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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 2 mai…

C’est arrivé un 2 mai…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous:

Le 2 mai 1312 : le pape Clément V fulmine la bulle “Ad providam”.
L’ordre de Malte reçoit ainsi tous les biens du Temple.

le 2 mai 1518 : François Ier autorise Laurent II de Médicis et Madeleine de la Tour d’Auvergne à se marier.
Le Roi accorde à sa cousine Madeleine de la Tour d’Auvergne de se marier avec Laurent II de Médicis à Amboise. Cette union fait du pape Léon X un allié et établit une alliance entre les Médicis et la famille royale de France contre le Saint-Empire romain germanique. Un seul enfant naît, Catherine de Médicis, qui devient plus tard l’épouse d’Henri II et reine de France.

le 2 mai 1519 : décès à 67 ans de Léonard de Vinci, peintre, sculpteur, architecte.
Peintre, sculpteur, architecte, ingénieur et théoricien, Léonard de Vinci s’est intéressé à toutes les facettes de l’art et de la science. Sur le plan artistique, Léonard de Vinci laisse, de nombreuses œuvres.

 

Sainte-Anne, la Vierge et l’enfant

le 2 mai 1598 : paix de Vervins entre la France et l’Espagne.
Henri IV et Philippe II d’Espagne concluent la paix de Vervins. Depuis 1585, la huitième guerre de Religion fait des ravages en France. Le traité prévoit le départ des troupes espagnoles de Picardie, envoyées pour soutenir la Sainte Ligue. L’Espagne conserve Cambrai et le Charolais Flandres et à l’Artois, mais restitue le Vermandois, Calais, une partie de la Picardie ainsi que le Blavet (rivière bretonne contrôlée par les troupes espagnoles).

Voir les chroniques du 27 février, du 19 mars, des 23 et 31 décembre, du 25 juillet et du 13 avril.

le 2 mai 1668 : Traité d’Aix-la-Chapelle entre la France et l’Espagne.
C’est la fin de la Guerre de Dévolution. En 1667, Louis XIV a déclaré la guerre à l’Espagne pour prendre possession des Flandres et du Brabant héritage de la Reine Marie-Thérèse, son épouse, que l’Espagne refuse de lui donner.

Après avoir conquis plusieurs places fortes des Flandres grâce à Henri de Turenne, et la Franche-Comté grâce au Prince de Condé, Louis XIV doit négocier face à une coalition diplomatique réunissant Pays-Bas, Espagne, Angleterre et Suède. Il peut le faire en position de force.

Le traité permet à Louis XIV d’annexer Lille, Tournai, Douai, Armentières et quelques dépendances du Nord. La France restitue la Franche-Comté à l’Espagne, qui sera conquise quelques années plus tard lors des Guerres de Hollande.

le 2 mai 1684 : Jean La Fontaine entre à l’Académie française.

La Fontaine, devenu très populaire grâce à la publication de ses Fables en 1668, est élu à l’Académie française en 1683. Il n’y entre officiellement que le 2 mai 1684 pour occuper le fauteuil n°24, précédemment occupé par Colbert, l’ennemi de son ancien protecteur, Nicolas Fouquet.

le 2 mai 1789 : Louis XVI reçoit à Versailles les représentants de la nation.
Soit quelque 1150 députés des 3 ordres.

le 2 mai 1793 : prises de Bressuire puis de Thouars (le 5 mai).
Le 2 mai, la ville de Bressuire est prise par la Grande Armée Catholique et Royale, les insurgés y trouvent 6000 livres de pain, 200 sacs de farine, 8 bœufs gras, 10.000 cartouches et de la poudre laissés par le général Quétineau, qui se replie en toute hâte sur Thouars. Les marquis de Lescure, de Donnissan et de Marigny, prisonniers, sont libérés par les Vendéens. Thouars, clé d’accès au Poitou doit être conservée par les Bleus. Il ne reste plus à Quétineau que 5 bataillons, rapidement il dispose 2000 hommes et trois canons sur la rivière Thouet, en première ligne de défense afin de faire face aux Vendéens sur ses talons depuis Bressuire. Les Vendéens attaquent le 5 mai dès 6h du matin. En milieu de matinée les troupes de La Rochejaquelain et de Lescure ont franchi la rivière et l’artillerie Vendéenne aux ordres de Marigny fait céder la porte principale de la ville. Quétineau est obligé de capituler.

