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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 26 juillet…

C’est arrivé un 26 juillet…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 juillet : fête de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, patronne de la Bretagne.
    • le 26 juillet : saints du jour français ou en France.
      • St Austinde : évêque d’Auch († 1068)

À Auch en Aquitaine, l’an 1068, saint Austinde, évêque. Grâce à son action, l’église cathédrale fut construite, les mœurs du peuple redressées, la maison de Dieu édifiée.

    • Bx Marcel Gaucher Labigne, Bx Pierre-Joseph Le Groing : prêtres et martyrs († 1794)

Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, les bienheureux Marcel Gaucher Labigne de Reignefort et Pierre-Joseph Le Groing de la Romagère, prêtres et martyrs. Le premier, du diocèse de Limoges, le second, de Bourges, furent arrêtés, sous la Révolution française, à cause de leur sacerdoce et déportés dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier, où ils moururent du scorbut.

    • BBses Marie-Marguerite et 4 compagnes : religieuses et martyres († 26 juillet 1794)

Durant les troubles de la Révolution, 29 religieuses chassées de leurs couvents avaient trouvé refuge dans une maison de Bollène. Là, depuis dix-huit mois, elles partageaient une vie de prière et de totale pauvreté. Elles furent arrêtées en avril 1794 pour avoir refusé de prêter le serment de liberté-égalité exigé par la municipalité et que leur conscience réprouvait. Elles furent incarcérées le 2 mai à Orange, dans la prison de la Cure, près de la cathédrale, où étaient déjà détenues 13 autres consœurs.

Les religieuses s’organisèrent en communauté et passaient leur temps à prier. Elles furent condamnées à mort par la Commission populaire qui siégeait dans l’actuelle chapelle Saint-Louis, et transférées au Théâtre antique en attendant d’aller à la guillotine dressée sur le cours Saint-Martin. Trente-deux d’entre elles furent exécutées (16 ursulines, 13 sacramentines, 2 cisterciennes et 1 bénédictine).

Le 6 juillet : Sœur Marie-Rose, bénédictine de Caderousse (Suzanne Deloye, née à Sérignan en 1741) ;

le 7 juillet : Sœur Iphigénie, sacramentine de Bollène (Suzanne de Gaillard, née à Bollène en 1761) ;

le 9 juillet : Sœur Sainte-Mélanie, ursuline de Bollène (Madeleine de Guilhermier, née à Bollène en 1733) et Sœur Marie-des-Anges, ursuline de Bollène (Marie-Anne de Rocher, née à Bollène en 1755) ;

le 10 juillet : Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Bollène (Gertrude d’Alauzier, née à Bollène en 1757) et Sœur Agnés, ursuline de Bollène (Sylvie de Romillon, née à Bollène en 1750) ;

le 11 juillet : Sœur Sainte-Pélagie, sacramentine de Bollène (Rosalie Bès, née à Beaume-du-Transit en 1753), Sœur Saint Théotiste, sacramentine de Bollène (Elisabeth Pélissier, née à Bollène en 1741), Sœur Saint-Martin, sacramentine de Bollène (Claire Blanc, née à Bollène en 1742) et Sœur Sainte-Sophie, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marguerite d’Albarède, née à Saint-Laurent-de-Carnols en 1740) ;

le 12 juillet : Sœur Rose, sacramentine de Bollène (Thérèse Talieu, née à Bollène en 1746), Sœur du Bon-Ange, converse sacramentine de Bollène (Marie Cluse, née à Bouvantes en 1761), Sœur Marie de Saint-Henri, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Marguerite de Justamond, née à Bollène en 1746) et Sœur Saint-Bernard, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Jeanne de Romillon, née à Bollène en 1753). 

le 13 juillet : Sœur Madeleine, sacramentine de Bollène (Elisabeth Verchières, née à Bollène en 1769), Sœur Marie-de-l’Annonciation, sacramentine de Bollène (Thérèse Faurie, née à Sérignan en 1770), Sœur Saint-Alexis, sacramentine de Bollène (Andrée Minutte, née à Sérignan en 1740), Sœur Saint-François, ursuline de Bollène (Marie-Anne Lambert, née à Pierrelatte en 1742) et Sœur Sainte-Françoise, converse ursuline de Carpentras (Marie-Anne Depeyre, née à Tulette en 1756), Sœur Saint-Gervais, supérieure des ursulines de Bollène (Anastasie de Roquard, née à Bollène en 1749) ;

le 16 juillet : Sœur Aimée, sacramentine de Bollène (Rose de Gordon, née à Mondragon en 1733), Sœur Marie-de-Jésus, sacramentine de Bollène (Thérèse Charrensol, née à Richerenches en 1758), Sœur Saint-Joachim, converse sacramentine de Bollène (MarieAnne Béguin-Royal, née à Bouvantes en 1736), Sœur Saint-Michel, converse ursuline de Bollène (Marie-Anne Doux, née à Bollène en 1738), Sœur Saint-André, converse ursuline de Bollène (Marie-Rose Laye, née à Bollène en 1728), Sœur Madeleine, ursuline de Pernes (Dorothée de Justamond, née à Bollène en 1743) et Sœur du Coeur-de-Marie, cistercienne de Sainte-Catherine d’Avignon (Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1754) ;

le 26 juillet : Sœur Saint-Augustin, sacramentine de Bollène (Marie-Marguerite Bonnet, née à Sérignan en 1719), Sœur Saint-Basile, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Anne Cartier, née à Livron en 1733), Sœur Catherine, ursuline de Pont-Saint-Esprit (Marie-Madeleine de Justamond, née à Bollène en 1724), Sœur Claire, ursuline de Bollène (Claire Dubas, née à Laudun en 1727) et Sœur du Cœur-de-Jésus, supérieure des ursulines de Sisteron (Elisabeth de Consolin, née à Courthézon en 1736).

