Partager cet article

C'est arrivé un...

C’est arrivé un 26 novembre…

C’est arrivé un 26 novembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum.

Rappelons-nous :

  • le 26 novembre : saints du jour français ou de France.
    • Bx Ponce de Faucigny, abbé d’Abondance († 1178)

Le bienheureux Ponce de Faucigny, qui fut abbé d’Abondance, mais se démit de sa charge pour vivre et mourir comme un simple religieux meurt au monastère des chanoines réguliers de Sixt en Savoie, en 1178.

  • Bse Delphine, épouse de saint Elzéar (1283-1360)

Elzéar et Delphine se marient alors qu’il n’a que treize ans et elle quinze ans. Ils mènent ensemble une vie de couple basée sur la prière et la pénitence.

En 1308, ils deviennent les vassaux de Robert le Sage, roi de Naples. Celui-ci a tellement confiance en Elzéar qu’il lui confie, en 1323, la charge de demander la main d’une princesse française pour son fils. Il meurt à Paris au cours de sa mission.

Delphine passe les vingt premières années de son veuvage auprès de la reine Sanchie, sur la demande de celle-ci. Mais à la mort de cette dernière, en 1343, elle se retire dans sa Provence natale.

Elle meurt dans la pauvreté à Apt (Vaucluse), où son corps est enseveli dans la cathédrale, à côté de celui de son mari.

  • le 26 novembre 399 : mort du pape saint Sirice.
  • le 26 novembre 579 :élection du pape Pelage II.
  • le 26 novembre 1580 :signature de la paix de Fleix. Ok

C’est au château de Fleix que le duc d’Anjou et Henri de Navarre signent le traité mettant fin à la septième guerre de religion. Il confirme le traité de Bergerac, de 1577. L’équilibre entre les forces catholiques et protestantes est retrouvé. Cette septième guerre, est aussi appelée “guerre des Amoureux”, car elle a été déclenchée par les amours de Marguerite de Valois, dite la reine Margot.

  • le 26 novembre 1687 :le Parthénon endommagé par une explosion.

Transformé en église, puis en mosquée, sans jamais subir de grandes modifications, le site de l’Acropole est demeuré en très bon état pendant deux millénaires. Mais en ce jour, la guerre fait rage entre Vénitiens et Ottomans qui sont alors maîtres des lieux. Retranchés sur le site, ces derniers ont stocké de la poudre dans le Parthénon. Un boulet vénitien atteint le bâtiment qui explose. Ce qui restait du toit tombe définitivement comme le haut des colonnes et la partie sud. Un millénaire plus tôt la statue d’Athéna avait été emmenée, tandis que 150 ans plus tard les Anglais pilleront littéralement les sculptures.

  • le 26 novembre 1755 :la place royale, Place Stanislas est inaugurée à Nancy.
  • le 26 novembre 1792 :à la Convention, Brissot prononce un discours belliqueux :

“Nous ne pourrons être tranquilles que lorsque l’Europe, et toute l’Europe, sera en feu”.

  • le 26 novembre 1812 :début du franchissement de la Bérézina.

Du 26 au 29 novembre 1812, se déroula le dernier acte de la Campagne de Russie. Napoléon apprend que les ponts de Borisov, enjambant la Bérézina sont aux mains des Russes. L’Empereur ordonne alors un important mouvement de troupes au Maréchal Oudinot devant la petite ville de Borisov afin de tromper l’amiral russe Tchitchakov, puis charge le Général du génie Eblé de construire dans l’urgence deux ponts au gué de Studianka. Le passage des troupes s’effectue alors dans des conditions météo extrêmes: Trois batailles se déroulent autour des ponts. A Borisov, le Général Partouneaux et sa division se heurtent à Tchitchakov. Le Général Doumerc et sa cavalerie effectuent des charges héroïques sur la rive opposée de Studianka à Brill; enfin le dernier combat se situe aux abords même du gué de Studianka.

Les 25 000 hommes qui constituaient le noyau dur de l’armée sont sauvés mais il fallut abandonner aux mains de l’ennemi autant de blessés et une très grande quantité de bagages. Le 26 novembre 1812, 9300 combattants passèrent sur l’autre rive; le 27 novembre, de nombreux corps d’armée passent devant l’Empereur en personne. Etonnamment, les Russes ne se sont pas encore montrés. La Division Partouneaux capitule le 28 novembre à l’aube. D’un point de vue stratégique, la Bérézina peut être considérée comme une victoire française puisque l’armée russe échoua dans son objectif de bloquer les français à l’est.

Les forces en présence :

Français : environ 40 000 hommes.

Russes: 84 000 hommes.

Pertes francaises: 2000 tués 7000 à 10 000 prisonniers plus la division Partouneaux, soit 4000 tués, blessés et prisonniers.

Pertes Russes: Environ 10 000 tués et blessés et 3000 prisonniers faits sur la rive droite.

  • le 26 novembre 1903 :le ministère de la Justice enregistre la requête de Dreyfus (révision du procès de Rennes).
  • le 26 novembre 1965 :premier satellite français dans l’espace.

La fusée française “Diamant” est lancée d’Hammaguir, dans le désert du Sahara algérien, et place sur orbite la capsule A-1 (aussi appelé Astérix, 1er satellite français). La France devient dès lors la 3ème puissance spatiale mondiale. D’un poids de 42 kilos, Astérix fonctionnera jusqu’au 26 août 1968, après avoir effectué plus de 1400 révolutions autour de la terre.

  • le 26 novembre 1966 :inauguration de l’usine marémotrice de la Rance.
  • le 26 novembre 1983 :publication de la réponse de la Congrégation pour la doctrine de la Foi concernant la maçonnerie.

Réponse de la Sainte Congrégation pour la doctrine de la Foi aux médias qui ont vite souligné que le nouveau code canonique ne condamne plus la maçonnerie et n’y fait même plus allusion.

La réponse souligne que l’absence de condamnation est due aux critères adoptés dans la rédaction et que c’est aussi le cas de d’autres associations dont le nouveau code ne parle pas. Toutes ces associations y compris la maçonnerie sont incluses dans des catégories plus larges. Le jugement négatif de l’Eglise sur la maçonnerie demeure inchangé, parce que leurs principes et fondements sont toujours aussi inconciliables avec la doctrine de l’Eglise. L’appartenance à ces associations est toujours interdite sous peine d’excommunication.

La Congrégation pour la doctrine de la Foi en profite pour rappeler que les évêques n’ont pas autorité pour se prononcer sur la nature maçonnique d’une association.

« …Le jugement négatif de l’Eglise sur la franc-maçonnerie demeure donc inchangé, parce que ses principes ont toujours été considérés comme incompatibles avec la doctrine de l’Eglise ; c’est pourquoi il reste interdit par l’Eglise de s’y inscrire. Les catholiques qui font partis de la franc-maçonnerie sont en état de péché grave et ne peuvent s’approcher de la Sainte Communion.

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas la faculté d’émettre sur la nature des associations de la franc-maçonnerie un jugement qui entraînerait une dérogation à ce qui est mentionné ci-dessus, conformément à l’esprit de la Déclaration du 17 février 1981 de cette même S. Congrégation. »

Joseph Card. RATZINGER, Préfet

Cité par Renée Casin dans Précis de l’Histoire de l’Eglise (éditions Résiac, page 101).

Voir la chronique du 17 février.

Partager cet article

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services