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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 25 juin …

C’est arrivé un 25 juin …

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 25 juin 524 : bataille de Vézeronce, en Isère.

Défaite des Rois Francs Clodomir, Childebert Ier, Clotaire Ier et Thierry Ier, lors de la deuxième expédition menée contre les Burgondes (Bourguignons) et leurs alliés Ostrogoths. Clodomir Ier, Roi des Francs y est tué.

  • le 25 juin 841: bataille de Fontenay-en-Puisaye.

A la bataille de Fontenay-en-Puisaye, dans l’Auxerrois, les petits-fils de Charlemagne se disputent l’Empire de Charlemagne. Lothaire, héritier légitime, est vaincu par ses frères Louis le Germanique et Charles le Chauve. Il doit ensuite accepter le traité de Verdun de 843, par lequel Charles obtient la partie francophone et Louis la partie germanophone. Les territoires ainsi séparés par ce conflit sont les embryons de l’Allemagne, de la France et de l’Italie.

  • le 25 juin 1429 : Sainte Jeanne d’Arc écrit aux habitants de Tournai.

Lettre de Jeanne d’Arc aux habitants de Tournai – 25 juin 1429.

« Gentilz loiaux Franchois de la ville de Tournay, la Pucelle vous faict savoir des nouvelles de par dechà que en VIII jours elle a cachié les Anglois hors de toutez les places qu’ilz tenoient sur la rivire de Loire, par assaut ou aultrement ; où il en a eu mains mors et prinz, et lez a desconfis en bataille. Et croiés que le conte de Suffort (Suffolk), Lapoule (Pole) son frère, le sire de Tallebord (Talbot), le sire de Scallez (Scales), et messires Jehan Falscof (Falstolf) et plusieurs chevaliers et capitainez ont estéprinz, et le frère du comte de Suffort et Glasdas mors. Maintenés vous bien loiaux Franchois, je vous en pry, et vous pry et vous requiers que vous soiés tous prestz de venir au sacre du gentil roy Charles à Rains où nous serons briefment, et venésau devant de nous quand vous saurés que nous aprocherons.

   A Dieu vous commans, Dieu soit garde de vous et vous doinst sa grace que vous puissiés maintenir la bonne querelle du royaume de France. Escript à Gien le XXVe jour de juing. »

adresse: « Aux loiaux Franchois de la ville de Tournay. » (Procès, tome V, p. 125, tiré des Archives du Nord, nouvelle série, t. I, p. 520.)

  • le 25 juin 1569 : bataille de La Roche-l’Abeille.

La bataille de La Roche-l’Abeille a lieu au cours de la troisième guerre de Religion en France. Suite à l’assassinat du duc de Condé, Coligny mène les troupes protestantes et affronte le colonel général de l’armée royale, Philippe Strozzi. Les protestants bénéficient de la surprise, mais mal commandés, ils ne détruisent pas l’armée royale ; seul gain pour eux : la route du Sud et du Périgord est ouverte.

  • le 25 juin 1615 : première messe à Québec.

Comme le père récollet Denis Jamet, à Montréal la veille, le père Dolbeau célèbre une messe solennelle à Québec, suivie d’un Te Deum puis d’un feu d’artillerie. Les Récollets entreprennent la construction d’une résidence.

  • le 25 juin 1638 : première prise de possession des îles Mascareignes par la France.

Le 29 juin 1642, les Français prennent une seconde fois possession des îles Mascareignes au nom du Roi de France et la rebaptisent île Bourbon.

  • le 25 juin 1673 : mort de d’Artagnan, au siège de Maastricht.

Né vers 1611-1615 au Château de Lupiac, près d’Auch dans le pays d’Astarac (Gascogne), il sert à Paris au sein des Gardes Françaises, Corps d’élite chargé de la protection du Roi. Affecté à la Compagnie de Mousquetaires des Essarts près de Fontainebleau par Mr. de Tréville, il participe aux combats de la Guerre de Trente-Ans à Arras, Bapaume, Collioure et Perpignan. En 1660, il escorte Louis XIV à St-Jean-de-Luz lors de pour son mariage avec l’Infante d’Espagne Marie-Thérèse. Charles de Batz, sieur d’Artagnan, capitaine, lieutenant de la 1re Compagnie des mousquetaires du Roi, est tué au siège de Maastricht, lors de la Guerre de Hollande. Le mousquetaire, est gouverneur de Lille, poste qu’il n’apprécie guère, quand le Roi Louis XIV l’appelle pour la guerre de Hollande. Il rejoint le siège de Maastricht en 1673 et y trouve la mort, tué par une balle de mousquet qu’il reçoit dans la gorge. Louis XIV déclare alors :

«J’ai perdu d’Artagnan en qui j’avais la plus grande confiance et m’était bon à tout. » (voir la chronique du 15 avril)

  • le 25 juin 1786 : voyage Louis XVI en Normandie.

Le Roi visite l’emplacement du fort de Querqueville et le fort d’Artois. Il demande à ce qu’un navire, destiné à être brûlé pour le spectacle, soit vendu et que la recette soit redistribuée aux nécessiteux.

  • le 25 juin 1791 : le Roi Louis XVI est ramené au palais des Tuileries, placé sous la «surveillance du peuple».

Le peuple est tenu et contrôlé par· « l’armée » qui impose le silence aux spectateurs. Le cortège royal entre à Paris, dans un silence funèbre sur ordre de la Garde nationale. Le Roi est provisoirement suspendu de ses pouvoirs.

  • le 25 juin 1795 : Charette reprend la guerre pensant avoir été dupé à la Jaunaye.

