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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 19 février…

C’est arrivé un 19 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 19 février 197 : début de la bataille de Lugdunum, actuelle ville de Lyon, qui avait embrassé la cause de Clodius Albinus.

Lyon, la capitale des Gaules, voit s’affronter deux armées romaines : Septime Sévère, chef de l’armée du Danube, affronte le gouverneur de Bretagne, Clodius Albinus pour la conquête du pouvoir à Rome. Septime Sévère l’emporte et va devenir empereur. Pour punir la ville, il la dévaste et extermine 18 000 chrétiens.

  • le 19 février 356 : l’empereur romain Constance II impose la fermeture des temples païens.
  • le 19 février 607 : Boniface III est consacré pape à Rome.
  • le 19 février 1122 : l’abbé Adam meurt et Suger est élu abbé de St-Denis, sans demander l’avis du Roi Louis VI.

Le Roi lui confie le Royaume à son départ en croisade. A son retour il lui confère le titre de « père du peuple ».

  • le 19 février 1493 : Florence fait alliance avec la France en vue d’un partage de Milan.
  • le 19 février 1783 : le second Pitt, William, aussi appelé Pitt le jeune, est nommé Premier ministre.

Pour lui l’Angleterre est entrée depuis l’indépendance des Etats-Unis dans « une guerre d’extermination » contre la France affirme-t-il dans son discours aux Communes. Pour que la première vive les Bourbons doivent disparaître de France.

  • le 19 février 1790 : le marquis de Favras est exécuté par pendaison.

Il paie de sa vie une tentative visant à libérer le Roi Louis XVI et sa famille de Paris. C’est en recrutant des soldats qu’il est dénoncé.

  • le 19 février 1793: l’île Bourbon devient La Réunion.

Française depuis 1649, l’île Bourbon est rebaptisée par la Convention, ‘île de la Réunion. L’île de l’Océan Indien retrouve son nom d’origine lors de l’occupation anglaise de 1810 à 1815. La IIème république lui réimpose le nom d’île de la Réunion.

  • le 19 février 1795 : la France et la Toscane signent un traité de paix.

Le grand-duc Ferdinand III avait adhéré à la première coalition.

  • le 19 février 1796 : les planches à assignats sont brûlées en place Vendôme.
  • le 19 février 1797 : traité de Tolentino.

Le Traité de Tolentino voit Pie VI céder Avignon, la Romagne, Bologne, Ferrare et le Comtat Venaissin à la France, tandis que l’armée de Bonaparte marche sur Vienne, en passant par le Tyrol. Il doit verser 30 millions de livres à la France, en plus des versements décidés lors de l’armistice de Bologne. Tout cela pour éviter une occupation militaire de Rome. Ce traité ne conteste pas (pas encore) le pouvoir temporel du pape.

  • le 19 février 1800 : Bonaparte, premier Consul, s’installe aux Tuileries.
  • le 19 février 1858 : quatrième apparition de Notre Dame à sainte Bernadette.

Saint Bernadette vient à la Grotte avec un cierge bénit et allumé. C’est de ce geste qu’est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

  • le 19 février 1858 : Napoléon III et la liberté.

Napoléon III durcit son régime par l’adoption d’une loi de sûreté générale qui permet d’interner ou de déporter toute personne ayant déjà subi des condamnations politiques. Cette loi concerne environ deux mille Français et quelques centaines déportés en Algérie. Elle est votée suite à l’attentat du 14 janvier.

  • 19 février 1876 : guérison d’Estelle à qui la sainte Vierge est apparue à Pellevoisin

Cf. chroniques du 15 février, et des 9 et 15 septembre.

  • le 19 février 1915 : préparation de l’offensive des Dardanelles.

Les forts des Dardanelles sont bombardés par les flottes française et britannique. Il s’agit de forcer le détroit des Dardanelles et le Bosphore pour créer un autre front au sud-est de l’Allemagne. C’est tellement mal fait que cela coûte très cher en vies humaines. Le but des Anglais est surtout de protéger l’empire de la progression des Ottomans vers l’Egypte.

  • le 19 février 1921 : Lyautey est fait maréchal de France.
  • le 19 février 1925: première assemblée de la Fédération nationale catholique.

Voir les chroniques du 26 octobre, du 04 novembre et du 24 décembre sur le général de Castelnau.

  • le 19 février 1942 : ouverture du procès de Riom

Le gouvernement de Vichy assigne en justice les anciens dirigeants politiques et militaires français: Edouard Daladier, Guy La Chambre, Maurice Gamelin, Léon Blum et Robert Jacomet. Le procès se déroule à Riom dans le Puy-de-Dôme. Ils sont accusés d’être responsables de la défaite de 1940. Plus de 400 témoins sont appelés à comparaître. Les juges ont pour instruction de juger les coupables sur la période allant de 1936 à 1940. Ce procès sera suspendu par Hitler !

  • le 19 février 1984 : au cours d’une cérémonie solennelle sur la place Saint-Pierre, le pape Jean-Paul II béatifie 99 martyrs catholiques de la Révolution française.

Au cours d’une cérémonie solennelle sur la place Saint-Pierre, le pape Jean-Paul II béatifie 99 martyrs catholiques de la Révolution française.

Les martyrs des massacres d’Avrillé et d’Angers sont 99. Il y a parmi eux 83 femmes, dont 3 religieuses, et 17 hommes dont 12 prêtres qui sont guillotinés pour avoir refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé.

Il faut ajouter Noël Pinot, guillotiné à Angers le 21 février 1794 ; les 4 filles de la Charité des Ursulines guillotinées à Cambrai les 27 juin, 17 et 23 octobre 1794 ; les 32 Sacramentines et Ursulines martyres d’Orange, mises à mort entre le 4 et le 26 juillet 1794, les 16 Carmélites de Compiègne exécutées à Paris le 17 juillet 1794, qui furent les premières béatifiées.

Sans parler des massacres de septembre 1792, qui firent entre 1100 et 400 victimes, dont 187 prêtres et religieux… Et des 14 martyrs de Laval, prêtres, pour la plupart âgés et impotents, qui refusèrent de prêter serment à la CCC et qui moururent, le 21 janvier 1794 sur l’échafaud dressé place de La Trémoille… Et des martyrs des pontons de Rochefort, 598 victimes, dont 102 proposés à la béatification, sans compter les morts de Blaye, de Bordeaux, et de Brouage, sans compter ceux de Nantes… (*)

(*) 1600 Jeunes Saints, Jeunes Témoins de François Marie Algoud (aux Ed de Chiré, pages 55-56 ; 67 à 72 ; 430 à 433 et 442 à 444.)

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