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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 13 mai…

C’est arrivé un 13 mai…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 13 mai 535 : élection du pape saint Agapet Ier.
  • le 13 mai 610 : Boniface IV à Rome.

Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire, le pape Boniface IV le consacre, sous le nom de l’église Sainte-Marie-et-des-martyrs.” Il fait de ce jour une fête mariale. A cette occasion s’instaure la commémoration régulière de la Toussaint, raccourci qui désigne la fête de « tous les martyrs et de tous les saints ».

Le pape institue cette fête afin d’honorer les martyrs romains, dont il a fait transférer les corps des catacombes au panthéon d’Agrippa, reconverti en église. L’Occident a fixé la Toussaint au 1er novembre et fait du lendemain, 2 novembre, la fête des Défunts.

  • le 13 mai 1572 : élection du pape Grégoire XIII.

Voir la chronique du 10 avril.

  • le 13 mai 1610 : sacre de Marie de Médicis, nouvelle reine de France.

La veille de l’assassinat de son mari le Roi Henri IV.

  • le 13 mai 1610 ou 1637 : Richelieu invente le couteau de table.

Après François Ier qui a lancé la mode de l’assiette et Henri III celle de la fourchette, le cardinal fait arrondir les lames des couteaux pour empêcher les gens de se curer les dents avec la pointe du couteau à table. C’est ainsi qu’est inventé le couteau de table, qui va remplacer les poignards dont on se servait pour couper la viande. Ce n’est qu’au XIXème siècle que sera ajouté le verre.

  • le 13 mai 1655 : naissance du futur pape Innocent XIII.

Michelangelo dei Conti naît en Italie à Poli. Elu pape sous le nom d’Innocent XIII le 8 mai 1721, il résiste aux Français qui lui demandent de retirer la bulle Unigenitus, condamnant le jansénisme. Il meurt le 7 mars 1724.

  • le 13 mai 1794 : naissance de Giovanni Maria Mastai Ferretti, futur bienheueux Pie IX.
  • le 13 mai 1794 : la Convention destitue le général Turreau.

Les rapports sur les crimes ordonnés par Turreau arrivent chaque jour à la Convention. Ce dernier prend soudain peur. Il va maintenant plaider coupable et changer totalement, humblement, de tactique:

« Tout ce qui m’a été conseillé de faire n’a abouti à rien. Les brigands se battent sur les ruines de leurs chaumières comme tant d’autres se battent pour préserver les leurs si elles étaient debout. Plus de cent Représentants et généraux sont venus s’user dans ce pays maudit. Cela tient au courage fabuleux des brigands. Il y a quelque chose de surnaturel dans cette opiniâtreté dont aucun peuple n’a jamais donné l’exemple. Il faut abandonner ce système, c’est le seul moyen qui nous reste pour triompher d’un acharnement inexplicable. Nous avons été durs, essayons des voies de douceur. »

Il a fallu près de deux cent mille victimes, dont il se moque éperdument, risquer sa carrière lui importe plus! Turreau est relevé de son commandement le 18 mai, et est décrété en état d’arrestation le 30 septembre 1794, à la suite des rapports particulièrement accablants émanant du Comité révolutionnaire des Sables (les 9 et 11 août), de la Société populaire de Fontenay et de l’Administration du district de Challans (2 et 4 septembre). Jugé le 19 décembre 1795 par un Conseil militaire, que préside le général Berruyer et qu’a formé Bonaparte, alors général en chef de l’armée de l’Intérieur, il est acquitté, à l’unanimité…Turreau ne sera jamais inquiété. Le Directoire le tient un peu à l’écart, mais Napoléon le fait baron, grand officier de la Légion d’honneur, et l’envoie en 1807 aux Etats-Unis comme ministre plénipotentiaire pendant trois années. Il lui confie ensuite un commandement dans le corps de la Bavière de la Grande Armée. A la restauration il se rallie à la Monarchie.

La Convention confie les vingt quatre mille hommes des armées  de l’ouest au général Vimeux. Il est décidé de cerner maintenant l’ancienne Vendée militaire par des camps et d’organiser cette armée en cinq divisions commandées par les généraux Dembarrère, Caffin, Duquesnoy (immédiatement suppléé par Huché), Boucret, Bonnaire. C’est à dire un grand nombre de chefs des colonnes…

  • le 13 mai 1840 : naissance d’Alphonse Daudet.

