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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 16 octobre…

C’est arrivé un 16 octobre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 16 octobre 708 ou 709 : dédicace du Mont St Michel, premier sanctuaire élevé sur le mont Tombe.

Aubert, évêque d’Avranches, consacre une première église au Mont-St-Michel.

  • le 16 ou 22 octobre 741 : décès de Charles Martel, maire du palais d’Austrasie, « Marteau des infidèles ».

Voir la chronique du 23 aout.

  • le 16 octobre 1094 : concile d’Autun.

Y sont réunis trente-deux évêques ; le concile prononce l’excommunication de Philippe Ier, Roi de France.

  • le 16 octobre 1311 : le pape Clément V ouvre le concile de Vienne.

En présence du Roi Philippe IV, de 20 cardinaux, 4 patriarches, d’environ 100 archevêques et évêques : la question des Templiers, la question de la Terre Sainte, la réforme de l’Eglise sont abordées. L’ordre du Temple est dissout, ses biens passent à l’ordre des Hospitaliers.

  • le 16 octobre 1471 : Giuliano della Rovere, futur pape Jules II, est nommé évêque de Carpentras.
  • le 16 octobre 1588 : les Etats Généraux ouvrent à Blois.

C’est au cours de ces Etats généraux que le Roi Henri III fait assassiner le Duc de Guise, le 23 décembre suivant (voir la chronique du jour).

  • le 16 octobre 1591 : le pape Grégoire XIV meurt à Rome.
  • le 16 octobre 1628 : mort du poète français François de Malherbe.

François de Malherbe est un poète français classique. Toute sa vie, il cherche à épurer et à discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l’art classique, il bénéficie un temps des faveurs d’Henri IV et de Marie de Médicis. Il est mort à Paris.

  • le 16 octobre 1760 : fin de la bataille de Clostercamp, le Chevalier d’Assas est tué.

René Casin dans Pour l’honneur de la France, (Edition Résiac page 89-90) rapporte le fait d’armes qui lui coûte la vie :

« Sur le Rhin en 1760, près de Clostercamp, à la veille de la bataille, le régiment d’Auvergne bivouaquait auprès d’un bois touffu. Un capitaine de ce corps, Louis chevalier d’Assas, eut soudain le pressentiment d’un mouvement silencieux de l’avant-garde prussienne pour surprendre les Français dans leur sommeil. Bondissant de son lit de camp, il prend son épée et seul, avec précautions, se glisse vers les fourrés. Seul, voilà bien l’individualisme français : en effet à peine avait-il fait quelques pas en écartant les branches qu’il se trouve environné de soldats ennemis qui lui mettent la baïonnette sur la poitrine. « Tais-toi ou tu es mort ! » Tout le monde connaît l’épisode émouvant. N’écoutant que son devoir pour sauver l’armée d’un massacre, il se dresse et a le temps de hurler avant de tomber transpercé : « A moi Auvergne, ce sont les ennemis ! » il avait 27 ans. Mort héroïque qui sauva le régiment et qu’on a toujours donnée en exemple avec justice… »

  • le 16 octobre 1793 : le général Carnot remporte une victoire sur les Autrichiens à Wattignies.
  • le 16 octobre 1793 : la Reine de France, Marie-Antoinette, est guillotinée.

Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la Reine Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison et exécutée place de la Révolution.

Trois chefs d’accusation ont été retenus :

– avoir épuisé le trésor national;

– avoir entretenu des intelligences et des correspondances avec l’ennemi;

– avoir tramé des conspirations contre la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat

C’est avec courage et dignité qu’elle monte sur l’échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Emprisonnée depuis l’été 1792, elle meurt moins d’un an après l’exécution de son époux, le Roi Louis XVI.

Jusqu’au bout, elle fait preuve d’un courage exemplaire. Elle refuse de se confesser à l’abbé constitutionnel Girard. Et quand ce dernier, l’invite au courage, elle répond : “Du courage ! Ah ! Monsieur, il y a plusieurs années que j’en fais l’apprentissage. Ce n’est pas au moment que mes maux vont finir qu’on m’en verra manquer. “

Lorsqu’elle arrive sur la plate-forme de l’échafaud, par mégarde son pied heurte celui du bourreau Sanson. ” Monsieur je vous demande excuse, je ne l’ai pas fait exprès. ”

  • le 16 octobre 1813 : début de la «Bataille des Nations».

Voir la chronique du 19 octobre.

  • le 16 octobre 1911 : inauguration du monument Montcalm à Québec.

Ce monument s’élève dans le petit parc Montcalm à quelques centaines de pas de l’endroit où le héros a été tué, le 13 septembre 1759, en même temps que Wolfe. Il s’agit d’une réplique exacte du monument Montcalm de Vestric-Candiac, près de Nîmes en France, où le Marquis de Montcalm vit le jour en 1712.

  • le 16 octobre 1914 : première transfusion sanguine directe de la Première Guerre mondiale réalisé à l’Hôpital de Biarritz.

