tout âge, marchant deux à deux, comme des moutons. Je reconnus beaucoup de mes parents et de mes amis […] Arrivé dans la cour du Parc, je vis des bleus mettre le feu au château. Pendant que le château brûlait, les soldats nous placèrent sur deux rangs, et tirèrent sur tout le monde à bout portant. Ma cousine tomba près de moi ; et quand il ne resta plus que deux ou trois enfants qui avaient été manqués, le chef cria : “C’est assez !” Alors j’ai été sauvé. »

Le comte de Chabot décide, à son retour d’exil, de conserver les ruines du château du Parc-Soubise en l’état, pour se souvenir de ce jour funeste. Seule la toiture a été refaite, afin de préserver les vieux murs et les boiseries. Ce château a en effet vu passer dans ses murs, Henri de Navarre, futur Henri IV, Roi de France.

  • le 31 janvier 1888 : décès, à 72 ans, de Saint Jean Don Bosco, prêtre italien, éducateur de la jeunesse, canonisé en 1934.

Jean Bosco, né le 16 août 1815, est le fondateur en 1859 de l’ordre des Salésiens. Il consacre sa vie à l’instruction et à l’éducation des jeunes garçons non fortunés. L’Église catholique l’a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.

Il est aussi célèbre pour son songe prophétique qui a lieu le 30 mai 1862, songe dit des « Trois Blancheurs ».

Il voit la mer, et là, rangés en bataille, des vaisseaux innombrables remplis d’armes de toutes sortes, livrant bataille à un grand et majestueux vaisseau représentant l’Eglise.

Soudain, apparaissent deux colonnes : l’une, la plus grande, porte une lumineuse hostie, et l’inscription: “Salut des croyants”. L’autre, où sont gravés les mots: “Secours des Chrétiens”, est surmontée d’une statue de la Vierge Immaculée, avec un chapelet.

L’assaut tourne à l’avantage des agresseurs, mais le Pape, en blanc lui aussi, à la proue du grand vaisseau, convoque par deux fois les capitaines des vaisseaux auxiliaires afin de délibérer des décisions à prendre. Il est finalement frappé à mort, mais son successeur obtient la victoire en amarrant solidement le Vaisseau aux deux Colonnes.

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des “Trois Blancheurs”, reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.

Ainsi décrit-il sa vision :

« J’ai vu une grande bataille sur la mer : le navire de Pierre, piloté par le Pape et escorté de bateaux de moindre importance, devait soutenir l’assaut de beaucoup d’autres bâtiments qui lui livraient bataille. Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis. Mais au milieu de la mer, j’ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l’Eucharistie- et sur l’autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : « Auxilium christianorum. »

Le navire du Pape n’avait aucun moyen humain de défense. C’était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.

La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d’une tempête de coups. Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites, s’engage une lutte corps à corps. Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent. Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »

Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862. C’est seulement le matin suivant qu’il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l’Eglise; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des chrétiens- et l’Eucharistie. »

Tiré du site MariedeNazareth.com: http://www.mariedenazareth.com

  • le 31 janvier 2003 : condamnée pour avoir euthanasié ses patients.

La cour d’assises des Yvelines condamne l’infirmière Christine Malèvre à dix ans de réclusion criminelle pour avoir euthanasié six de ses patients, à l’hôpital de Mantes-la-Jolie entre 1997 et 1998. Ayant fait appel, en octobre, sa peine sera alourdie de deux ans supplémentaires.

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