Partager cet article

C'est arrivé un...

C’est arrivé un 15 novembre…

C’est arrivé un 15 novembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 15 novembre : saints du jour français ou de France.
  • St Malo d’Aleth, évêque en Bretagne († v. 640)

Saint Malo, évêque d’Aleth, venu du pays de Galles, est mort, semble-t-il, à Saintes où il s’était exilé.

  • St Didier, évêque de Cahors († v. 655)

Saint Didier, évêque, qui a fait construire dans la ville plusieurs églises et monastères, et entreprit d’autres travaux d’utilité publique, sans négliger le moins du monde de préparer les âmes comme le vrai temple du Christ.

  • St Sidoine, abbé en Normandie († v. 684)

Enlevé à sa famille en Irlande, par des pirates, racheté par des moines français qui visitaient les ports anglais pour libérer ces malheureux prisonniers, il est élevé à l’abbaye de Jumièges (Seine-Maritime, France) et y devient bénédictin. Il fonde plus tard un monastère où se trouve aujourd’hui la ville de Saint-Saëns (Seine-Maritime).

  • Bse Marie de la Passion, vierge et fond. (1839-1904)

Vierge et fondatrice des « Franciscaines Missionnaires de Marie »

Hélène Marie Philippine de Chappotin de Neuville, en religion Marie de la Passion, naît le 21 mai 1839 à Nantes, en France, d’une noble famille chrétienne. Dès l’enfance, elle manifeste des dons naturels éminents et une foi profonde.

En avril 1856, alors qu’elle suit les exercices spirituels, elle fait une première expérience de Dieu qui l’appelle à une vie de donation totale. En décembre 1860, avec le consentement de l’évêque de Nantes, elle entre au monastère des clarisses où l’attire l’idéal de simplicité et de pauvreté de saint François.

Encore postulante, le 23 janvier 1861, elle fait une profonde expérience de Dieu qui l’invite à s’offrir en victime pour l’Église et pour le Pape. Cette expérience marquera toute sa vie. Peu de temps après, elle tombe gravement malade et doit quitter le monastère. Quand son rétablissement est complet, son confesseur l’oriente vers la Société de Marie Réparatrice. Admise en mai 1864, elle reçoit, le 15 août de la même année, à Toulouse, l’habit religieux avec le nom de Marie de la Passion.

En mars 1865, encore novice, elle est envoyée en Inde dans le Vicariat apostolique du Maduré, confié à la Compagnie de Jésus. Là les Réparatrices travaillent à la formation des sœurs d’une congrégation autochtone, ainsi qu’à d’autres activités apostoliques. C’est donc au Maduré que Marie de la Passion prononce ses vœux temporaires le 3 mai 1866.

Ses dons et ses vertus la font désigner comme supérieure locale, puis, en juillet 1867, comme supérieure provinciale des trois couvents des Réparatrices.

En novembre 1876, Marie de la Passion se rend à et obtient du bienheureux Pie IX, le 6 janvier 1877, l’autorisation de fonder un nouvel Institut, spécifiquement destiné aux missions, sous le nom de « Missionnaires de Marie ».

Suivant une suggestion de Propaganda Fide, Marie de la Passion ouvre à Saint-Brieuc, en France, un noviciat qui accueille très vite de nombreuses vocations. Le 4 octobre 1882, dans l’église d’Aracœli, elle est reçue dans le tiers ordre de saint François. Elle entre alors en relation avec le Serviteur de Dieu, Père Bernardin de Portogruaro, ministre général de l’ordre des Frères Mineurs, qui, par la suite, la soutiendra dans ses épreuves, avec une paternelle sollicitude.

En 1900, l’Institut reçoit le sceau du sang dans le martyre de sept franciscaines Missionnaires de Marie, béatifiées en 1946 et canonisées au cours du Grand Jubilé de l’an 2000. Ce martyre est pour Marie de la Passion, en même temps qu’une grande douleur une immense joie, une émotion intense d’être la mère spirituelle de ces missionnaires qui ont su vivre l’idéal de leur vocation jusqu’à l’effusion du sang.