Isidore COLAS, un breton en convalescence à la suite d’une blessure à la jambe, sauve par le don de son sang le Caporal Henri LEGRAIN du 45ème d’Infanterie, arrivé exsangue du Front.

  • le 16 octobre 1925 : signature des accords de Locarno.

La conférence de Locarno, en Suisse, commencée le 5 octobre et réunissant Aristide Briand pour la France, Arthur Chamberlain pour la Grande-Bretagne, Gustav Stresemann pour l’Allemagne, Benito Mussolini pour l’Italie et Emile Vandervelde pour la Belgique, aboutit à la signature des accords de Locarno. Ils garantissent les frontières établies lors du traité de Versailles (daté du 28 juin 1919). L’Allemagne s’engage à respecter l’accord concernant la zone démilitarisée de la Rhénanie et à ne pas violer les frontières de la Pologne et de la Tchécoslovaquie. En envahissant la Ruhr en mai 1936, Hitler les viole.

  • le 16 octobre 1943 : le Secrétariat Général des Mouvements de Résistance, le M.U.R. adresse une “Circulaire” à tous les “Comités départementaux de libération”.

La circulaire est envoyée depuis Alger. Extraits :

« Le jour J sera la crise décisive qui doit amener non seulement la libération du territoire, mais encore et surtout la disparition et le châtiment du régime de Vichy et de ses complices.

L’insurrection a pour but de garantir l’élimination en quelques heures de tous les fonctionnaires d’autorité, de garantir en quelques heures la répression de la trahison, conformément aux légitimes aspirations de représailles des militants de la Résistance. […] Pendant la période insurrectionnelle, les Comités disposeront d’une véritable délégation au nom du Peuple Français et du Comité National de Libération, de la Souveraineté Politique de L’Etat. Ils prendront les mesures révolutionnaires de répression de la trahison. Même si les conditions étaient telles que par l’écroulement du gouvernement de Vichy, la transmission de pouvoir au Comité National de Libération puisse se faire sans violence, il serait absurde et outrageant pour le peuple français d’imaginer l’absence de tout soulèvement de masse armé d’une juste volonté de vengeance.

Jamais des mots d’ordre de modération ne devront être donnés.

L’insurrection triomphante doit s’occuper d’abord de l’élimination des éléments hostiles. Ils doivent être immédiatement arrêtés ou abattus en cas de résistance; il s’agit des fonctionnaires d’autorité vichyssoise, des collaborateurs notoires […] Le plan d’insurrection doit comporter une liste complète de ces individus, avec adresse personnelle, bureau, propriété à la campagne en cas de fuite. Tous les journaux, à des degrés plus ou moins nets ont trahi: empêcher leur parution est une œuvre de salubrité publique. Il faut prévoir l’occupation des imprimeries.

Toute la période précédant l’insurrection devra être marquée par une intensification progressive des exécutions de traîtres.

La question se pose de savoir s’il est souhaitable que l’insurrection triomphante soit marquée par des exécutions sans jugement. Les avis sont partagés. Dès maintenant dans chaque département, on dressera une liste des traîtres les plus notoires dont l’exécution sommaire sera considérée par toute la population comme acte de justice. Ces listes, avec exposé des motifs, seront adressées par l’intermédiaire des régions aux centres respectifs pour accord. Après accord, les incriminés seront immédiatement exécutés. […]

On n’allait pas tarder à savoir que ce n’était pas des paroles en l’air…Au nom du peuple une justice arbitraire et expéditive… Cela rappelle 1793 en France, ou 1917 en Russie !

  • le 16 octobre 1967 : le quartier général militaire de l’OTAN en France est officiellement fermé.

Le QG des forces alliées en Europe (SHAPE) quitte la base de Rocquencourt pour aller à Mons en Belgique.

  • le 16 octobre 1978 : le cardinal polonais Karol Wojtyla devient souverain pontife sous le nom de Jean-Paul II.

A 58 ans Karol Jozef Wojtyla, prend le nom de Jean Paul II. Pour la première fois, depuis 455 ans, l’Eglise désigne un souverain pontife non-italien, le dernier pape non-italien est le hollandais Adrien VI en 1522. C’est aussi le plus jeune pape qu’ait connu le Vatican en 125 ans.

Le matin de son intronisation, six jours plus tard, Jean-Paul II réussit, à Varsovie, ce que 33 ans de régime communiste n’a jamais pu obtenir : vider les églises le dimanche, car pour la première fois, la télévision diffuse une cérémonie religieuse, et toute la Pologne est rivée au petit écran !

Il est canonisé le 27 avril 2014 par le pape François le jour de la fête de la Miséricorde divine.

  • le 16 octobre 1987 : l’association des «mères porteuses» est interdite en France.
  • le 16 octobre 2005 : monseigneur Raymond Centène, premier évêque nommé en France par le pape Benoît XVI, est sacré au sanctuaire de Sainte-Anne d’Auray en Morbihan.

Merci pour ces années de ré-évangélisation du Morbihan…

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