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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 1er février…

C’est arrivé un 1er février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 1er février: saints du jour français ou en France.
    • St Paul, évêque († IVe s.)

Dans la cité du Tricastin, dans la Drôme, sans doute au IVe siècle, saint Paul est évêque. Son empreinte est telle que la ville a pris ensuite le nom de Saint Paul 3 Châteaux. Il y meurt et est enterré dans la cathédrale.

  • St Agrève, évêque du Puy en Auvergne († VIIe s.)

Dans le Velay, au VIe ou VIIe siècle, saint Agrève, évêque du Puy dont l’apostolat s’étendit jusqu’au Vivarais.

  • St Sigebert III, fils de Dagobert I († 656)

À Metz, en 656, saint Sigebert III, est roi d’Austrasie. Il construisit les monastères de Stavelot, Malmédy et beaucoup d’autres, et fit de larges aumônes aux églises et aux pauvres. Voir plus bas.

  • St Jean de La Grille, évêque d’Aleth († 1163)

Dans la ville de Saint-Malo en Bretagne, en l’an 1163, meurt saint Jean, alors évêque du lieu. Admirable par son austérité et sa justice, il transféra dans cette ville le siège épiscopal d’Aleth, et saint Bernard le recommanda comme un évêque pauvre, ami des pauvres et amoureux de la pauvreté.

  • BBses Marie-Anne Vaillot et 46 compagnes, martyres († 1794)

À Avrillé, près d’Angers, en 1794, a lieu la « passion » de Marie-Anne Vaillot et de quarante-six compagnes: les bienheureuses Odile Baumgarten, religieuse ; Jeanne Gruget, Louise Rallier de la Tertinière, Madeleine Perrotin, Marie-Anne Pichery et Simone Chauvigné, veuves ; Françoise Pagis, Jeanne Fouchard, Marguerite Rivière, Marie Cassin, Marie-Jeanne Chauvigné, Marie Fausseuse, Marie Galard, Marie Gasnier, Marie Lenée, Marie Leroy Brevet, Marie Rouault, Perrine Phélippeaux, Renée Cailleau, Renée Martin et Victoire Bauduceau, épouses ; Jeanne, Madeleine et Perrine Sailland d’Espinatz, soeurs ; Gabrielle, Perrine et Susanne Androuin, soeurs ; Marie et Renée Grillard, soeurs ; Anne Hamard, Anne-Françoise de Villeneuve, Catherine Cottanceau, Charlotte Davy, Françoise Bellanger, Françoise Bonneau, Françoise Michau, Jacqueline Monnier, Jeanne Bourigault, Louise-Aimée Déan de Luigné, Madeleine Blond, Marie Leroy, Perrine Besson, Perrine Ledoyen, Perrine Grille, Renée Valin et Rose Quenion.

Toutes sont martyres et victimes de la Terreur sous la Révolution française, fusillées en raison de leur attachement à l’Église.

  • le 1er février 639 : décès du Roi des Francs d’Austrasie saint Sigebert III.

Les restes du Roi, ont été conservés, intacts pendant plus de 1000 ans dans la cathédrale de Nancy. Les révolutionnaires ont pratiquement détruit son corps dont il ne reste que peu de chose dans la nouvelle chasse royale faite sous le premier empire.

Le Roi saint Sigebert III est le saint patron de la ville de Nancy.

  • le 1er février 900 : élection du pape Benoit IV.
  • le 1er février 1119 : élection du pape Calixte II.

L’archevêque de Vienne, Guy de Bourgogne, est élu pape à l’abbaye de Cluny, par les six cardinaux qui avaient accompagné Gélase II dans son exil. Ce choix est ratifié à Rome. Le 9 février, il reçoit la couronne papale à Vienne en Isère.

  • le 1er février 1328 : décès de Charles IV le Bel, à l’âge de 34 ans.

Le Roi de France, Charles IV le Bel, fils dе Philippe le Bel et frère dе Philippe V le Long, auquel il succède, est le dernier des Capétiens directs ; le trône passe ensuite aux Valois.

Rappelons-nous la seconde partie du testament de Saint REMI :

« Si un jour cette race royale que j’ai tant de fois consacrée au Seigneur, rendant le mal pour le bien, lui devenait hostile, envahissait ses Églises, les détruisait, les dévastait:

Que le coupable soit averti une première fois par tous les évêques réunis du diocèse de Reims. […]

S’il est rebelle à tout, qu’il soit séparé du corps de l’Eglise, par la formule inspirée aux évêques par l’Esprit-Saint: parce qu’il a persécuté l’indigent, le pauvre, au cœur contrit; parce qu’il ne s’est point souvenu de la miséricorde; parce qu’il a aimé la malédiction, elle lui arrivera; et n’a point voulu de la bénédiction, elle s’éloignera.

