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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 14 avril…

C’est arrivé un 14 avril…

L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut être à le trouver. « Fustel de Coulanges »

Alors rappelons-nous :

  • le 14 avril : saints du jour français ou en France.
    • St Lambert, évêque de Lyon († 688)

À Lyon, vers 688, saint Lambert, évêque, qui fut auparavant moine puis abbé de Fontenelle.

  • St Bernard, ermite puis abbé († 1117)

Au monastère de Tiron près de Chartres, en 1117, saint Bernard, abbé, qui mena d’abord une vie d’ermite en divers endroits, en forêt et à l’île Chausey, mais, des disciples venant à lui en foule, il se fixa avec eux dans la forêt de Tiron, les forma et les conduisit à la perfection selon l’Évangile.

  • St Bénezet (Benoît), jeune berger (1165-1184)

Bénezet vint au monde en Savoie. Il fut élevé sous le toit de chaume de ses parents, qui lui apprirent de bonne heure à aimer Dieu. Quand il eut douze ans, sa mère, devenue veuve, l’employa à la garde des troupeaux.

Or, un jour, dans la campagne, Bénezet entendit trois fois cette parole : « Bénezet, mon fils, écoute la voix de Jésus-Christ. Je veux que tu laisses ton troupeau et que tu ailles me bâtir un pont sur le Rhône.  “Mais, Seigneur, je ne sais où est le Rhône, et je n’ose abandonner les brebis de ma mère.” Va, je serai avec toi ; tes brebis retourneront à l’étable, et je vais te donner un compagnon qui te conduira. “Mais, Seigneur, je n’ai que trois oboles ; comment pourrai-je construire un pont sur le Rhône?”  Va, mon fils, je te donnerai les moyens. » Et l’enfant laissa sa mère et son troupeau, pour obéir à la voix du Ciel. Un ange, sous la forme d’un pèlerin, vint tout à coup s’offrir pour le conduire. Quand ils arrivèrent au bord du Rhône, Bénezet, saisi de frayeur à la vue de la largeur du fleuve, s’écria : “Il est impossible de faire un pont ici.” « Ne crains rien, dit le guide, Dieu sera avec toi : va vers ce batelier, qui te fera passer le fleuve, et tu iras te présenter à l’évêque d’Avignon et à son peuple. » En disant cela, l’ange disparut.

L’enfant se rendit à la cathédrale. L’évêque y parlait à son peuple ; mais Bénezet l’interrompit en disant : « Écoutez-moi ; Jésus-Christ m’a envoyé vers vous pour construire un pont sur le Rhône. » L’évêque, indigné, le mit entre les mains de l’autorité civile, devant laquelle il renouvela sa demande avec tant de fermeté, qu’il lui fut dit : « Voici une pierre énorme ; si tu peux la remuer et la porter, nous croirons que tu peux faire le pont. » Et bientôt le petit berger, à la vue de l’évêque et de toute la ville portait une pierre de trente pieds de longueur sur dix-sept de largeur, que trente hommes n’auraient pu soulever. On devine l’enthousiasme universel. Cet enthousiasme augmenta encore quand on vit Bénezet, dès ce jour, rendre la vue aux aveugles, l’ouïe et la parole aux sourds-muets, et la facilité de marcher aux boiteux.

L’envoyé de Dieu commença par fonder une corporation d’ouvriers faiseurs de ponts. Après sept ans de travaux, le pont, d’une longueur immense, n’était pas encore achevé. Bénezet mourut à dix-neuf ans. Sa mémoire est restée en bénédiction.

  • le 14 avril 754 : la donation de Pépin ou traité de Quierzy.

Le pape Étienne II, en voyage en France pour obtenir le soutien des Francs contre les Lombards, est reçu par le Roi Pépin le Bref. Le Pape reconnaît la légitimité des carolingiens. Cette alliance, entre la France et la Papauté, aboutit à la création des États pontificaux et à une campagne contre les Lombards. Les territoires conquis sont donnés au Souverain Pontife. Cette donation est confirmée en 774, à Rome, par Charlemagne, fils de Pépin. Voir les chroniques du 26 mars et du 28 juillet.

  • le 14 avril 911 : décès du pape Serge III, 119e pape.
  • le 14 avril 1802 : Chateaubriand publie le « Génie de Christianisme, ou Beautés de la religion chrétienne ».

C’est une apologie de la religion chrétienne liant la foi et la contemplation des beautés de la nature. Il l’a rédigée au cours de son exil en Angleterre, entre 1795 et 1799.

Cet ouvrage a une grande influence sur l’histoire des idées littéraires et religieuses, en France, au XIXème siècle. Il y défend l’idée que la religion catholique est aussi un moteur pour la culture et  constitue une source d’inspiration pour nombre d’artistes.

« Je suis devenu chrétien. Je n’ai point cédé, je l’avoue, à de grandes lumières surnaturelles ; ma conviction est sortie de mon cœur : j’ai pleuré et j’ai cru. »

  • le 14 avril 1900 le Président de la République Émile Loubet inaugure l’exposition universelle de Paris.

Organisée entre la Place de la Concorde et du Champ-de-Mars tout en couvrant les Champs-Elysées, le Trocadéro, l’esplanade des Invalides, l’exposition accueille des pavillons somptueux. Le président Loubet inaugure donc un ensemble impressionnant de constructions provisoires ou définitives. Les traces de l’Exposition de 1900 sont encore bien visibles aujourd’hui avec le pont Alexandre III et sa perspective sur les Invalides, mais aussi le Grand et le Petit Palais.

  • le 14 avril 1935 : fin de la conférence de Stresa.

Voir la chronique du 11 avril.

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