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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 22 mars…

C’est arrivé un 22 mars…

« Parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir… » (Maréchal Foch)

« Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir.”» (Maréchal Foch)

Alors rappelons-nous :

  • le 22 mars 1312 : fulmination par le pape Clément V de la bulle pontificale Vox in excelso qui ordonne l’abolition définitive de l’Ordre du Temple.

Elle est rendue publique le 3 avril, date retenue pour la dissolution de l’ordre du Temple.

  • le 22 mars 1421 : victoire franco écossaise sur les Anglais à Vieil-Baugé, en Anjou.

En 1421, sous l’impulsion d’Yolande d’Aragon, Charles VII renouvelle l’Auld Alliance avec le Royaume d’ Écosse et fait voter un impôt par le Parlement de Toulouse pour relancer la guerre contre le Roi d’Angleterre Henri V. Les hommes d’armes écossais sont acheminés par navires jusqu’à La Rochelle.

Les deux armées s’affrontent à Baugé, où les 5000 Français et Ecossais bénéficient d’une supériorité numérique écrasante et des imprudences et fautes de commandement du Duc de Clarence, le frère du roi d’Angleterre Henri V de Lancastre. Le duc est compté parmi les morts ainsi que nombre de nobles anglais.

Pour les Français c’est la revanche d’Azincourt.

  • le 22 mars 1429 : Jeanne d’Arc adresse une lettre aux Anglais.

 ” …Je suis venue de par Dieu, le Roi du Ciel, pour vous bouter hors de France… “.

Voici un extrait du le discours de Benoit XVI lors de l’audience générale du 26 janvier 2011 à Rome :

Le 22 mars 1429, Jeanne dicte une importante lettre au roi d’Angleterre et à ses hommes qui assiègent la ville d’Orléans. Sa proposition est une véritable paix dans la justice entre les deux peuples chrétiens, à la lumière des noms de Jésus et de Marie, mais elle est rejetée, et Jeanne doit s’engager dans la lutte pour la libération de la ville, qui advient le 8 mai. L’autre moment culminant de son action politique est le couronnement du roi Charles VII à Reims, le 17 juillet 1429. Pendant toute une année, Jeanne vit avec les soldats, accomplissant au milieu d’eux une vraie mission d’évangélisation. Nombreux sont leurs témoignages sur sa bonté, son courage et son extraordinaire pureté. Elle est appelée par tous et elle-même se définit comme «la pucelle», c’est-à-dire la vierge.”

Et voici sa lettre en vieux françois :

†   JHESUS MARIA  †

« Roy d’Angleterre, et vous, duc de Bedfort, qui vous dictes régent le Royaume de France ; vous Guillaume de la Poule, conte de Sulfork ; Jehan, sire de Talebot; et vous, Thomas, sire d’Escales, qui vous dictes lieutenant dudit duc de Bedfort, faictes raison au roy du ciel ; rendez à la Pucelle qui est cy envoiée de par Dieu, le Roy du ciel, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ci venue de par Dieu pour réclamer le sanc royal. Elle est toute preste de faire paix, se vous lui voulez faire raison, par ainsi que France vous mectrés jus, et paierez ce que vous l’avez tenu. Et entre vous, archiers, compaignons de guerre, gentilz et autres qui estes devant la ville d’Orléans, alez vous ent en vostre païs, de par Dieu ; et ainsi ne le faictes, attendez les nouvelles de la Pucelle qui ira vous voir briefement à vos bien grand domaiges. Roy d’Angleterre, se ainsi ne le faictes, je suis chief de guerre, et en quelque lieu que je actaindray vos gens en France, je les en ferai aler, veuillent on non veuillent, et si ne vuellent obéir, je les ferai tous occire. Je suis cy envoiée de par Dieu, le Roy du ciel, corps pour corps, pour vous bouter hors de toute France. Et si vuellent obéir, je les prandray à mercy. Et n’aiez point en vostre oppinion, quar vous ne tendrez point le royaume de France, Dieu, le Roy du ciel, filz sainte Marie ; ainz le tendra le roy Charles, vrai héritier ; car Dieu le Roy du ciel, le veult, et lui est révélé par la Pucelle, lequel entrera à Paris à bonne compagnie. Se ne voulez croire les nouvelles de par Dieu et la Pucelle, en quelque lieu que vous trouverons, nous ferrons dedens et y ferons ung si grant hahay, que encore a-il mil ans, que en France ne fu si grant, se vous ne faictes raison. Et croyez fermement que le Roy du ciel envoiera plus de force à la Pucelle, que vous ne lui sariez mener de tous assaulx, à elle et à ses bonnes gens d’armes; et aux horions verra-on qui ara meilleur droit de Dieu du ciel. Vous, duc de Bedfort, la Pucelle vous prie et vous requiert que vous ne vous faictes mie détruire. Si vous lui faictes raison, encore pourrez venir en sa compaignie, l’où que les Franchois feront le plus bel fait que oncques fut fait pour la chrestienté. Et faictes response se vous voulez faire paix en la cité d’Orléans; et se ainsi ne le faictes, de vos bien grans dommages vous souviengne briefment.