[…] Que ses jours soient abrégés et qu’un autre reçoive sa royauté! »

Le Roi de France, Charles IV le Bel, meurt à Vincennes sans héritier mâle. Son épouse, Jeanne d’Evreux, est enceinte, mais elle accouche d’une fille. Le trône de France revient à son cousin Philippe de Valois, qui prend le nom de Philippe VI. Charles IV est le dernier des Capétiens directs. La couronne passe donc aux Capétiens de la branche Valois. Trois frères ont régné sans descendance : Louis X le Hutin, Philippe V et Charles IV.

Philippe V avait été déclaré Régent du Royaume à la mort de son frère, dans l’attente de la naissance attendue par la reine veuve de Louis X. Son neveu, Jean 1er le posthume ne vécut que 5 jours. Jean 1er avait une sœur plus âgée, dont le duc de Bourgogne se fait le champion.

Or les lois fondamentales du Royaume sont très claires. En fonction de la loi de sacralité, dont découle la loi de masculinité, une femme ne peut pas être sacrée Roi de France; ce qui est différent de la direction du pays, car les femmes pouvaient devenir régentes; il y en eut beaucoup. Relire la chronique du 04 novembre dernier qui explique cela en détail.

La lecture politique de cette loi, mise en avant pour écarter Edouard d’Angleterre, est un contre sens historique. La fonction royale en France a toujours été un ministère ecclésiastique. Les historiens de la III république ont brodé sur la création artificielle et a posteriori de cette loi salique. Elle existe dès le baptême de Clovis, et cela gêne beaucoup ceux qui rejettent depuis 220 ans l’alliance entre un peuple, un Dieu et une famille. Alliance dont le chef est : « le lieutenant de Dieu sur Terre ». Mais c’est notre histoire à nous, Français; il faut l’accepter. Et seuls les Celtes et les Juifs avaient, avant les Français, une telle conception religieuse du pouvoir.

Le danger représenté par une sécession de la Bourgogne est réel, à l’époque. Il suffit de voir le poids que les Bourguignons ont tout au long de la guerre de 100 ans. Le duc de Bourgogne est l’oncle de Jeanne, fille du deuxième mariage du Roi défunt. Il aspire certainement à s’emparer du trône de France à terme. Il est d’ailleurs le seul à avoir refusé de faire hommage au régent pendant la grossesse de la Reine veuve.

L’Histoire officielle d’aujourd’hui veut oublier que le Roi de France revêt, par le sacre, une dimension sacerdotale dans sa personne; dimension qu’aucun autre roi d’aucun autre pays n’a eu. Il y a des kilomètres d’écrits de Papes qui l’affirment le rappellent et le confirment.

Voir les chroniques du 18 juin et du 21 février.

  • le 1er février 1579 : le Roi Henri III et la reine Louise font un pèlerinage à Chartres.
  • le 1er février 1641 : la France s’allie avec le Portugal contre l’Espagne.
  • le 1er février 1669 : Louis XIV prend les premières mesures de restriction à l’application de l’Édit de Nantes.
    • le 1er février 1691 : mort du pape Alexandre VIII.
    • le 1er février 1701 : début de la Guerre de Succession d’Espagne.

Louis XIV reconnaît par lettres patentes les droits de Philippe V à succéder à la couronne de France, le 1er février 1701. Philippe d’Anjou entre à Madrid quelques jours plus tard, en tant que Philippe V d’Espagne, tandis que l’armée française occupe le sud des Pays-Bas espagnols.

  • le 1er février 1702 : bataille de Crémone.

En 1702, la France et l’Autriche sont en conflit pour la succession du trône d’Espagne. Cette guerre commence mal avec les défaites de Carpi et Chiari. Les troupes françaises de Villeroy stationnent dans la ville italienne de Crémone. Le 1er février 1702, grâce à un aqueduc souterrain, et un ingénieux travail de sape, les troupes autrichiennes du prince Eugène de Savoie-Carignan pénètrent dans la ville. Les Français et leurs alliés irlandais repoussent les assaillants. Le prince Eugène doit battre en retraite. L’issue du combat est incertaine puisque les deux camps comptent environ 1 200 victimes chacun. Si les Français restent maîtres du terrain et de la ville, les Autrichiens ont fait prisonnier leur chef, le maréchal de Villeroy.

