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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 20 janvier…

C’est arrivé un 20 janvier…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 20 janvier: saints du jour français ou en France.
    • St Sébastien, martyr († 288)

Sébastien,  né à Narbonne, a reçu le glorieux titre de Défenseur de l’Église romaine. On pense que, renonçant à une brillante carrière dans sa patrie, il entra dans l’armée afin de pouvoir plus facilement servir ses frères dans la foi.

Ses grandes qualités le firent bientôt connaître à la cour; il s’y distingua et devint en peu de temps un des favoris de Dioclétien qui le nomma capitaine de la première compagnie de ses gardes. Cette position favorisa ses desseins. Bon nombre de chrétiens lui durent de ne pas faiblir devant les supplices. Il fut pour les païens l’occasion d’une foule de conversions : la grâce de Dieu était en lui, et le Ciel confirmait son zèle par les miracles.

Un apostat le trahit enfin, et il fut traduit comme chrétien devant l’empereur. Sébastien parut sans frayeur en face du tyran, et se proclama disciple de Jésus-Christ : « Quoi! lui dit Dioclétien, je t’ai comblé de mes faveurs, tu habites mon palais, et tu es l’ennemi de l’empereur et des dieux? “J’ai toujours invoqué Jésus-Christ pour votre salut et la conservation de l’empire, reprit Sébastien, et j’ai toujours adoré le Dieu du Ciel. “»

L’empereur, écumant de rage, le livra à une troupe d’archers pour être percé de flèches. Tout couvert de blessures, on le laissa pour mort, baigné dans son sang. Mais, recueilli par une dame chrétienne, il fut bientôt providentiellement guéri. Il alla lui-même se présenter devant Dioclétien, qui, stupéfait de le voir, lui dit : « Quoi! Tu es Sébastien, que j’avais ordonné de faire mourir à coups de flèches?  “Le Seigneur, dit Sébastien, m’a guéri, afin de protester, en présence de tout le peuple, contre l’injuste persécution dont vous accablez les chrétiens, qui sont les meilleurs et les plus fidèles citoyens de l’empire.”

L’empereur le fit traîner dans le cirque, pour y être assommé à coups de bâton. Ce fut le 20 janvier 288 qu’il acheva son sacrifice. On l’invoque avec succès contre la peste et les maladies contagieuses.

  • Bx Basile Moreau, prêtre et fondateur des « Congrégation de Sainte-Croix » ou« Marianites de Sainte-Croix » (1799-1873)

Basile-Antoine Marie, neuvième d’une famille de quatorze enfants, naît le 11 février 1799, dans le petit village de Laigné en Belin, près du Mans, à la fin de la Révolution française.

Ses parents, Louis Moreau et Louise Pioger, étaient des agriculteurs et marchands de vin. Ils n’avaient pas la possibilité de faire instruire leurs enfants. Basile et sa sœur Cécile furent les seuls à apprendre à lire et à écrire, grâce au curé de la paroisse, l’abbé Provost, qui le leur apprit.

À l’âge de 15 ans, Basile entra au petit séminaire et, deux années plus tard, il commença ses études en théologie et en philosophie.

Ordonné prêtre en 1821, il fut nommé professeur au séminaire. Plusieurs années plus tard, il devint le recteur du séminaire et s’exerça à la pratique de la patience dans les situations de tension. Il fit l’apprentissage de trois sources de paix : l’humilité, l’amour de la croix et la confiance en la divine Providence.

En 1823, il fut nommé directeur spirituel des Frères de Saint-Joseph, une Congrégation fondée par le Père Dujarié. Douze ans plus tard, il accepta la direction de ces frères et forma également une association de prêtres auxiliaires en vue d’un projet apostolique, lequel devint en 1837, la « Congrégation de Sainte-Croix ».

En 1841, il entreprit un nouveau projet avec un petit groupe de femmes, avec la collaboration principale de Léocadie Gascoin. Ce groupe s’appelait les « Marianites de Sainte-Croix ».

Ces trois sociétés, les sœurs, les frères et les prêtres, guidées par Basile Moreau, furent envoyées en mission dans différents pays.

À la suite de ses visites à Rome, pour obtenir l’approbation des sociétés et pour trouver des solutions aux tensions internes dans la Congrégation, Basile résigna comme supérieur général. Il se retira à la maison des Marianites.

Il continua à travailler comme missionnaire itinérant jusqu’à sa dernière retraite, trois semaines avant sa mort.

Nous admirons son zèle pour la mission, qu’il a décrit dans sa lettre du 19 novembre 1871 : « je ne meurs point et j’espère encore pouvoir prêcher le prochain carême dans une paroisse de notre diocèse. » Il est retourné à la maison du Père le 20 janvier 1873.