Escript ce mardi sepmaine saincte.”

  • le 22 mars 1594 : le gouverneur Brissac ouvre ses portes à Henri IV, qui vient d’être sacré à Chartres.

Après avoir abjuré le Protestantisme l’année précédente (Basilique Saint-Denis) et pris Dreux tenu par les Ligueurs, Henri de Navarre est sacré Roi de France, à Chartres, par Mgr Nicolas de Thou, évêque de la ville, et devient Henri IV. En effet, au même moment, la ville des sacres est tenue par les Ligueurs que commande Charles de Lorraine Duc de Mayenne, le frère de feu le Duc de Guise

Le marquis de la Franquerie dans La Vierge Marie dans l’histoire de France (ED. Résiac, page 132 et 133) décrit les scènes qui accompagne l’entrée du Roi : « Le Roi entrait à Paris aux acclamations d’un peuple immense « affamé de voir un Roi ». Sa première visite fut pour Notre Dame, et Marie l’en récompensera immédiatement. »

Et le marquis de citer André Favyn dans Le théâtre d’honneur et de chevalerie, tome 1 page 612 :

« Là fut vu de toute l’assistance, étant en indicible nombre près de sa majesté, Saint Michel, l’ange gardien de la France…qui, tout au long de la cérémonie, se tint à côté du Roy, et icelle finie, disparut aussitôt. […] dont le Roy l’ayant fixement contemplé tout au long de la messe fut pris en son cœur d’une telle réjouissance d’allégresse et d’espérance d’avoir raison de ses ennemis qu’il dit tout haut à toute l’assistance : Nos ennemis son perdus puisque Dieu nous a envoyé ses anges à notre secours. »

Ce livre est téléchargeable gratuitement sur internet. Le Ciel montrait par là que la loi salique doit être appliquée dans la lettre comme dans l’esprit.

  •  le 22 mars 1687 : mort de Jean-Baptiste Lully.

Né en 1632, fils de meuniers italiens, c’est en 1653, juste après la Fronde, qu’il entre au service de Louis XIV et se fait aussitôt remarquer comme l’un des meilleurs compositeurs de la Cour. En 1672, il obtient le privilège de diriger l’Académie Royale de Musique, à la tête de laquelle il restera juste avant sa mort.

Lully meurt de la gangrène des suites d’une blessure avec sa canne de chef d’orchestre. Il a participé de la naissance de l’opéra français, par ses nombreux ballets. Par ses talents et ses manœuvres, il a su obtenir la confiance de Louis XIV pour devenir Surintendant de la musique. Parmi ses œuvres se trouvent en particulier :

– Hercule amoureux

– Un Charmant Dialogue de la Guerre avec la Paix

– Psyché ou de la puissance de l’amour

– Les Plaisirs de l’Ile enchantée

– Les Amants magnifiques

– Psyché

– Alceste, ou Le triomphe d’Alcide

– De profundis, grand motet

– Dies irae, Benedictus, Motets à deux chœurs.