  • le 1er février 1785 :l’affaire du collier de la reine éclate.

« Une révolution est toujours le fruit du travail implacable de ceux qui, dans l’ombre, tirent les ficelles. »

Voici le commentaire du livre Marie Antoinette et le complot maçonnique de Louis Dasté, lecture que recommandait Ferdinand Céline pour bien comprendre comment est arrivée la révolution. Livre, que l’on peut facilement trouver ici :

http://www.balderexlibris.com/index.php?post/2012/06/10/Daste-Louis-Marie-Antoinette-et-le-Complot-Maconnique

En voici les premières pages… :

« Au XVIIIe siècle, la Foi catholique et la France furent ensemble comme incarnées dans un être représentatif au plus haut degré : fille des Césars catholiques d’Autriche et femme du Roi Très-Chrétien, Marie-Antoinette eut ce douloureux honneur. Elle l’a porté au comble par son martyre sur l’échafaud. Et vingt ans auparavant, elle était l’idole de la France !

Qui avait changé l’âme des Français ? Qui avait transformé les Français catholiques en blasphémateurs et sacrilèges ? Les Français amoureusement fidèles à leur dynastie séculaire en régicides ?

Le but de ce livre est de montrer que l’agent de ces œuvres de mort fut la Franc-maçonnerie. Lors de l’avènement de Louis XVI et de Marie-Antoinette, le peuple de France idolâtrait ses jeunes souverains. La Reine surtout avait touché son cœur. Le 11 septembre 1774, Mercy-Argenteau, ambassadeur d’Autriche, écrivait à l’impératrice Marie-Thérèse, mère de Marie-Antoinette, une lettre où nous lisons: Il n’y a pas eu, dans la conduite de la Reine, la moindre nuance qui n’ait porté l’empreinte de l’âme la plus vertueuse… Personne n’est plus convaincu de cette vérité que le Roi… Les grandes et vraiment rares qualités de la Reine ne sont pas moins connues du public ; elle en est adorée avec un enthousiasme qui ne s’est jamais démenti. (Lettre de Mercy-Argenteau à Marie-Thérèse, le 11 septembre 1774. – Correspondance secrète… publiée par A. d’Arneth et A. Geffroy, Paris, 1874, t. II, p. 232.) Le 8 juin 1773 avait eu lieu l’entrée solennelle de Louis XVI, encore Dauphin, dans la ville de Paris, avec la Dauphine. L’enthousiasme de la foule allait au délire. Les maisons étaient en fleurs, les chapeaux volaient dans les airs. Des acclamations ininterrompues : « Vive Monseigneur le Dauphin ! Vive Madame la Dauphine !» se répétaient en mille échos. « Madame, disait le duc de Brissac, vous avez là deux cent mille amoureux ». Marie-Antoinette voulut descendre dans les jardins, se mêler directement à la foule, remercier de plus près, serrer les mains qui se tendaient à elle. Et elle écrit à sa mère une lettre où bat son cœur « … Ce qui m’a touchée le plus, c’est la tendresse et l’empressement de ce pauvre peuple qui, malgré les impôts dont il est accablé, était transporté de joie de nous voir… Au retour, nous sommes montés sur une terrasse découverte. Je ne puis vous dire, ma chère maman, les transports de joie, d’affection, qu’on nous a témoignés dans ce moment… » (M. FUNCKBRENTANO, L’Affaire du Collier, 6e édit., pp. 51, 52.). Vingt ans après, en 1793, ce n’est plus d’amour mais de haine que la France parait enivrée. Avant d’être menée à l’échafaud dans la charrette, « cette bière des vivants », la Reine écrivit à Mme Élisabeth, sa belle-sœur, une lettre aussi admirable que navrante. En voici le début : « Ce 16 octobre, à quatre heures et demie du matin, C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois. Je viens d’être condamnée, non à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme, comme on l’est quand la conscience ne reproche rien. J’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants… Et vous, ma bonne et tendre sœur, vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire ; elle ne recevrait pas ma lettre, je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux, ici, ma bénédiction.  Qu’ils pensent, tous deux, continuait la Reine, à ce que je n’ai cessé de leur inspirer : que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie. Après la parole divine du Christ pardonnant à ses bourreaux du haut de la croix où ils viennent de le clouer, il est peu de paroles humaines qui, puissent venir en parallèle avec cette suprême adjuration de Marie-Antoinette : Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort » (Lettre citée par Mme la comtesse d’Armaillé : Madame Elisabeth, Paris, 1886, pp. 443, 444,445.)