Elles montèrent toutes joyeusement à l’échafaud, chantant et priant pour leurs persécuteurs qui admiraient leur courage : « Ces bougresses-là meurent toutes en riant». Les dix autres religieuses détenues furent sauvées par la chute de Robespierre, le 28 juillet, et libérées en I795.

Les corps des martyres furent jetés dans des fosses communes, dans le champ Laplane (à Gabet), situé à 4 kilomètres de la ville, au bord de l’Aygues, et une chapelle y fut bâtie en 1832.

Les 32 religieuses ont été béatifiées par le pape Pie XI le 10 mai 1925.

  • le 26 juillet 1340 : victoire de Saint-Omer.

Philippe VI de Valois vient de perdre sa flotte à la bataille de l’Écluse, face à la flotte anglaise d’Édouard III Plantagenêt. Ce dernier, allié aux Flamands renverse le Comte de Flandre Louis Ier, vassal du Roi de France. Robert III d’Artois, autre grand du Royaume, trahit son Roi pour rejoindre Édouard III. Les nouveaux alliés décident de s’emparer de Saint-Omer tenue par les Français.

Alors que Philippe VI met du temps à rassembler son Ost, les Français commandés par Jean Ier d’Armagnac et Eudes IV de Bourgogne patientent derrière les murailles de la ville. Une sortie est faite et tourne à l’avantage des Français qui font un carnage dans le camp flamand. La bataille de Saint-Omer, aussi appelée ou «Besoignerie» de Saint-Omer, aurait pu être une victoire totale des Français, si Jehan d’Armagnac avait su mieux organiser ses forces.

  • le 26 juillet 1471 : décès du pape Paul II.

    Pietro Barbo est le 211ème Pape de l’Église catholique, il devient prêtre alors que son oncle maternel devient pape sous le nom d’Eugène IV. Evêque de Cervia et Vincenza, il reçoit la barrette de cardinal des mains de son oncle en 1440 à l’âge de 23 ans. Il meurt après sept ans de pontificat.

    • le 26 juillet 1488 : début de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, près de Rennes.

Le combat a lieu entre les armées bretonne et française. La première se met en place le 26 et attend deux jours. La victoire française, deux jours plus tard est le début du rattachement du duché de Bretagne au Royaume de France, puisqu’entre autres conséquence, la future duchesse Anne doit épouser le Roi de France. Voir la chronique du 28 juillet.

  • le 26 juillet 1547 : Henri II est sacré Roi de France en la Cathédrale de Reims.

A l’occasion du sacre d’Henri II, l’archevêque de Reims Charles de Lorraine s’entretient avec le Roi de son désir d’ouvrir à Reims une université et reçoit son approbation. Voir les chroniques du 31 mars, du 15 mai et du 10 juillet.

  • le 26 juillet 1605 : rassemblement des protestants français à Châtellerault, malgré les ordres du Roi Henri IV.
  • le 26 juillet 1663 : Louis XIV annexe Avignon et le Comtat Venaissin.

C’est la première, mais pas la dernière fois.

  • le 26 juillet 1697: lettre de Louis XIV, au pape Innocent XII pour lui demander de trancher sur la doctrine de l'”Explication des maximes des saints” de Fénelon.

Voir la chronique du 29 janvier.

  • le 26 juillet 1757 : bataille de Hastenbeck.

Le maréchal d’Estrées bat les Anglais de Cumberland à Hastenbeck (Allemagne).En avril 1757, la France traverse le Rhin et entre en Hanovre, alliée de la Prusse et de la Grande-Bretagne dans la Guerre de Sept ans. Cette invasion se solde par une victoire française ce jour à la bataille de Hastenbeck. La campagne s’achève par la convention de Klosterzeven et l’occupation de la totalité de Hanovre par les troupes françaises.

  • le 26 juillet 1758 : reddition de la Forteresse de Louisbourg.

Après 46 jours de siège et 9 000 boulets de canon tirés par les troupes britanniques contre le Fort français de Louisbourg, en Nouvelle-Écosse, les assiégés se rendent. La garnison française se voit accorder tous les honneurs de la guerre et sort de la citadelle en armes et au son des tambours. Les Français récupèrent le fort trois ans plus tard avec le Traité d’Aix-la-Chapelle pour le perdre à nouveau et pour toujours en 1758.

  • le 26 juillet 1793 : au nom des droits de l’homme, Barère prône l’incendie et le massacre de la Vendée.

«Détruisez la Vendée ; voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la République. C’est là qu’il faut frapper.»

François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs (Editions de Chiré page 79)

  • le 26 juillet 1830 : publication des Quatre Ordonnances de Saint Cloud de Charles X.

Voir la chronique de la veille

  • le 26 juillet 1891 : la France annexe Tahiti.
  • le 26 juillet 1925 : création des chambres de métiers en France.
  • le 26 juillet 1929 : Alain Gerbault boucle le premier tour du monde à la voile en solitaire.
  • le 26 juillet 1956: la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis bloquent les avoirs égyptiens.

Le premier ministre anglais Eden déclare aux Communes que la Grande Bretagne n’acceptera jamais le contrôle d’une seule puissance sur le canal de Suez.

  • le 26 juillet 1995 : vote de la loi d’amnistie présidentielle.

Le législateur exclut du bénéfice de cette loi, sous prétexte d’équilibre, à la fois « les sauveteurs » et les condamnés pour pratique « hors norme »  de l’avortement.

François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs page 437

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