le 2 mai 1795 : Stofflet signe aussi le traité de la Jaunaye.
Les nouveaux maîtres de la France comprennent qu’ils n’auront pas la paix en Vendée sans paix religieuse. Aussi est signé le traité de la Jaunaye avec Charette le 17 février 95, Stofflet suit deux mois plus tard.

le 2 mai 1808 : révolte contre l’armée napoléonienne à Madrid.

Tableau de Francisco de Goya : El tres de Mayo

Napoléon 1er veut chasser les Bourbons d’Espagne et donner le trône à son frère, Joseph Bonaparte. L’infant Francisco (dernier fils de Charles IV) et sa sœur, la reine d’Etrurie, quittant Madrid pour Bayonne, la population madrilène, opposée à ce changement, se soulève contre les Français. Les maréchaux Murat et Grouchy (maréchal lors des cent jours) répriment dans le sang le soulèvement populaire et reprennent le contrôle de Madrid. Mais les exécutions sommaires, les pillages et les viols n’empêchent pas, au contraire, la révolte de s’étendre à tout le pays. Le peintre Francisco de Goya illustrera cette rébellion dans deux tableaux célèbres : “Dos de mayo” et “Tres de mayo”.

le 2 mai 1814 : déclaration de St-Ouen.
Louis XVIII reçoit les corps de l’Etat, ratifie la Constitution qu’ils ont préparée, mais donne l’impression de la donner lui-même librement.

le 2 mai 1857 : décès d’Alfred de Musset à 46 ans.
Bien que membre de l’Académie française, les turpides de sa vie incitent à beaucoup de commentaires ! Un de ses poèmes adressé à Saint Jeanne d’Arc montre un autre visage de l’auteur :

« Nous avez-vous abandonnés,

Anges gardiens de la patrie ?

Plaignez-nous si Dieu nous oublie ;

S’il se souvient de nous, venez !

J’ai cru sentir trembler la terre.

J’ai cru que le ciel répondait,

Et dans un rayon de lumière,

Du fond des bois une voix m’appelait.

Ce n’est pas une voix humaine :

Il m’a semblé qu’elle venait des cieux.

Mère du Christ, est-ce la tienne ?

As-tu pitié des pleurs qui coulent de mes yeux ?

Oui, l’Esprit-Saint m’éclaire !

Je sens d’un Dieu vengeur

La force et la colère

Descendre dans mon cœur.

– En guerre ! » Alfred de Musset, Jeanne d’Arc, Poésie posthumes.

le 2 mai 1879 : discours du pape Léon XIII aux pèlerins français.
« … Souvent, Nous disons en Nous-mêmes : Non, le Bon Dieu n’abandonnera pas un peuple qui ne se lasse pas de donner au monde de si éclatants témoignages de sa fidélité en son Eglise, de son amour filial au Vicaire du céleste Rédempteur.

Voilà pourquoi il importe, très chers enfants, pour le bien de votre patrie, comme pour celui de la religion, que vous continuiez à hardiment professer votre foi et votre union avec le Siège apostolique ; foi et union qui ont valu jadis à la France le titre glorieux de Fille Aînée de l’Eglise. Et ce titre, vous ne le perdrez jamais pourvu que vous vous efforciez toujours de disposer des trésors de la grâce, dont le Seigneur vous comble, en faveur de la justice et de la vérité… »

le 2 mai 1935 : Laval et Staline signent un pacte franco-soviétique.
Laval et Staline signent un pacte d’assistance mutuelle, face à la montée du fascisme. Sans convention militaire, ce traité n’a que peu de valeur tant aux yeux des Français que des Russes. Une occasion manquée qui va mener l’URSS dans les bras d’Hitler et permettre l’attaque à l’ouest avant l’attaque à l’est. La réalité se joue des idéologies, toujours aux dépens des idéologues.

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