La noble femme capable, au pied de l’échafaud, de pousser la générosité d’âme jusqu’à cet héroïsme qui l’élève au-dessus de l’humanité, c’est la même femme que l’exécrable Maçonnerie s’est efforcée de salir, jusqu’à ses derniers moments, par des pamphlets regorgeant de calomnies odieuses, afin de souiller avec elle la Monarchie française, tout en l’assassinant. Après la Reine-Martyre, envisageons la France, la Nation-Martyre frappée, elle aussi, par la Maçonnerie. Au commencement du XVIIIe siècle, la France était encore attachée avec ferveur à ses traditions religieuses et politiques. A la fin du même siècle, elle rompt – ou plutôt une influence cachée la fait rompre – avec toutes ses traditions à la fois. Quelle est cette influence ? Toujours celle de la Maçonnerie. Or, dès 1791, un admirable prêtre, l’abbé Le Franc, osa l’écrire. Un an plus tard, le 2 septembre 1792, à l’abbaye de Saint-Germain-des- Prés, il paya de son sang le courage d’avoir dénoncé la Maçonnerie comme la mère de la Révolution, alors déjà toute souillée de crimes. Les tueurs au service du Pouvoir Occulte n’eurent garde de laisser échapper aux massacres maçonniques de Septembre ce voyant, qui, arrachant leurs masques aux meneurs révolutionnaires, venait de mettre en lumière leurs faces de Francs-Maçons. Ecoutons donc avec respect les paroles de l’abbé Le Franc : c’est pour les avoir dites qu’il est mort.

« L’Europe (écrivait-il en 1791) est étonnée du changement qui s’est opéré dans nos mœurs. Autrefois, on ne reprochait à un Français que sa gaieté, sa frivolité. Aujourd’hui qu’il est devenu sanguinaire, on l’a en horreur… Qui l’a rendu farouche, toujours prêt à attenter à la vie de ses semblables et à se repaître de l’image de la mort ? Le dirai-je et m’en croira-t-on ? C’est la Franc-maçonnerie !… C’est à l’ombre de l’inviolable secret qu’elle fait jurer à ses initiés, qu’elle a donné des leçons de meurtre, d’assassinat, d’incendie et de cruauté… » (Le Voile levé… ou le Secret de la Révolution révélé à l’aide de la Franc-maçonnerie, pp. 67, 68.)