Écrivain français né à Nîmes il n’a pas pu passer son baccalauréat, c’est pourquoi il devient maître d’études au collège d’Alès, puis secrétaire du duc de Morny. Parmi ses œuvres on trouve : « Lettres de mon moulin », « Le petit chose », « Tartarin de Tarascon ».

Il meurt le 16 décembre 1897 à Paris.

  • le 13 mai 1871 : la loi des garanties est promulguée en Italie.

Le but est de résoudre la « Question romaine », le statut de la « Ville éternelle » au sein du nouveau royaume d’Italie de Victor-Emmanuel II suite à L’annexion des Etats pontificaux l’année précédente (20 septembre 1871). La loi italienne des Garanties assure au pape : l’inviolabilité de sa personne, l’immunité diplomatique, la jouissance des territoires et palais du Vatican, de Latran et du Saint-Siège, sa protection pénale contre les injures publiques, la liberté de correspondance ou encore de célébration du culte. La loi prévoit également de lui verser une rente dont le montant s’élève à 3,225 millions de lires.

L’État italien ne reconnaît au pape aucune souveraineté sur les territoires qu’il occupe. De ce fait, le Vatican ne bénéficie d’aucun statut d’extraterritorialité au regard de la loi italienne : les tribunaux nationaux sont déclarés compétents pour les délits qui y sont commis, y compris dans la basilique Saint-Pierre, à qui la jurisprudence refuse tout droit d’asile. Le 15 mai, Pie IX refuse la loi des Garanties par l’encyclique Ubi nos et se considère comme « prisonnier au Vatican ». C’est l’abandon par la France de son pacte avec la papauté qui a rendu cette situation possible. La Question romaine n’est définitivement réglée que par les accords du Latran (1929).

  • le 13 mai 1917 : première apparition de Notre Dame à Fatima.

A sa première manifestation, la Vierge Marie apparaît aux 3 petits bergers, Francisco Marto, 9 ans, sa sœur Jacinta, 6 ans et leur cousine Lucia, 10 ans, toute vêtue de blanc. Au cours de cette apparition, Notre-Dame demande trois choses :

Premièrement : de se rendre en ce lieu lors des six prochains 13 du mois, à cette même heure. Ce qu’ils feront.

Deuxièmement : de réciter le chapelet chaque jour, chose qui représentait un intérêt tout particulier pour le salut de Francisco. Les 3 bergers exécuteront fidèlement cette demande, et ce, dès le jour même de l’apparition.

Troisièmement : de s’offrir comme victimes à travers des actes de réparation et des supplications pour la conversion des pécheurs. Le «Oui, nous le voulons.» prononcé par Lucie sera fidèlement mis en pratique par les trois enfants ; cela ira des moqueries, punitions, persécutions, à l’emprisonnement dans la maison d’arrêt pendant trois jours.

Cf. les chroniques du 13 février, du 13 juin, du 19 aout, du 13 septembre, du 13 octobre.

  • le 13 mai 1958 : Alger se soulève…

Pierre Pflimlin devient président du Conseil en France. Son gouvernement est favorable à l’ouverture de négociations avec le Front de libération nationale (FLN), Le général Jacques Massu constitue un comité de salut public à Alger pour maintenir l’Algérie française. L’insurrection a raison de la IVème République et De Gaulle instaure rapidement la Ve République.

  • le 13 mai 1981 : Jean Paul II est victime d’un attentat.

Des coups de feu sont tirés contre le pape Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome, devant une foule de 20 000 fidèles. Jean-Paul II attribue sa miraculeuse survie à l’intervention de la Vierge de Fatima et ne renonce pas aux déplacements et à l’action diplomatique et ira même pardonner à Mehmet ALI Agça dans sa prison. .

  • le 13 mai 2000: béatification de François et Jacinthe Marto.

François et Jacinthe Marto, atteints de la grippe espagnole, meurent très tôt, respectivement en 1919 et 1920. Ils ont été déclarés vénérables par le Pape Jean-Paul II le 13 mai 1989 et béatifiés le 13 mai 2000 au cours d’un voyage du pape à Fatima. Il annonce que le 3ème secret concernait entre autres cet attentat.

  • le 13 mai 2005 : ouverture du procès en béatification de Jean-Paul II par le pape Benoît XVI.

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