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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 15 février…

C’est arrivé un 15 février…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 15 février: saints du jour français ou en France.
  • Ste Géorgie, vierge en Auvergne († Ve ou VIe s.)

  • St Quinide, évêque à Vaison-la-Romaine († v. 578)
  • St Claude La Colombière, prêtre s.j. (1641-1682)

Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naît le 2 février 1641 à St. Symphorien d’Ozon dans le Dauphiné.

Quatre des six enfants de cette famille profondément chrétienne entrent dans la vie religieuse, dont Claude. Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.

Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus. Après quinze ans de vie religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d’observer fidèlement la règle et les constitutions de son ordre sous peine de péché. Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.

En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la communauté. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.

« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie. Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal : « Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ». Quand la sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.

Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York. Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé. Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la vie mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.

Quand la tuberculose l’emporte, le 15 février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.

Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (canonisée le 13 mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.

La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII instituera la fête du Sacré-Cœur.

Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :

  • Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
  • Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
  • Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
  • Lettres spirituelles, Lyon, 1715.

Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :

  • Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
  • Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
  • Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection ‘Christus’, Paris, 1962

Claude La Colombière a été béatifié, le 16 juin 1929, par le Pape Pie XI et canonisé, le 31 mai 1992, par Saint Jean Paul II.

  • le 15 février 1113 : l’ordre des Hospitaliers est reconnu.

Peu de temps après la prise de Jérusalem par les croisés, l’ordre est reconnu en tant que tel par le Pape Pascal II sous l’appellation de : «Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem ». Il le place sous la protection du Saint-Siège.

À l’origine, ce n’est qu’un petit hôpital fondé à Jérusalem pour venir en aide aux pèlerins malades ou blessés. La communauté religieuse qui assurait la gestion de l’établissement est désormais chargée de défendre la Ville sainte et le royaume de Jérusalem. Les chevaliers occupent, dès 1142, le krak des Chevaliers, grande forteresse près de Tripoli. Au lendemain de la dernière croisade, les chevaliers de l’ordre seront contraints de fuir à Chypre, et s’empareront de l’île de Rhodes. Ils prendront alors le nom de “chevaliers de Rhodes”. Lorsque Charles Quint leur fera don de l’île de Malte, ils prendront le nom qu’on leur donne aujourd’hui de “chevaliers de Malte”.

  • le 15 février 1145 : décès du pape Lucius II.
  • le 15 février 1288 : élection du pape Nicolas IV.

Nicolas IV, Girolamo Masci, naît à Lisciano vers 1230, il est élu pape, de 1288 à 1292, suite à un conclave qui dure 12 mois, ce qui en fait le quatrième plus long à avoir été tenu.

  • le 15 février 1575 : mariage, dans la cathédrale de Reims, du Roi de France Henri III et de Louise de Lorraine.

Le Roi Henri III épouse Louise de Vaudémont, issue d’une branche cadette de la maison de Lorraine, à Reims.

  • le 15 février 1625 : Champlain est confirmé comme lieutenant du vice-roi de Nouvelle-France, Lévis, avec son beau-frère comme second, Boullé.
  • le 15 février 1682 : décès terrestre et naissance au Ciel de Saint Claude de La Colombière.

Claude La Colombière entre dans la Compagnie de Jésus en 1658. Après son ordination, en 1669, il se consacre à l’enseignement de la rhétorique et à la prédication. Il aide efficacement sainte Marguerite-Marie Alacoque à étendre le culte du Sacré-Cœur.

En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la communauté. Confesseur des religieuses du couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.

« Mon fidèle serviteur et parfait ami ».

C’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie. Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal :

«Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs».

Quand la sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage. Envoyé à Londres comme prédicateur de la duchesse d’York, à la suite de diverses calomnies, il y est condamné à la prison et à l’exil. Il meurt à l’âge de 41 ans, en 1682, à Paray-le-Monial. Béatifié par Pie XI en 1929,  Jean-Paul II le canonise le 31 mai 1992. Quand la tuberculose l’emporte, le 15 février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.