Longtemps la Maçonnerie a fait l’impossible pour effacer, sur le fumier sanglant de 89 et de 93, ses traces criminelles. Mais, aujourd’hui, mentir là-dessus serait peine perdue pour elle. La vérité se fait plus claire chaque jour et, par un enchaînement de textes écrasants, nous allons prouver à quel point l’abbé Le Franc avait dit vrai. Oui, en toute réalité, durant plus d’un demi-siècle, les Francs-maçons ont secrètement creusé la mine dont l’explosion a jeté bas l’ancienne France en 89. Nous ne pouvons ici traiter en quelques mots l’immense question de l’origine de la Maçonnerie. Disons simplement que, quels que fussent ses créateurs, la Maçonnerie était dès le commencement l’ennemie mortelle de la Foi chrétienne, de l’ordre chrétien, de la civilisation chrétienne tout entière. Introduction de la Maçonnerie en France. La Première Encyclique contre la Secte. D’Angleterre où les Rose-Croix judaïsant et kabbalistes l’avaient greffée sur les vieilles corporations d’ouvriers maçons, la Franc-maçonnerie s’introduisit en Europe, partout à la fois, de 1725 à 1730. Dès 1735, un article du code primitif des Francs-maçons révolta, par son audacieux esprit révolutionnaire, d’honnêtes magistrats de Hollande : les premiers, ces protestants proscrivirent la Maçonnerie. Mais celle-ci fit un retour offensif et triompha des premières résistances, en Hollande comme ailleurs. Deux ans après, en 1737, le Premier Ministre de Louis XV était le cardinal de Fleury : sa clairvoyance touchant la Maçonnerie a fait de lui la bête noire des menteurs professionnels chargés de falsifier notre Histoire. Après une minutieuse enquête, le Cardinal acquit la même conviction qui avait armé les magistrats hollandais contre la Maçonnerie antichrétienne et révolutionnaire. Il donna des ordres sévères contre les Loges qui déjà pullulaient en France. L’année suivante, en 1738, le Pape Clément XII avait été renseigné par le cardinal de Fleury et sans doute aussi de bien d’autres côtés pour l’Europe entière. Sans tarder, le Pape lança la première des Encycliques que Rome ait opposées au fléau maçonnique. Comme toutes celles qui l’ont suivie, cette Bulle a stigmatisé dans la Maçonnerie ce double caractère : de viser à détruire en même temps l’Église de Dieu et les sociétés politiques basées sur le Christianisme. Mais tout était conjuré pour empêcher la France d’écouter les cris d’alarme du Pape et du Premier Ministre de Louis XV. Les tendances gallicanes et l’hérésie janséniste (reliées par de secrètes accointances) arrêtaient aux frontières de France la parole du Pape et faisaient méconnaître le bien fondé des angoisses que lui causait le péril maçonnique. La Maçonnerie profita de ces déplorables dispositions de l’esprit public : elle sema des brochures faites avec un art infernal pour attirer dans ses pièges les hommes de bonne foi ; elle commença par y prêcher la fameuse tolérance, masque menteur de l’intolérance la plus fanatique. Bref la Maçonnerie, dès son entrée en France, apprit aux Français à détester le Catholicisme parce qu’intolérant, disait-elle. En 1743, le cardinal de Fleury meurt. Nous verrons bientôt par quels aveugles fut remplacé au pouvoir le premier et le dernier ministre anti-maçon qu’aient eu Louis XV et Louis XVI. On peut dire que depuis la mort du cardinal de Fleury, la Royauté française fut soumise chaque jour davantage à l’influence de la Maçonnerie, qui va s’imposer à elle, chaque jour plus forte, jusqu’à la chute, cinquante ans plus tard, dans le sang de Louis XVI et de Marie- Antoinette. Mais quels ressorts furent mis en jeu par la Maçonnerie pour arriver à son but ? Le Mensonge, Arme Principale de la Maçonnerie. L’histoire de l’action maçonnique sous Louis XV et Louis XVI tient dans ce mot : le Mensonge. Il faudrait un volume pour décrire comme ils le méritent les chefs-d’œuvre d’imposture du F*** de la Tierce, le menteur en chef de la Maçonnerie en France à cette époque. Or, le F*** de la Tierce les a publiés immédiatement après que le pape Clément XII et le cardinal de Fleury eurent dénoncé le péril maçonnique, – tout comme le F*** Taxil a bâti son édifice d’imposture immédiatement après que le pape Léon XIII eut à nouveau dénoncé le péril maçonnique. Instruits par l’expérience, les FF*** de la Tierce et consorts effacèrent dans le code des Loges ce qui avait dès l’abord effrayé la protestante Hollande. Avec persévérance, ils travaillèrent à persuader aux honnêtes Français attirés dans les Loges que la Maçonnerie ne rêvait d’accomplir « aucune Révolution ». C’est imprimé en toutes lettres dans l’ouvrage du F*** de la Tierce dont la première édition parut peu de mois avant la mort du cardinal de Fleury. Ceci, imprimé cinquante-sept ans avant la prise de la Bastille, est bien la preuve que le Pape et le cardinal de Fleury n’avaient que trop raison de voir dans la Maçonnerie la source de torrents de maux ! « Nous ne fomentons aucune Révolution », disaient les Tartufes des Loges. Mensonge ! « Nous sommes de zélés et fidèles chrétiens. Voyez plutôt : dans les églises, nous faisons chanter des messes solennelles», disaient-ils encore. Sacrilège ! « Nous portons les lys de France dans le cœur !» ajoutaient-ils. Et leur but était de rougir de sang royal la blancheur des lys ! Toujours le Mensonge ! … »

Voir les chroniques du 30 mai et du 1er et 15 août.

  • le 1er février 1791 : chassés par les révolutionnaires, les derniers religieux quittent le Collège des Bernardins.
  • le 1er février 1793 : la Convention déclare la guerre à l’Angleterre et à la Hollande.

L’Angleterre a déclaré la guerre à la France la veille. Elle va acheter ses alliés à prix d’or : 80 couronnes pour un Cavalier et 50 pour un fantassin lors de la première coalition et 225 000 couronnes par an pour l’électeur de Hesse. Pour la troisième coalition l’Autriche recevra 4 600 000 de livres sterling, la Prusse 1 800 000. La Grande Bretagne aura ainsi versé 273 00 000 de Franc-or en 22 ans aux alliés.

