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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 17 décembre…

C’est arrivé un 17 décembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 17 décembre : saints du jour français ou en France.
  • St Judicaël, Roi de Bretagne puis moine († 658)

Judicaël Ier, (ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel), fils de Judaël, roi de Domnonée (au nord de la Bretagne), était l’aîné de quinze enfants dont saint Judoc, sainte Eurielle et saint Onenn.

A la mort de Judhaël, vers 605, Judicaël, pourtant son héritier, préféra se retirer au monastère Saint-Jean de Gaël que saint Méen venait d’ériger. Il quitta cependant le monastère pour prendre la direction du royaume de Domnonée. Pendant vingt ans, il gouverna le royaume avec autorité et sagesse. Ses qualités de diplomate lui permirent de régler des différends avec le roi Dagobert, et en 636, il conclu avec lui un traité de paix entre Bretons et Francs. Deux ans plus tard, il laissa son trône et se fit moine pour les vingt dernières années de sa vie. Il mourut en 658 à St Méen-le-Grand.

  • Saint Jean De Matha, Prêtre et fondateur des Trinitaires (1160-1213)

Jean de Matha, originaire d’une illustre famille, en Provence, fut consacré au Seigneur par un vœu, dès sa naissance. Il brilla, tout jeune encore, par le divin instinct de la charité. On le voyait distribuer aux pauvres l’argent que ses parents lui donnaient pour ses menus plaisirs, et tous les vendredis il allait servir les malades dans les hôpitaux ; là, il pansait leurs plaies et leur procurait tous les secours qui étaient en son pouvoir. C’est par cette conduite admirable, il y a lieu de le croire, que le pieux jeune homme mérita de devenir le père d’un grand ordre de charité.

Le jour où il fut élevé au sacerdoce, une colonne de feu reposa sur la tête du nouveau prêtre et manifesta l’onction du Saint-Esprit qui opérait dans son âme. Le bruit de ce prodige s’étant répandu, une nombreuse assemblée assista à sa première messe. Au moment de la consécration, lorsque Jean élevait l’hostie, on vit le visage du saint resplendir d’une lumière surnaturelle et ses yeux se fixer au dessus de l’autel sur un spectacle invisible aux assistants. « J’ai vu, dit-il plus tard, un ange tout blanc, avec un vêtement brillant, portant sur la poitrine une croix de couleur rouge et bleue ; ses bras se croisaient, et il présentait les mains à deux captifs, l’un chrétien et l’autre maure ; ils étaient à ses pieds dans la posture de suppliants. »

C’était l’annonce claire de l’œuvre qu’il devait établir ; il fut, en effet, le fondateur de l’Ordre de la Sainte-Trinité pour la rédemption des captifs, dont les religieux portèrent le costume indiqué par la vision.

Qui dira tout ce que le saint eut à souffrir dans son pénible apostolat ? « Si je n’ai pas le bonheur d’être martyr, disait-il souvent, puissé-je au moins rester chez les barbares, comme esclave, pour mes frères ! »

Dieu seconda plus d’une fois son zèle par des miracles. Un jour que les habitants de Tunis voulaient l’empêcher de ramener en Europe les nombreux captifs qu’il avait rachetés, il se prosterna et invoqua Marie ; puis, à la grande stupéfaction des infidèles, étendit son manteau en guise de voile sur le navire. Celui-ci, sans rames, sans voiles, sans gouvernail, vogua bientôt en pleine mer et aborda en moins de deux jours à Ostie.

Jean de Matha mourut à Rome, usé de fatigues, dans la pauvreté et la pénitence, mais chargé d’œuvres et de mérites. La pauvre petite cellule qu’il sanctifia par ses dernières années et par sa mort a été conservée jusqu’à ce jour.

  • le 17 décembre 1187 : décès du pape Grégoire VIII.
  • le 17 décembre 1498 : annulation du mariage de Louis XII et de Jeanne de France.
  • le 17 décembre 1600: le Roi Henri IV épouse Marie de Médicis.