  • le 15 février 1710 : naissance de Louis XV.

Troisième fils du duc Louis de Bourgogne et de Marie-Adélaïde de Savoie, Louis de France, voit le jour à Versailles. Arrière-petit-fils de Louis XIV, il monte sur le trône de France à l’âge de 5 ans. La régence est alors assurée jusqu’en 1723 par Philippe d’Orléans.

Conformément à la coutume, il est élevé jusqu’à ses sept ans par une femme, la gouvernante des Enfants de France, qui est, depuis 1704, la duchesse de Ventadour. Le 14 avril 1711, il perd son grand-père, le Grand Dauphin, puis en février 1712, ses deux parents, sa mère et le Petit Dauphin son père. En mars 1712, son frère, le duc de Bretagne, maintenant Dauphin en titre, et lui contractent la même maladie, une forme de rougeole. Les médecins s’acharnent sur le frère aîné, il meurt le 8 mars. Le duc d’Anjou est sauvé par sa gouvernante. À deux ans, le duc d’Anjou devient le nouveau Dauphin. A la mort du Duc de Berry, l’oncle de Louis XV victime d’un accident de cheval, le 5 mai 1714, le vieux Roi Louis XIV, encore patriarche d’une nombreuse lignée prometteuse, peu de temps avant, soupire :

“Voilà tout ce qu’il me reste de ma famille”.

C’est-à-dire son arrière-petit fils ! Louis XV est sacré le 25 octobre 1722. Voir la chronique du 1er septembre.

  • le 15 février 1714 : Louis XIV force le Parlement à enregistrer la bulle Unigenitus.

Le Roi entend lutter contre les hérésies qui sortent des écrits jansénistes. Cette bulle condamne 101 propositions tirées du livre du père Pasquier Quesnel paru en 1708 : Réflexions morales sur le Nouveau Testament, livre qui trouve un écho favorable dans une église de France très touchée par les erreurs gallicanes et jansénistes. Le cardinal de Fleury devra déposer, en 1727, monseigneur Soanen, évêque de Senez pour imposer l’autorité du Pape. Cette sanction calmera le cardinal de Noailles, évêque de Paris, entre autres princes de l’Eglise, acquis aux erreurs jansénistes. En 1730 une déclaration royale fait de cette bulle papale une loi d’Eglise et d’Etat.

  • le 15 février 1723 : Louis XV est déclaré majeur, fin de la régence.

Le 1er septembre 1715 meurt Louis XIV ; 6 mois après la majorité de Louis XV, le cardinal Dubois, premier ministre meurt, suivi par le Régent, le duc d’Orléans et neveu de Louis XIV peu de temps après. Le jeune Roi commence donc son règne dans des conditions très particulières.

  • le 15 février 1775 : début du pontificat de Pie VI.

Giannangelo Braschi est élu pape à l’âge de 58 ans sous le nom de Pie VI. Au cours de son pontificat, il doit faire face à la politique anticléricale autrichienne et surtout à la haine anti catholique de la révolution française avec :

– la nationalisation des biens du clergé.

– l’abolition arbitraire par l’assemblée constituante des ordres monastiques (loi du 13 février 1790) et la suppression des ordres réguliers, (mise à l’écart de 100000 religieux soit les deux tiers du clergé de l’époque en France).

– la constitution civile du clergé, adoptée par la constituante le 12 juillet 1790, et le schisme qu’elle provoque de facto pour les prêtres et les évêques « constitutionnels, ou jureurs ».

– la perte du pouvoir temporel de l’Eglise dont les possessions sont annexées par l’empire.

Capturé, il est emprisonné à Valence par la république Française. Il y meurt épuisé le 29 août 1799.

  • le 15 février 1793 : Monaco est réuni à la France sous le nom de Fort Hercule et les richesses du Palais sont dispersées.

