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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 22 juillet…

C’est arrivé un 22 juillet…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 22 juillet : saints du jour français ou en France.
    • Ste Marie Madeleine : disciple du Seigneur (1er siècle)

Marie Madeleine ou Marie de Magdala, patronne des parfumeurs et contemporaine du Christ est enterrée en France, comme beaucoup de ses premiers disciples. Son tombeau est à Saint Maximin.

Marie-Madeleine, sœur de Marthe et de Lazare, était d’une famille distinguée de Béthanie. Après la mort de ses parents, Marie vivait dans les plaisirs au point qu’elle devint le scandale de toute la Galilée, et qu’on ne la connut bientôt que sous le nom de la Pécheresse. En punition de ses débordements, elle fut possédée du démon jusqu’au jour où le Sauveur, lui remettant ses péchés, la délivra de la domination de Satan. Dieu avait fait naître en ce cœur coupable le désir de voir Jésus ; ce désir devait être son salut, car le Sauveur voulait donner en Marie-Madeleine un exemple frappant de Sa miséricorde infinie en même temps que de la plus parfaite pénitence.

C’est elle qui, ayant un jour suivi le Seigneur chez Simon le Pharisien, versa sur les pieds de Jésus un vase de parfum précieux, les arrosa de ses larmes et les essuya avec ses cheveux, et qui entendit ensuite cette parole : « Beaucoup de péchés lui sont pardonnés, parce qu’elle a beaucoup aimé. »

Nous la rencontrons, depuis lors, très souvent dans l’Évangile ; elle contemple Jésus et L’écoute, dans la maison de Béthanie, pendant que sa sœur Marthe s’occupe seule du service de la maison : « Marie, dit le Sauveur, a choisi la meilleure part. »

Une autre fois, dans les derniers jours de sa vie, Jésus voit Marie-Madeleine répandre un parfum délicieux sur cette tête divine qui bientôt sera couronnée d’épines. Elle accompagne le Sauveur au sommet du Calvaire, assiste à Sa mort et à Sa sépulture, et bientôt reçoit l’une des premières visites du Christ ressuscité : « Marie ! » s’écrie le Sauveur. Et Marie, reconnaissant Jésus, Lui répond dans une effusion d’amour : « Ô mon Maître ! »

D’après une tradition française, les Juifs endurcis, fatigués de ses exhortations et de celles de Marthe et de Lazare, les exposèrent sur la mer par une tempête, dans une pauvre barque sans rames ni voiles. La nacelle voguait à la garde de Dieu, et vint aborder, après quelques jours, au rivage de Marseille. Les pieux disciples du Christ firent là de nombreuses conquêtes. Quant à Marie-Madeleine, elle s’enfonça dans les montagnes sauvages et solitaires et fut transportée par les anges dans une grotte appelée depuis la Sainte-Baume, où elle mena une vie plus angélique qu’humaine, favorisée des grâces les plus merveilleuses, ne vivant que de la Sainte Communion, soupirant et versant des larmes de pénitence et d’amour.

  • St Ménelé : abbé à Menat en Auvergne († V. 700)
  • Bx Jacques Lombardie : prêtre de Limoge et martyr († 1794)

Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jacques Lombardie, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier, où il mourut, faute de soins, n’ayant plus que la peau sur les os, mais souriant.

  • le 22 juillet 259 : élection du 25ème pape, saint Denys.

La persécution de l’empereur Valérien a entraîné une vacance d’un an, qui s’arrête avec cette élection. Il meurt le 26 décembre 268 et est le premier pape à ne pas être martyr.

  • le 22 juillet 1099 : Godefroy de Bouillon est élu souverain de Jérusalem.
  • le 22 juillet 1209 : sac de Béziers par les Croisés.

L’armée des croisés, chargée d’éradiquer les cathares, à la demande du pape Innocent III s’empare de Béziers. Sous la direction du légat du pape Arnaud Amaury et de Simon de Monfort. Cet épisode tragique est la source de nombreux mensonges historiques : le chiffre de soixante morts est complètement faux, comme l’affirmation que toute la ville est massacrée, ou cette phrase apocryphe de « Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens »,qui vient du moine allemand, Césaire de Heisterbach dont l’œuvre n’a aucune valeur historique, parce qu’elle a été écrite soixante ans après les événements, d’après des racontars et sans la moindre critique.

Voir Histoire partiale-Histoire vraie, éditions Beau-Chesne-Croit, tome 1, pages 169 à 172 de Jean Guiraud.