Henri IV épouse en secondes noces Marie de Médicis, 6ème enfant du grand-duc de Toscane et de l’archiduchesse d’Autriche. La dote s’élève à 600 000 écus. Elle donne un héritier au trône de France le 27 septembre 1601, le futur Louis XIII.

  • le 16 ou 17 décembre 1770 : naissance de Ludwig van Beethoven.

Ludwig van Beethoven, est l’un des plus grands compositeurs de musique classique. D’une famille modeste de Bonn, il se découvre très rapidement un vrai don pour la musique. Beethoven rencontre rapidement le succès et parvient à surmonter le handicap de sa surdité pour composer de nombreux morceaux, comme la “9e symphonie“. Le compositeur fut séduit un temps par Napoléon Bonaparte et lui dédia la «Symphonie héroïque». Son «Hymne à la joie» est l’hymne officiel de l’Union européenne.

Il meurt à Vienne à 56 ans. Un cortège de près de 30000 personnes accompagne sa dépouille au cimetière de Währing. Le 22 juin 1888, les restes de Beethoven et de Schubert rejoignent le «carré des musiciens» du Zentralfriedhof.

  • le 17 décembre 1777 : la France reconnaît l’indépendance de l’Amérique.

L’éclat de joie avec lequel est accueillie par la France la nouvelle de la capitulation du général Burgoyne à Saratoga, qui avec dix mille hommes s’est rendu aux insurgés, met un terme aux hésitations du Roi ; à la fin de 1777, il consent à se prononcer en faveur des États Unis d’Amérique.

Louis XVI reconnaît l’indépendance des colonies britanniques d’Amérique. Ravie de pouvoir se laver l’humiliation de la défaite de la guerre de Sept Ans et convaincue par la victoire américaine de Saratoga, la France signe deux traités d’engagement avec les colonies, le 6 février 1778. Le premier engage une amitié réciproque et une alliance commerciale. Le second, tenu un temps secret, consiste en une alliance militaire. Ainsi, les Américains recevront des renforts militaires et financiers considérables. Les Insurgents reprendront espoir puisqu’avec le soutien naval des Français, il sera désormais possible de mettre en déroute la flotte britannique. Cette guerre d’indépendance sera payée pour les deux tiers par Louis XVI en personne, argent que les Américains ne rembourseront jamais.

  • le 17 décembre 1793 : Toulon tombe.

Bonaparte et ses hommes se lancent à l’assaut du fort de Malbosquet, pénètrent dans l’enceinte, s’emparent des canons et les tournent contre les vaisseaux anglais : Toulon est conquis.

  • le 17 décembre 1807 : le décret de Milan renforce le blocus.

Napoléon décide de renforcer le blocus continental et d’améliorer son efficacité. Mais pour que celui-ci soit vraiment valable, il faut que l’Empire contrôle la majorité des côtes. Napoléon se lance donc dans de nouvelles campagnes militaires pour s’en assurer la maîtrise. Par ailleurs, ce blocus a pour effet la réorganisation de l’économie continentale, ce qui profite notamment à la France.

  • le 17 décembre 1807 : Napoléon écrit à Fouché au sujet des Pères de la Foi.

“Je ne veux pas qu’ils se mêlent de l’Instruction publique pour empoisonner la jeunesse par leurs ridicules principes ultramontains”.

  • le 17 décembre 1813 : mort d’Antoine Augustin Parmentier.

Pharmacien militaire et agronome français, il est surtout connu pour avoir introduit la pomme de terre en France avec l’aide du Roi Louis XVI.

  • le 17 décembre 1885 : un traité met fin aux hostilités entre la France et Madagascar.

Il accorde à la France la baie de Diégo Suarez et une indemnité de guerre. Il est interprété par les Français comme établissant un protectorat, sans que le terme y figure. Ces derniers parlent d’un « protectorat fantôme »

  • le 17 décembre 1936 : Jorge Mario Bergoglio, pape François 1er, naît à Buenos Aires.

Le Salon Beige souhaite un très joyeux anniversaire au Saint Père, et engage ses lecteurs à prier aujourd’hui encore plus particulièrement aux intentions du Souverain Pontife.

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