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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 20 octobre…

C’est arrivé un 20 octobre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 20 octobre 1097 : les armées croisées arrivent devant Antioche.

Le siège de la ville va rapidement commencer. Elle tombe le 3 juin suivant.

  • le 20 octobre 1561 : des protestants pillent et vandalisent la cathédrale Saint Pierre de Montpellier.

Ils massacrent près de 50 personnes qui sont sauvagement assassinées. S’en suit le pillage et la destruction de la cathédrale : en 6 ou 7 heures l’église est complètement vidée. A l’issue les barbares s’attaquent aux couvents et aux monastères de la ville. L’année suivante, la cathédrale perd ses cloches et ses grilles de fer qui sont fondues pour faire des munitions.

  • le 20 octobre  1587 : bataille de Coutras.

Pendant les guerres de religion, le roi de Navarre, Henri de Navarre bat l’armée royale, mal commandée par le duc Anne de Joyeuse, qui meurt dans la bataille.

  • le 20 octobre 1622 : le Roi Louis XIII entre solennellement dans Montpellier vaincue.

Le 20 octobre 1622, Louis XIII entre dans Montpellier tête nue et désarmé ; ses armées le suivent. Il jure de respecter les privilèges accordés au Béarn par l’édit de Nantes. Voir les chroniques du 19 mai, du 31 aout et du 10 et 19 octobre.

  • le 20 octobre 1781 : Thomas Jefferson rend hommage aux Français.

Il déclare : “Chaque homme de culture a deux patries : la sienne et la France“.

  • le 20 octobre 1788 : Barthélémy de Lesseps remet au Roi Louis XVI les documents de l’expédition Lapérouse.
  • le 20 octobre 1792 : pillage de Versailles.

Sur la proposition du député Roland, la Convention ordonne la vente d’une grande partie du mobilier royal du Château de Versailles. Comment faire table rase du passé et couper les Français de leur histoire…

  • 20 octobre 1805 : victoire de Napoléon à Ulm.

L’armée autrichienne prisonnière défile devant Napoléon à Ulm : 250 000 hommes, 60 canons, 40 drapeaux. Cette victoire d’Ulm a lieu dans la foulée de la victoire de Ney à Elchingen le 14 octobre. La veille, le 4ème Corps du Maréchal Soult a anéanti la Division de Spangen à Memmingen.

Ulm achève la campagne d’Autriche. Quelques jours plus tard, Murat fait son entrée dans Vienne, sans autorisation de l’Empereur, et Napoléon va y signer la fin du Saint-Empire Romain Germanique.

  • le 20 octobre 1827 : une flotte alliée (France, Grande Bretagne et Russie) détruit la flotte turque à Navarin.

La bataille de Navarin est une bataille navale qui se déroule dans le cadre de l’intervention occidentale dans la guerre d’indépendance grecque. La défaite ottomane est totale. Cette bataille de Navarin est considérée comme la dernière grande bataille navale de la marine à voile.

  • le 20 octobre 1939 : le pape Pie XII publie l’Encyclique Summi pontificatus : Seule la reconnaissance de la Royauté sociale du Christ peut apporter la paix aux Nations.

Extraits :

« La diffusion et l’approfondissement du culte rendu au Divin Cœur du Rédempteur, culte qui trouva son splendide couronnement non seulement dans la consécration de l’humanité, au déclin du siècle dernier, mais aussi dans l’introduction de la fête de la Royauté du Christ par Notre immédiat prédécesseur, d’heureuse mémoire, ont été une source d’indicibles bienfaits pour des âmes sans nombre, un fleuve qui réjouit de ses courants la Cité de Dieu (Ps., XLV, 5). Quelle époque eut jamais plus grand besoin que la nôtre de ces bienfaits ? Quelle époque fut plus que la nôtre tourmentée de vide spirituel et de profonde indigence intérieure, en dépit de tous les progrès d’ordre technique et purement civil ? Ne peut-on pas lui appliquer la parole révélatrice de l’Apocalypse: Tu dis: je suis riche et dans l’abondance et je n’ai besoin de rien ; et tu ne sais pas que tu es un malheureux, un misérable, pauvre, aveugle et nu (Apoc., III, 17) ? 

Vénérables Frères, peut-il y avoir un devoir plus grand et plus urgent que d’annoncer les insondables richesses du Christ (Eph., III, 8) aux hommes de notre temps ? Et peut-il y avoir chose plus noble que de déployer les Etendards du Roi – Vexilla Regis – devant ceux qui ont suivi et suivent des emblèmes trompeurs, et de regagner au drapeau victorieux de la Croix ceux qui l’ont abandonné ?

[…]si l’oubli de la loi de charité universelle, qui seule peut consolider la paix en éteignant les haines et en atténuant les rancœurs et les oppositions, est la source de maux très graves pour la pacifique vie en commun des peuples, il est une autre erreur non moins dangereuse pour le bien-être des nations et la prospérité de la grande société humaine qui rassemble et embrasse dans ses limites toutes les nations: c’est l’erreur contenue dans les conceptions qui n’hésitent pas à délier l’autorité civile de toute espèce de dépendance à l’égard de l’Etre suprême, cause première et maître absolu, soit de l’homme soit de la société, et de tout lien avec la loi transcendante qui dérive de Dieu comme de sa première source. De telles conceptions accordent à l’autorité civile une faculté illimitée d’action, abandonnée aux ondes changeantes du libre arbitre ou aux seuls postulats d’exigences historiques contingentes et d’intérêts s’y rapportant.

L’autorité de Dieu et l’empire de sa loi étant ainsi reniés, le pouvoir civil, par une conséquence inéluctable, tend à s’attribuer cette autorité absolue qui n’appartient qu’au Créateur et Maître suprême, et à se substituer au Tout-Puissant, en élevant l’État ou la collectivité à la dignité de fin ultime de la vie, d’arbitre souverain de l’ordre moral et juridique, et en interdisant de ce fait tout appel aux principes de la raison naturelle et de la conscience chrétienne.

L’encyclique est consultable ici :

http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/encyclicals/documents/hf_p-xii_enc_20101939_summi-pontificatus_fr.html

  • le 20 octobre 1989 : la France perd sa souveraineté législative sans que le peuple ne se prononce.

Le Conseil d’Etat rend un arrêté par lequel il renverse sa jurisprudence de 1969, et décide que les traités internationaux prévalent sur les lois nationales qui leur étaient antérieures.

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