Des deux cotés on ne cherche pas vraiment à améliorer la situation, la Convention souhaite en finir avec la Vendée et arrêter tous les chefs et les Vendéens cherchent un prétexte pour pouvoir reprendre les hostilités. Charette a reçu un courrier du comte d’Artois lui disant son admiration et son souhait de pouvoir le rejoindre pour partager ses périls et sa gloire.

La dénonciation du traité de La Jaunaye est officiellement due à l’arrestation de deux officiers de Charette les 19 et le 20 juin ainsi qu’au non versement des indemnités promises. Seule 200.000 livres ont été versées sur les 2 millions promis. Certains historiens parlent également d’une clause secrète concernant la remise du jeune Roi Louis XVII.

Charrette reprend le combat poussé à la fois par l’annonce du débarquement du comte d’Artois par celle de la mort de Louis XVII. Idem pour Stofflet en janvier, qui le fait à regret et sur ordre des princes. Mais la Vendée ayant la liberté religieuse ne les suit pas. Stofflet est fusillé en février 1796, et Charette en mars. Le génocide a fait en Vendée 117 000 morts sur 815 000 habitants, 10 000 maisons détruites sur 50 000. Il faut attendre Louis-Philippe pour que se mette en œuvre une nouvelle version de l’histoire, qui deviendra la version officielle jusqu’à notre époque. Avec la disparition des témoins, il est plus facile de persuader les Français de la justesse de la cause républicaine. Mais comme on est incapable d’expliquer le crime, on préfère le nier et le banaliser. Le mémoricide d’aujourd’hui vient achever le génocide.

  • le 25 juin 1804 : exécution de Georges Cadoudal.

Georges Cadoudal, le chef de chouannerie, refuse la grâce de Napoléon ; il est guillotiné place de Grève à Paris, après avoir prononcé la devise des insurgés vendéens : “Mourons pour notre Dieu et notre Roi”.

Fils de Louis Cadoudal et de Jeanne Le Bayon, Georges née le jour de l’an 1771 à Kerléano, petit village près d’Auray. Ce fils de meunier pense un moment entrer au séminaire, il fait ses études au Collège de Vannes. Lorsqu’en 1793, Danton et la Convention décrètent la levée en masse, Cadoudal refuse de se soumettre et participe à l’embrasement de la Bretagne royaliste. Il décide alors de rejoindre la Grande Armée Catholique et Royale de Vendée et se place sous les ordres de Stofflet.

En 1795, Cadoudal prend le commandement des chouans du Morbihan. Devenant commandant de la Division d’Auray, le Morbihan en compte onze, Cadoudal mène de nombreuses actions qui paralysent les Bleus dans tout l’Ouest du Morbihan. Toute cette partie du département est sous son contrôle. Cadoudal rejette le cessez-le-feu conclu La Mabilais et continue seul le combat.

Furieux et impuissant face à l’échec du débarquement de Quiberon, Cadoudal se replie avec ses hommes il reprend tout de même Sarzeau à la fin1795 et Locminé en avril 1796. Hoche le force à accepter la paix. Nommé Commandant de l’Armée Catholique et Royale du Morbihan par le Comte de Provence, le futur Louis XVIII, Georges Cadoudal reprend le combat le 4 septembre 1797.

En février 1799, Cadoudal est invité à Paris par le Premier Consul Bonaparte à signer une paix définitive. L’entrevue est un échec et la guerre reprend. Cadoudal participe à l’attentat de la rue Saint-Nicaise, dit de la Machine infernale. Si Bonaparte en sort sain et sauf, la bombe fait vingt-deux tués. Réfugié en Angleterre, il revient à Paris pour enlever le Premier Consul avec trois autres hommes : Joyaut, Burbant et Gaillard. C’est au cours de cette action qu’il est capturé.et jugé avec dix autres de ses amis. Le 25 juin 1804, il monte à l’échafaud. Voir les chroniques du 1 janvier et du 21 juin.

  • le 25 juin 1883 : début de l’expédition de Charles de Foucauld au Maroc.

Charles de Foucauld commence son l’expédition au Maroc. Ce jeune militaire français né en 1858, décide de démissionner de l’armée pour parcourir le territoire marocain en se faisant passer pour un juif. Il prépare minutieusement son périple depuis la Tunisie où il a retrouvé un camarade de Saint Cyr et de Saumur, Maurice Crété, démissionnaire de l’armée d’Afrique, qui s’est installé en Tunisie pour développer le pays. Ce pionnier moderne lui donne une mule que Charles de Foucauld utilise pour son périple.

« La situation au Maroc était dangereuse pour un chrétien ; effectuer seul une telle expédition sans moyens puissants… relevait du domaine de l’impossible, même si le sultan en donnait l’autorisation, ce qui était hautement improbable et n’aurait d’ailleurs pas servi à grand-chose. »

Tunisie, pour mémoire… de Yves Pagès (Editions Marmelades, pages 97)

Il finit le tour du pays le 23 mai 1884, et publie un livre en 1888, “Reconnaissance au Maroc”, dont les croquis topographiques serviront pour la pacification future du pays. Au contact du désert, il prend conscience du vide spirituel de sa vie. Il meurt assassiné en Algérie en 1916 devant son ermitage, il est béatifié en 2005.

  • le 25 juin 1928 : le président du Conseil Poincaré dévalue le Franc de 80% (abandon du franc germinal).
  • le 25 juin 1992 : Jean-Paul II approuve officiellement un nouveau catéchisme catholique.
  • le 25 juin 1982 : Jean-Loup Chrétien est le premier spationaute français sélectionné pour aller dans l’espace.

Il rejoint un programme spatial soviétique.

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