     

  • le 15 février 1794 : adoption du drapeau aux trois couleurs verticales.

La Convention, sur une proposition du pasteur André Jeanbon, adopte un pavillon national dessiné par le peintre Louis David. C’est ce dessin qui, en 1812, sera adopté pour tous les drapeaux bleu blanc rouge.

  • le 15 février 1798 : la République est proclamée à Rome.

Après la prise de la ville par les Français; le pape Pie VI, qui refuse de renoncer à son pouvoir temporel, est placé par les Français en résidence surveillée à Valence dans la Drôme.

  • le 15 février 1804 : arrestation du général Moreau.

Le général Moreau est arrêté à la suite de la découverte d’un complot royaliste organisé par Georges Cadoudal et destiné à abattre le Premier consul. Le général Pichegru, autre comploteur, est arrêté le 28 février et Cadoudal le 9 mars. Moreau sera banni, Pichegru retrouvé étranglé dans sa cellule le 6 avril et Cadoudal exécuté le 28 juin.

  • le 15 février 1806 : l’armée française occupe Naples.

Napoléon met son frère, Joseph sur le trône de Naples. Ce dernier n’abandonne pas ses droits au trône de France ; mais, restant “prince français” il devient vassal de Napoléon.

Le même jour, Napoléon oblige le Prussien Haugwitz à signer à Paris un traité durcissant celui de Schönbrunn : la Prusse doit fermer ses ports aux Anglais et rompre avec eux.

  • le 15 février 1810 : après le rétablissement de la censure le 5 février, le nombre des imprimeries autorisées est limité par décret.
  • Nuit du 14-15 février 1876 : première apparition de la Sainte Vierge à Estelle Faguette de Pellevoisin.

La Vierge lui annonce qu’elle a été touchée par ses prières et qu’elle va guérir. Un ex voto doit être placé à Pellevoisin sur lequel doit être écrit :

J’ai invoqué Marie au plus fort de ma misère. Elle m’a obtenu de son fils ma guérison entière.”

En 1875, une jeune femme de 32 ans, Estelle Faguette, prénom qui signifie étoile, atteinte d’une maladie incurable, écrit, avec un cœur d’enfant et dans une grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge : elle lui demande d’intercéder auprès de son divin Fils pour obtenir sa guérison, afin de soutenir ses parents âgés. La Vierge Marie répond à cette lettre par quinze apparitions, de février à décembre 1876, au cours desquelles elle éduque Estelle à la sainteté et lui délivre un message de miséricorde. Elle lui confie le scapulaire du Sacré-Cœur. Le 19 février 1876, Estelle est entièrement guérie. Dès 1877, l’Archevêque de Bourges autorise le culte public à Notre-Dame de Pellevoisin et la chambre d’Estelle est transformée en chapelle. Estelle Faguette décède à l’âge de 86 ans, et repose dans le cimetière de Pellevoisin, non loin de la tombe de Georges Bernanos : sur sa tombe, deux mots : «Sois simple». Cf. chroniques du 19 février, et des 9 et 15 septembre.

  • le 15 février 1954 : les Français Houot et Vilmont descendent à 4 050 m de profondeur à bord de leur bathyscaphe.

Le bathyscaphe FNRS III emmène le commandant Georges Houot et l’ingénieur Pierre Willm à 4 050 mètres de profondeur au large de Dakar. Les deux hommes atteignent la plaque de l’océan Atlantique. Avec le “Trieste” qui atteindra plus de 10 000 mètres de profondeur le 23 janvier 1960, le “FNRS III” est un des fleurons de l’exploration sous-marine française.

  • le 15 février 1963 : trois officiers accusés d’avoir monté le dixième complot contre le général De Gaulle sont arrêtés.
  • le 15 février 2000 : la Commission européenne lève l’immunité d’Édith Cresson.

Les autorités judiciaires belges sont donc autorisées à interroger l’ancienne commissaire dans le cadre de l’affaire « Berthelot ».

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