Tiré de Les catholiques et la révolution française, Renée Casin (Ed Résiac, page 82)

  • le 1er février 1800 : (12 pluviôse), par référendum, la Constitution est adoptée : 3 011 007 voix pour et 1 562 contre.

A l’époque, selon Renée Casin dans son livre, Les catholiques et la révolution française, la France compte plus de 28 millions d’habitants. Et la plupart des adultes de plus de 25 ans sont électeurs. Elle note ainsi combien la révolution est une régression dans le domaine politique. L’histoire de France apprise à l’école égrène les dates clés de la mise en place de la « démocratie » en France pour arriver enfin à une élection au suffrage universel.

Or, avant la révolution, Renée Casin le rappelle, dans son livre (page 45) :

« Le suffrage universel était la norme en France ! Pierre Chaunu parle même de « mensonge d’Etat » à ce propos. Les députés des Etats-généraux de 1308, de 1614 et 1789 furent élus au suffrage universel, par tous les hommes de plus de 25 ans et sans aucune restriction censitaire. Les assemblées provinciales aussi, à travers les scrutins de baillages. Les baillis, garde-finages, consuls ou syndics, prud’hommes et prudes femmes étaient eux aussi élus par tous les membres des paroisses (*). Les femmes votaient souvent, « dans des régions aussi différentes que les cités du Béarn, ou Pont-à-Mousson, ou Garchy en Champagne ». […] Toutes les assemblées révolutionnaires qui suivirent [1789] furent en nette régression, ayant été élues au suffrage censitaire le plus strict. En écartant des urnes la majorité des citoyens, elles ne furent en aucun cas représentatives de la Nation. […] le corps électoral fut réduit aux environs de 200 000 votants [deux cent mille, il n’y a pas d’erreur !] ; 200 000 bulletins aux mains de la bourgeoisie voltairienne. (**) »

On est loin de la « déclaration des droits de l’homme » qui proclame pompeusement que les hommes naissent libres et égaux en droits. Ce sont pourtant les mêmes qui la rédigèrent et qui spolièrent les Français de leurs droits de vote.

(*) Tiré de Erreurs sur le mal français, de Jean Dumont aux éditions Vernoy, (page 249).

(**) Les catholiques et la révolution française, (page 137)

  • le 1er février 1810 : le maréchal Soult s’empare de Séville.
  • le 1er février 1814 : Napoléon est « vaincu » à La Rothière, dans l’aube.

En réalité les Français se replient en bonne ordre et sous le feu ennemi et avec 10 fois moins de pertes que les prussiens; lesquels avec 170 000 hommes sont six fois plus nombreux. Ils laissent près de 8000 des leurs sur le champ de bataille.

  • le 1er février 1871 : l’armée de Bourbaki finit en Suisse.

Après les combats de la Lizaine (du 15 au 17 janvier), puis près de Pontarlier, le corps d’armée de Charles Bourbaki, qui avait pour tâche de dégager Belfort, est contraint de se réfugier en Suisse. Son chef essaie de suicider mais il échoue encore…

  • le 1er février 1916 : début de la guerre sous-marine à outrance par l’Allemagne.

L’empereur Guillaume II décide de miser sur l’insularité du Royaume-Uni pour le déstabiliser, en proclamant la guerre sous-marine totale. Son but est d’isoler économiquement l’île et de rompre son approvisionnement. Les Etats-Unis protestent, rompent les relations diplomatiques et engagent plusieurs pays à faire de même. Face à cette situation, Wilson s’assure du soutien de la population avant d’entrer en guerre en avril.

  • le 1er février 1960 : fin de la « semaine des barricades » à Alger.

Voir le 24 janvier.

  • le 1er février 2003 : le traité de Nice entre en vigueur.

En vue d’élargir l’Union européenne à dix nouveaux pays, les États membres se sont réunis en 2001 pour mettre au point le traité de Nice. Sous couvert d’élargissement, des décisions revoient notamment le pouvoir décisionnel du Conseil de l’Union, imposent le vote à la majorité qualifiée dans divers domaines et appliquent une nouvelle répartition des voix détenues par les États au Parlement. Tout cela permet de s’affranchir des souverainetés nationales de façon discrète. Il entre en vigueur le 1er février 2003.

C’est moins sanglant que pendant la révolution, mais le résultat est le même : retirer aux peuples, français hier, français et européens aujourd’hui, le pouvoir d’exprimer leur volonté sur les grandes questions de souveraineté.

  • le 1er février 2005 : Jean-Paul II a des spasmes respiratoires et est admis d’urgence à l’hôpital polyclinique Gemelli de Rome.

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