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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 26 janvier…

C’est arrivé un 26 janvier…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 janvier 456 : le général Alain Aspar fait proclamer empereur l’officier thrace, Léon Ier à Constantinople.
  • le 26 janvier 1412 : rétablissement de la prévôté des marchands à Paris.

Au Moyen Âge, les marchands s’associent et chargent un prévôt de faire appliquer leur règlement. La corporation, détentrice depuis 1170, du monopole de l’approvisionnement par voie fluviale, constitue peu à peu la municipalité de Paris, sans avoir été investie par le Roi. Saint-Louis décide de la réformer : les jurés des marchands de l’eau deviennent des échevins et leur chef prend le titre de « prévôt des marchands de Paris ». Ainsi, en 1263, la Hanse des marchands de l’eau élit une première municipalité avec à sa tête, Évrard de Valenciennes, assisté de quatre échevins.

Le rôle politique du prévôt grandit avec le temps en raison de ses liens avec la bourgeoisie parisienne. L’élection du prévôt des marchands et des échevins a lieu le 16 août, pour deux ans non renouvelables. L’élection est reportée en 1590 à cause du siège de la ville par Henri IV.

Après la révolte des Maillotins, la prévôté est supprimée et unie à la prévôté de Paris ; Rétablie en 1412, la prévôté est alors subordonnée au Roi. Les prévôts sont donc recrutés parmi les officiers royaux. Le dernier prévôt des marchands, Jacques de Flesselles, est assassiné le 14 juillet 1789 par les révolutionnaires qui prennent l’Hôtel de ville.

  • le 26 janvier 1611 : Sully quitte le gouvernement.

En désaccord avec la politique pro espagnole menée par Marie de Médicis, Sully quitte sa charge de surintendant des Finances, mais continue de participer au Conseil. C’est Concini qui lui succède. A 52 ans, Sully qui est à la tête des finances de la France depuis 1598, conserve son titre de gouverneur du Poitou et reçoit une indemnité de 300 000 livres.

  • le 26 janvier 1720 : traité de Madrid.

Le traité de Madrid du 26 janvier 1720 stipule que Charles VI doit se détourner de la couronne d’Espagne et reconnaît que l’infant Don Carlos est le suzerain des duchés de Parme et de Toscane. Philippe V d’Espagne, quant à lui, dit adieu au trône de France et retire ses troupes de Sardaigne et de Sicile.

  • le 26 et 27 janvier 1789 : manifestations bretonnes à la fin des « Etats de Bretagne ».

A Rennes, des bagarres opposent des nobles à des jeunes roturiers à la fin de la session des «États de Bretagne» qui a vu la noblesse refuser en bloc le programme de réformes présenté par le Tiers-État.

  • le 26 janvier 1802 : Bonaparte est élu président de la République italienne, nouveau nom donné à la République cisalpine.
  • le 26 janvier 1812 : après la prise de Valence, le 6, la Catalogne est annexée à l’Empire.
    • le 26 janvier 1854 : saint Bosco fonde l’ordre des Salésiens à Turin.

En 1854, le prêtre italien, saint Jean Bosco fonde l’oratoire Saint-François de Sales qui a pour but d’aider les jeunes enfants pauvres. Son action pédagogique se développe et il s’entoure de prêtres éducateurs. Il fonde alors la Société de Saint François de Sales également appelée Congrégation des salésiens, à Turin. Sa mission est d’éduquer les jeunes en difficultés.

  • le 26 janvier 1859 : la France et la Sardaigne signent un traité d’alliance.

A la suite de l’entrevue de Plombières, Napoléon III et Camillo Cavour signent secrètement un traité d’alliance visant à chasser l’empire d’Autriche de l’Italie du nord. La guerre opposant la coalition franco-sarde à l’Autriche s’achèvera par la signature du traité de Zurich, les 10 et 11 novembre 1859. En contrepartie de son soutien, la France va récupérer le comté de Nice et le duché de Savoie. Cette décision est officialisée par la signature du traité de Turin le 24 mars 1860.

  • le 26 janvier 1871 : l’armistice entre la Prusse (Bismarck) et la France (Favre) est signé à Versailles :

La France perd l’Alsace et une partie de la Lorraine, sans compter les très importantes indemnités de guerre, qu’elle doit payer.

  • le 26 janvier 1938: aurore boréale ou signe du Ciel ?