Basile-Antoine Marie Moreau a été béatifié au Centre Antarés de Le Mans, le 15 septembre 2007, par le card. José Saraiva Martìns, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.

  • le 20 janvier 250 : martyre de saint Fabien 20ème Pape.

Selon la Tradition de l’Église, Fabien, simple laïc, est à Rome et parmi les fidèles au moment de l’élection de son prédécesseur saint Antère. Quand une colombe vient alors se poser sur sa tête. Il est élu et reçoit les ordres le 10 janvier 236. Il profite de la fin de la persécution pour organiser le fonctionnement de l’Eglise. Il meurt martyr de l’empereur Dèce.

  • le 20 janvier 1309: reconnaissance des reliques de Saint Gaudens.

Dans la bulle « Vita perennis gloria », fulminée le 20 janvier, le pape Clément V reconnaît le caractère authentique des reliques de Saint-Gaudens, martyr des Wisigoths vers l’an 475, et accorde de nombreuses indulgences pour encourager les pèlerinages au sanctuaire. Le pape, ancien évêque du Comminges, a rendu visite à la ville le 13 janvier précédent.

  • le 20 janvier 1666 : décès d’Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII.

La reine mère, épouse de Louis XIII, meurt d’un cancer du sein. Fiancée à l’âge de dix ans, Anne d’Autriche épouse le futur Roi de France, le 18 octobre 1615 à Burgos, à l’âge de 14 ans. En 1643, à la mort du Roi, elle devient régente et nomme le cardinal Mazarin, déjà présent dans le Conseil de régence, comme son principal ministre. Lorsque son fils monte sur le trône de France, elle se retire vivre au Val-de-Grâce. Anne d’Autriche est inhumée à la basilique Saint-Denis.

  • le 20 janvier 1709 : décès du père Lachaise, confesseur de Louis XIV.
  • le 20 janvier 1775 : naissance d’André-Marie Ampère, physicien.

André-Marie Ampère est physicien et mathématicien français. D’abord professeur de physique-chimie à Bourg-en-Bresse, puis de mathématiques à l’école Polytechnique, il effectue des recherches sur la théorie de probabilités et l’intégration des équations différentielles partielles. Il est l’inventeur du premier télégraphe électrique et de l’électroaimant, en collaboration avec François Arago. Il est à l’origine de la théorie de l’électromagnétisme et donne son nom à l’unité internationale d’intensité du courant électrique : l’ampère.

  • le 20 janvier 1793 : Garat, notifie au Roi Louis XVI le décret de condamnation à mort de la Convention.

Le Roi lui remet une demande d’un délai de 3 jours pour se préparer. Cela ne lui est pas accordé. Louis XVI fait alors ses adieux à sa famille, dans la salle à manger de la tour du Temple. Il commande à son fils le Dauphin :

“Promettez-moi de ne jamais songer à venger ma mort”.

  • le 20 janvier 1795 : l’armée française occupe la Hollande.
  • le 20 janvier 1805 : Pie VII écrit à Napoléon pour réclamer la restitution des Légations.
  • le 20 janvier 1827 : à l’issue du service funèbre donné en la basilique de St-Denis en mémoire de Louis XVI, Talleyrand est souffleté par Maubreuil.
  • le 20 janvier 1840 : découverte de la Terre Adélie par le navigateur français Dumont d’Urville.

Parti le 1er janvier de Tasmanie, à la tête de deux corvettes, “L’Astrolabe” et “La Zélée”, le navigateur français César Dumont d’Urville découvre une grande étendue terrestre au milieu des icebergs de l’Antarctique. Il la baptise “Terre Adélie” du nom de son épouse et en prend possession deux jours plus tard au nom du roi des Français, Louis-Philippe.

  • le 20 janvier 1842 : apparition de Notre Dame à Alphonse Ratisbonne, qui se convertit.

Juif et athée, le jeune Alphonse Ratisbonne, poussé par un de ses amis strasbourgeois, M. de Bussière, accepte de porter la Médaille miraculeuse et de copier, puisqu’il se refusait à le prononcer, le “Souvenez-vous” de Saint Bernard de Clairvaux. Le 20 janvier 1842, il accompagne M. de Bussière dans l’église de Saint-André delle Fratte à Rome et la Vierge Marie lui apparaît, les mains ouvertes et étendues, lui faisant signe de s’agenouiller. Cette apparition a été reconnue le 03 juin 1842.

Il écrira plus tard :

« J’étais depuis un instant dans l’Eglise lorsque tout d’un coup, je me suis senti saisi d’un trouble inexprimable ; j’ai levé les yeux, tout l’édifice avait disparu à mes regards. Une seule chapelle avait pour ainsi dire concentré la lumière et au milieu de ce rayonnement parut, debout sur l’autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu’elle est sur ma médaille ; elle m’a fait signe de la main de m’agenouiller, une force irrésistible m’a poussé vers elle, la Vierge a semblé me dire : c’est bien ! Elle ne m’a point parlé, mais j’ai tout compris.»