Marie de la Passion meurt à Sanremo le 15 novembre 1904, laissant plus de deux mille religieuses et quatre-vingt six maisons insérées en quatre continents. Sa dépouille mortelle repose dans un oratoire privé de la maison généralice de l’Institut des Franciscaines Missionnaires de Marie à Rome. Mère Marie de la Passion a été béatifiée, le 20 octobre 2002, par saint Jean Paul II.

  • le 15 novembre 1316 : naissance de Jean 1er le posthume.

Le Roi Louis X et la reine Clémence de Hongrie ont un fils qui naît après la mort du Roi (Voir la chronique du 5 juin). Malheureusement Jean meurt après quelques jours de vie le 19 novembre.

  • le 15 novembre 1491 : signature du traité de Rennes.

Alors que les armées françaises occupent presque toute la Bretagne, la Duchesse résiste dans Rennes assiégée, seule ville résistant à l’envahisseur. Les Etats de Bretagne fin octobre, à Vannes, ont même conseillé à leur Duchesse d’épouser le Roi de France.

Le traité prévoit donc le mariage entre le Roi de France et la duchesse Anne de Bretagne ; il garantit 120 000 livres de rente à la duchesse, et 120 000 livres au trésor du duché, qui serviront à payer les mercenaires et en débarrasser le duché. Les fiançailles sont célébrées le 23 novembre, à Rennes, le mariage le 6 décembre au château de Langeais. Voir la chronique du jour.

  • le 15 novembre 1793 : naissance de la baguette de pain.

Le 15 novembre 1793, un décret de la Convention stipule que tous les Français doivent manger le même pain : « La richesse et la pauvreté devant également disparaître du régime de l’égalité, il ne sera plus composé un pain de fleur de farine pour le riche et un pain de son pour le pauvre. Tous les boulangers seront tenus, sous peine d’incarcération, de faire une seule sorte de pain : le Pain Égalité ».

En 1856, Napoléon III, à son tour, réglemente la taille et le poids du pain : 40 cm et 300 g environ. Après la Seconde Guerre mondiale se généralise la baguette, aussi appelée flûte ou petite selon les régions. D’une longueur de 80 cm et d’un poids de 250 g, son prix a été jusque dans les années 1980 fixé par arrêté préfectoral.

  • le 15 novembre 1793 : la Convention décrète que tout prêtre marié échappe à la déportation.
  • le 15 novembre 1796 : bataille d’Arcole.

Le 15 novembre 1796 débute la bataille que Bonaparte remporte deux jours plus tard, par une brillante victoire sur les Autrichiens du général Avinczy à Arcole, dans le Piémont italien. Les combats sont indécis et le général Augereau est bloqué à Arcole par les Autrichiens retranchés derrière l’Alpone. Par trois fois, les Français tentent de franchir le pont. Leur échec rend impossible le plan de Bonaparte qui cherche à tomber sur les arrières de Wurmser dans la région de Villanova.  Bonaparte décide de prendre les opérations en main et quitte Ronco en direction d’Arcole. Les assauts qu’il lance avec les hommes d’Augereau échouent : le pont d’Arcole est tenu par les autrichiens, les généraux Verdier et Lannes sont blessés, Verne est tué. Bonaparte saisit un drapeau et fonce en tête des grenadiers et de leurs officiers à l’attaque du pont, perdant un cheval sous lui, mais la colonne est rompue par la mitraille autrichienne. Bonaparte s’élance sur un pont sous la mitraille. Il tombe dans les marais et s’écrie : « Soldats, en avant pour sauver le général ». Ses grenadiers se ruent en avant. La victoire est à la France.

  • le 15 novembre 1866 : création de la Ligue française de l’enseignement.

C’est le franc-maçon Jean Macé qui en est à l’origine. Il en fait un outil de destruction de l’Ecole chrétienne et prépare les esprits pour les lois maçonniques de Ferry.

  • le 15 novembre 1884 : début de la conférence de Berlin.

Le 15 novembre 1884 s’ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays, dont la France, l’Italie ou la Russie. Durant cette réunion qui se déroula jusqu’au 15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le Belgique au Congo. La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves Niger et Congo.

  • le 15 novembre 1974 : l’assemblée de l’épiscopat français se prononce contre l’avortement.
  • le 15 novembre 199 : adoption du PACS.

Une étape dans la destruction de la famille est franchie en France.

Partager cet article

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services