  • le 22 mars 1792 : Chappe présente son télégraphe optique à la Législative.

Chappe soumet une pétition à l’Assemblée législative, dans laquelle il décrit son invention comme :

« un moyen certain d’établir une correspondance telle que le corps législatif puisse faire parvenir ses ordres à nos frontières et en recevoir la réponse pendant la durée d’une même séance.»

  • le 22 mars 1793: prise de Chalonnes sur Loire par Stofflet.

La garnison républicaine saisie de panique se rend sans combattre.

  • le 22 mars 1794: les colonnes infernales de Turreau poursuivent leur mission d’extermination.

La colonne Grignon ayant quitté Somloire, repasse tuer et incendier à Etusson.

  • le 22 mars 1814 : l’Angleterre fait savoir qu’elle ne négociera pas la paix avec Napoléon.
  • le 21 mars1841 : réglementation du travail des enfants.

La Chambre adopte une loi réglementant l’exploitation des enfants dans l’industrie et interdisant le travail des enfants avant huit ans. La loi limite à huit heures le travail des enfants de huit à douze ans, à douze heures avant seize ans.

D’où viennent ces bataillons d’ouvriers mineurs ? De la destruction par la révolution du système d’enseignement qui dotait la France. Taine, dans Le régime moderne (livre III chap. 1), reconnait qu’avant la révolution la France compte 22000 petites écoles pour 37000 paroisses ; et si l’on compte les collèges secondaires et les universités c’est 60 000 écoles qui existent. La moitié de la population sait lire et écrire (*)

Declareuil dans son Histoire générale du Droit français (p580) parle de 32000 écoles religieuses gratuites et 8000 écoles laïques gratuites.

(*) Cité par Renée Casin dans les Catholiques et la révolution française (Editions Résiac, page 7).

  •  le 22 mars 1915 : un Zeppelin bombarde de nuit la gare Saint-Lazare et la gare du Nord.
  • le 22 mars 1919 : entre Paris et Bruxelles, premier vol international régulier, à fréquence hebdomadaire.
  • 22 mars 1922 : lettre apostolique de Pie XI, « Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam »

Par cette lettre apostolique Notre-Dame de l’Assomption est proclamée patronne principale de la France, et sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire, par Sa Sainteté le pape Pie XI. En voici le texte :

« Pour perpétuelle mémoire.

Les Pontifes romains Nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance.

En effet, lorsque, récemment, Nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par Notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde. Patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, Notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il Nous est doux et agréable de remplir le vœu de Notre très regretté prédécesseur et, par Notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur.

Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Eglise jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans là très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché.

Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, paraît incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins.

La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français.

Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le Roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, Nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année.

En ce qui concerne !a Pucelle d’Orléans, que Notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute, que ce soit sous les auspices de la Vierge, qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola an ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à Notre prédécesseur et qui Nous plaît à Nous-mêmes.

C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de Nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité.

De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après Notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne.

En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie.

Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes Lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat. »

  • le 22 mars 1999 : dans l’affaire des marchés public de la construction et rénovation des lycées d’Île-de-France, Robert Calméjane, sénateur RPR de Seine-Saint-Denis, est mis en examen pour « recel d’abus de confiance et de biens sociaux. »

Il est soupçonné d’avoir perçu des pots-de-vin dans l’obtention du marché de rénovation du lycée de Villemomble.

  •  le 22 mars 2000 : après avoir baisé le sol de Bethléem devant Yasser Arafat, le pape Jean-Paul II entame l’étape palestinienne de son voyage en Terre Sainte.

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