  • le 22 juillet   1461 : mort du Roi de France Charles VII, dit le victorieux, des suites d’un phlegmon à la gorge.


Charles VII de France, dit Charles le Victorieux, ou le Bien Servi, naît le 22 février 1403 à Mehun-sur-Yèvre et meurt le 22 juillet 1461. Souverain souvent présenté comme étant le «Petit Roi de Bourges qui a trahi Jehanne d’Arc», dénigré par les historiens de la IIIe République, il apparaît très souvent comme un monarque effacé sinon insignifiant. C’est pourtant lui qui achève l’œuvre de sainte Jeanne d’Arc et met fin à la présence des Plantagenêt en France. Voir les chroniques du 22 février, du 21 juin, du 17 juillet.

Charles VII « le Bien Conseillé », s’entoure d’hommes dévoués et compétents. Il réorganise l’armée avec les compagnies d’ordonnance ; son règne voit aussi l’affirmation de l’autorité royale avec la Pragmatique Sanction de Bourges, l‘assainissement des finances du Royaume, la création des Cours Provinciales de justice pour remplacer progressivement les Seigneuries locales. Charles VII s’éteint au château de Mehun-sur-Yèvre et laisse un Royaume de France renforcé et puissant. Il est inhumé dans la Basilique Saint-Denis.

Voir les chroniques du 22 février, du 21 juin, sur la triple Donation du Royaume de France, et du 17 juillet.

  • le 22 juillet 1487 : grand incendie de Bourges.

Cet incendie est aussi appelé Grand incendie de la Madeleine ; il détruit le tiers de la ville et marque le début du déclin de la capitale du Berry.

  • le 22 juillet 1632 : arrestation de Particelli d’Emery.

Particelli d’Emery, représentant du Roi Louis XIII, est arrêté à Pézenas sur ordre d’Henri II de Montmorency, Gouverneur du Languedoc.

  • le 22 juillet 1676 : décès du pape Clément X.
  • le 22-23 juillet 1694 : bombardement de Dieppe.

Durant la guerre de Neuf Ans, la flotte anglaise bombarde la ville de Dieppe, les 22 et 23 juillet 1694. Un incendie détruit une grande partie de la ville qui sera progressivement reconstruite, selon les plans de Ventabren. Les Anglais se dirigent ensuite vers le port du Havre, pour le bombarder aussi.

  • le 22 juillet 1795 : deuxième traité de Bâle.

Le second traité de Bâle est signé le 22 juillet, entre la France et la couronne espagnole qui cesse le combat. Il met fin à la guerre de la Convention également appelée guerre du Roussillon. Si au début du conflit l’Espagne a l’avantage ; la France inverse rapidement la tendance. Par ce traité, la France rend à l’Espagne les terres occupées durant le conflit, mais récupère la République dominicaine.

  • le 22 juillet 1802 : Marie François Xavier Bichat, biologiste français.
  • le 22 juillet 1808 : bataille de Bailén en Andalousie.

Encerclés par 17 000 soldats espagnols depuis trois jours, les troupes napoléoniennes commandées par Dupont capitulent à Bailén en Andalousie. Pour la première fois, les armées de l’empereur sont mises en échec. Joseph Bonaparte quitte Madrid précipitamment le 30.

  • le 22 juillet 1832 : mort de Napoléon II, dit « l’Aiglon ».

Napoléon François Joseph Charles Bonaparte ou Napoléon II, né le 20 mars 1811, est le fils de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche. Roi de Rome à sa naissance, duc de Reichstadt à partir de 1818, et empereur des Français du 4 avril au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815 (son père ayant abdiqué en 1814 puis en 1815), il meurt loin de sa patrie, prisonnier de son grand-père, l’empereur d’Autriche, au palais de Schönbrunn.

  • le 22 juillet 1898 : Djibouti devient une colonie française et prend le nom de “Côte française des Somalis”.

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1 commentaire

  1. Le 20 juillet dernier, j’aurais ajouté l’opération Walkyrie qui, en 1944, a prouvé au monde entier que tous les Allemands n’étaient pas des nazis. Le sacrifice du Colonel Comte von Stauffenberg, suivi de l’assassinat sauvage de nombreux militaires de haut rang (Feldmarschall von Witzleben, Amiral Canaris – pendu en février 45 dans le camp de Flossenburg et des dizaines d’autres généraux) sauverent l’honneur du peuple allemand, même si celui-ci fut très peu informé par la propagande de Goebbels.

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