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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 24 octobre…

C’est arrivé un 24 octobre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 24 octobre 996 : mort du Roi Hugues 1er, dit Hugues Capet

Le Roi Hugues Capet meurt de la variole près de l’abbaye de St-Martin-de-Tours.

  • le 24 octobre 1360 : Jean II le Bon ratifie le traité de Brétigny, à Calais.

Si elle avait duré, la paix conclue en 1360 à Brétigny, puis confirmée la même année, à Calais entre Jean II le Bon, Roi de France, et Édouard III, roi d’Angleterre, aurait été pour la France une amputation sans précédent. Car depuis le traité de Verdun de 843, non seulement le royaume a conservé ses limites, mais il s’est agrandi.

Édouard III renonce au titre de Roi de France mais, outre la rançon de trois millions d’écus, il obtient, en toute souveraineté, la Guyenne, la Saintonge, l’Agenais, le Limousin, le Périgord, le Quercy et l’Angoumois : plus d’un tiers de sa superficie et de ses sujets. Mais le fils de Jean II, devenu Charles V, en 1369, rompt cet accord inique et humiliant et entame avec succès la reconquête des provinces perdues.

  • le 24 octobre 1428 : Guerre de Cent ans, la bataille d’Orléans.

Les Anglais prennent le fort des Tournelles devant Orléans. La situation de la ville va très vite devenir critique. Dernière grande place fidèle au « roi de Bourges », le Dauphin, si Orléans tombe, la monarchie française aura vécu. Mais Dieu veille et suscite l’intervention de Jeanne d’Arc.

  • le 24 octobre 1648 : les traités de Westphalie.

L’ordre « Westphalien » encore appelé le « Concert Européen » va régir les relations entre Etats jusqu’à la révolution.

Le 24 octobre 1648 sont publiés les traités de paix signés en Westphalie, à Osnabrück et Münster. Ils mettent fin à la guerre de Trente Ans. Ils sont signés en trois étapes. Le 30 janvier 1648, l’Espagne et les Provinces Unies signent un premier Traité à Münster pour mettre fin à la Guerre de Quatre-vingt-ans. Le 24 octobre, la France et le Saint-Empire signent l’autre Traité de Münster. La Suède fait de même avec l’Empire des Habsbourg à Osnabrück. Les traités ont été habilement négociés par le cardinal Mazarin, représentant la France. C’est en effet la première fois que se retrouvent autour d’une table de négociation les grands États d’Europe et que sont définies les relations entre les États dans le respect de la souveraineté de chacun.

La France est confirmée dans la possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, ainsi que de la plus grande partie de l’Alsace, à l’exception notable de Strasbourg que Louis XIV va annexer quelques années plus tard. L’équilibre politique qui en sort en réorganisant l’Europe centrale perdure jusqu’à la Révolution française, 150 ans plus tard. C’est la folie révolutionnaire et impériale qui remet tout en cause en créant les conditions de l’unification de l’Allemagne absente de tout rôle politique en Europe jusqu’à l’arrivée de Bismarck.

Pour le Roi Louis XIV, les principes de Westphalie sont : « le Repos de la Chrétienté».

  • le 24 octobre 1681 : le Roi Louis XIV fait son entrée à Strasbourg.

Après avoir réussi, le 30 septembre, à investir Strasbourg sans avoir eu à combattre, le 24 octobre, le Roi-Soleil, âgé de 43 ans et à l’apogée de sa gloire, entre dans la ville. Les privilèges et les institutions de la ville sont confirmés. La liberté de culte est garantie, mais la cathédrale rendue aux catholiques.

On fait frapper une médaille qui commémore l’événement. Elle a pour légende «Clausa Germanis Gallia» (la Gaule fermée aux Germains)…

  • le 24 octobre 1690 : victoire française à la bataille de Québec.

Grace à l’action du Marquis de Frontenac, les Anglais échouent à conquérir Québec. Frontenac repousse l’offre de reddition de l’émissaire anglais par cette réplique célèbre :

« La seule réponse que je ferai à votre général viendra de la bouche de mes canons et du feu de mes mousquets; qu’il apprenne que ce n’est pas de la sorte qu’on envoie sommer un homme comme moi ; qu’il fasse du mieux qu’il pourra de son côté, comme je ferai du mien »

Voir la chronique du 16 octobre.

Le 18 octobre 1690, et pendant deux jours, les 2000 Anglo-américains bombardent la ville. Les 23 et 24 octobre 1690, les Anglais négocient l’échange de prisonniers et lèvent l’ancre. Québec se souvient: ce jour est la fête annuelle de Notre-Dame-des-Victoires

  • le 24 octobre 1902 : Bertillon inventeur de la police scientifique.

Ce jour là, Alphonse Bertillon démontre pour la première fois l’utilité des empreintes digitales en criminologie… Il utilise le premier cette technique dactyloscopique, de comparaison des empreintes digitales pour confondre Henri-Léon Scheffer, assassin d’un domestique au cours d’un cambriolage.

  • le 24 octobre 1916 : avancée française décisive à Verdun.

Les Français, bénéficiant de l’initiative depuis le mois d’août, lancent une vaste offensive pour reprendre les forts de Vaux et de Douaumont. Le front s’étend sur sept kilomètres et l’effort s’avère efficace. Les troupes françaises du groupement Mangin reprennent, en 4h, le fort de Douaumont.

  • le 24 octobre 1929 : « Jeudi noir » à Wall Street.

Ce jour est un « Jeudi noir » à la bourse de Wall Street, à New York. La crise boursière, due à une spéculation sur les titres, débouche sur une crise du crédit et entraîne le monde entier dans une crise économique sans précédent. Les actions perdent en quelques jours 43% de leur valeur. Les experts se veulent confiants. Ils assurent qu’un effondrement de la Bourse ne peut pas affecter «l’économie réelle». Le président des États-Unis proclame quant à lui que «la prospérité est au coin de la rue».

  • le 24 octobre 1945 : création de l’ONU, ratification et entrée en vigueur de la Charte.
  • le 24 octobre 1945 : création de la G.L.F.F sous l’appellation de « Union maçonnique féminine»
  • le 24 octobre 1994 : Edouard Balladur assiste à une tenue blanche fermée au Grand Orient de France.

Cela se passe au siège de l’obédience, 16 rue Cadet à Paris, sous la présidence du grand maître Patrick Kessel, lequel déclare avant de laisser son siège à son successeur :

« Nous n’avons pas pris la défaite de la gauche pour la défaite du GoF ! Aujourd’hui ? Eh bien nous avons toujours un gouvernement républicain. Cette droite là ne nous gène pas au contraire ! »

Le même jour a lieu l’occupation d’une centre d’avortement à Grenoble avec, pour la première fois, la participation d’un abbé mitré, Dom Gérard Calvet.

Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs (Editions de Chiré pages 418)

(Voir les chroniques du 10 novembre, du 6 décembre, du 10 juin et du 4 juillet.)

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