Dans la nuit du 25 au 26 janvier 1938 a lieu un phénomène étrange : une lumière inconnue illumine le ciel d’une grande partie de l’Europe, sensiblement au-dessus des pays touchés par la seconde guerre mondiale.

Dans son troisième mémoire, sœur Lucie avait dit :  « Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne qu’il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l’Eglise et le Saint-Père. » Or la deuxième guerre mondiale a officiellement commencé le 1er septembre 1939, date de l’invasion de la Pologne ; mais tous les historiens s’entendent à dire que, dans la pratique, elle a réellement commencé avec l’annexion de l’Autriche, le 12 mars 1938, c’est-à-dire six semaines après l’embrasement du ciel.

De son couvent de Tuy en Espagne, Sœur Lucie a aussi transmis une lettre à l’évêque de Leiria, le 8 août 1941, dans laquelle elle mentionne : « Votre Excellence n’ignore pas qu’il y a quelques années, Dieu s’est manifesté par un signe du ciel, désigné habituellement par les astronomes sous le nom d’aurore boréale. Si l’on étudie bien la question, on s’apercevra qu’étant donné la forme sous laquelle ce signe est apparu, il ne s’agissait pas et il ne pouvait s’agir d’une aurore de ce genre : quoi qu’il en soit, il a plu à Dieu de me faire comprendre de cette manière que le poids de Sa Justice était sur le point de s’appesantir sur les nations coupables, et de m’inciter ainsi à demander avec insistance la Communion réparatrice des premiers samedis et la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. »

Mr Dufay, directeur de l’Observatoire de St-Genis-Laval, dans le Nouvelliste de Lyon précise : Le spectacle dont nous venons d’être témoins est curieux. Il s’agit d’une aurore boréale à haute altitude, phénomène fort rare sous nos latitudes, particularisée cette fois par la lumière rouge provoquée par des raies d’émission d’oxygène et d’azote d’une composition spectrale particulière. Les aurores boréales sont en corrélation avec une tache qui passe à certaines époques au méridien centre du soleil. Ces phénomènes visibles dans le ciel ont lieu normalement 48h après le passage de la tache. Or les études que nous avons faites sur le soleil, au cours de ces derniers jours nous permettent d’affirmer qu’aucune ombre n’est passée sur l’astre central. Cette constatation rend le phénomène plus curieux encore, puisque les causes de l’aurore boréale que nous venons de constater ne subsistent pas. » L’explication aurore boréale est loin de faire l’unanimité des savants : Les aurores boréales ont pour particularité de se produire au pôle, ou dans les environs immédiats du pôle. Pas au Maroc ou en Grèce, ni même en France ! Partout on a été vivement frappé par la phase durant laquelle le phénomène évoquait, par sa vive couleur rouge, la lueur d’un gigantesque incendie.

  • le 26 janvier 1943 : fin de la Conférence de Casablanca.
  • le 26 janvier 1952 : première démonstration de l’ordinateur EDVAC.

L’Electronic Discrete Variable Automatic Computer, est un ordinateur électronique à variables discontinues. Cette démonstration a lieu aux Etats-Unis et non en France, mais elle concerne tout le monde.

  • le 26 janvier 1955 : Soustelle devient Gouverneur général, en Algérie.
  • le 26 janvier 1989 :« les fumées de Satan sont entrées dans l’Eglise », disait le pape Paul VI…

Cent-soixante-trois théologiens d’Allemagne fédérale, d’Autriche, des Pays-Bas et de Suisse publient une « déclaration de Cologne » mettant en cause la façon dont le pape Jean-Paul II dirige l’Église catholique romaine. Le document critique en particulier les choix du Souverain pontife dans la nomination des évêques, son « mépris des propositions des Églises locales », et la « façon inadmissible » dont il pratique l’enseignement, notamment sur le sujet de la régulation des naissances.

  • le 26 janvier 2000 : mise en examen de DSK.

Dominique Strauss-Kahn, déjà mis en cause en octobre ou novembre 1999 dans le cadre de l’affaire de la MNEF, a démissionné de son poste de Ministre de l’Économie. Il est maintenant mis en examen pour “complicité par instruction donnée et recel d’abus de biens sociaux” dans le cadre de l’affaire Elf, dans le volet dit des “emplois fictifs“.

7 ans plus tard cela n’empêche pas le président en fonction de le proposer pour le poste de directeur du FMI ! Mais tout se paie en ce bas monde !

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