De cette apparition, Alphonse Ratisbonne retire des lumières extraordinaires sur les mystères de la foi. Le 31 janvier, il est baptisé, communie et reçoit la confirmation. Marie-Alphonse Ratisbonne entre dans la Compagnie de Jésus en juin 1842 et devient prêtre en 1848. En 1850, il est nommé aumônier des prisonniers de Brest. Deux ans plus tard, avec l’autorisation du supérieur général des Jésuites, Jean-Philippe Roothaan, et la bénédiction du pape Pie IX, il quitte la Compagnie de Jésus pour rejoindre son frère Théodore et les « Pères de Sion » à Paris. En 1855, il s’installe en Palestine et consacre sa vie au catéchuménat des convertis d’origine juive, au sein de la double congrégation (masculine et féminine) de Notre-Dame de Sion créée et dirigée, pendant plus de cinquante ans par son frère Théodore, lui aussi converti. Il fonde plusieurs monastères et orphelinats.

  • le 20 janvier 1875 : décès de Millet.

Jean-François Millet né le 4 octobre 1814 et décédé le 20 janvier 1875, est un artiste-peintre, pastelliste, graveur et dessinateur du XIXe siècle, l’un des fondateurs de l’école de Barbizon, d’inspiration classique (Poussin, les grands maîtres espagnols). Il est particulièrement célèbre pour ses scènes champêtres et de la paysannerie. Contrairement à beaucoup, il saisit fidèlement les scènes de campagnes dans leur réalité quotidienne.

  • le 20 janvier 1910 : la navigation est interdite sur la Seine, en raison de sa crue.
  • 20 janvier 1942 : discours de De Gaulle à la BBC.

“La libération et la vengeance deviennent pour la France de douces probabilités […].Dans l’ordre politique l’apparition certaine de la Russie, au premier rang des vainqueurs de demain, apporte à l’Europe et au monde une garantie d’équilibre dont aucune Puissance n’a, autant que la France, de bonnes raisons de se féliciter. 

[…] La France qui combat va lier son effort renaissant à l’effort de l’Union soviétique. […]  la France Combattante prouvera sur les champs de bataille actifs et passifs de cette guerre qu’elle est, malgré son malheur provisoire, l’alliée désignée de la Russie nouvelle. »

Totalité du discours lisible ici.

Voir le site : http://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/dossiers-thematiques/de-gaulle-et-le-monde/de-gaulle-et-lrsquourss/documents/discours-du-general-de-gaulle-20-janvier-1942.php

  • le 20 janvier 1946 : démission de De Gaulle, chef du Gouvernement provisoire de la République française.
  • le 20 janvier 1954 : début du siège de Diên Biên Phu.

Les troupes du Vietminh achèvent d’encercler le camp retranché de Diên Biên Phu où le général français Navarre concentre ses 15 000 hommes depuis le 20 novembre. A l’extérieur de la cuvette, plus de 30 000 soldats aux ordres du général Vo Nguyên Giap sont prêts à assaillir les Français. Le siège prend fin le 7 mai par la victoire des partisans de Hô Chi Minh, alors que des solutions militaires existaient : en franco français, avec les milliers de partisans commandés par des officiers français, qui affluaient à marches forcées vers la cuvette ; en franco américain, avec les B52 qui avaient l’autorisation du président américain d’appuyer les troupes françaises. La défaite est un renoncement politique, comme en Algérie…

  • le 20 janvier 1986 : le premier ministre britannique Margaret Thatcher et le président français François Mitterrand conviennent qu’un double tunnel ferroviaire reliera les villes de Douvres et de Calais en 1993.
  • le 20 janvier 1995 : inauguration du Pont de Normandie.

Ce pont franchit d’un seul saut l’estuaire de la Seine entre Le Havre et Honfleur. L’ouvrage, complété après sept ans de travaux, comporte une chaussée longue de deux kilomètres et une travée centrale de 856 mètres, record du monde dans la catégorie des ponts à haubans.

  • le 20 janvier 1996 : première visite d’État d’un président français, Jacques Chirac, au Saint-Siège depuis celle effectuée par le Général de Gaulle en 1959.

Le président Chirac est fait Chanoine honoraire de la basilique St-Jean-de-Latran.

  • le 20 janvier 2000 : réouverture du Parlement de Bretagne détruit par un incendie en février 1994.

Le Parlement où était gardé le dossier du procès URBA !« Il n’y a pas de hasard. » Écrivait Voltaire !

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