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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 12 décembre…

C’est arrivé un 12 décembre…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Rappelons-nous :

  • le 12 décembre 283 : élection de Saint Caïus, 28ème pape.

Il meurt martyr le 22 avril 296.

  • le 12décembre 627 : victoire d’Héraclius sur les Perses.

L’empereur byzantin Héraclius écrase l’armée perse du souverain Chosroès devant Ninive en Mésopotamie. Il contraint les Perses sassanides à rendre l’Egypte à l’empire byzantin et entre triomphalement dans la capitale sassanide, Ctésiphon. Héraclius ramène la relique de la vraie croix, volée par les Perses en 614, à Jérusalem.

  • le 12 décembre 1096 : Godefroy de Bouillon (première croisade)  arrive sur la mer de Marmara et conquiert les environs de Selymbria pour y libérer un prince croisé retenu prisonnier.
    • le 12 décembre 1254 : élection du pape Alexandre IV.
    • le 12 décembre 1604 : Henri IV promulgue la Paulette.

Le 12 décembre 1604, Henri IV et son ministre et ami Maximilien de Béthune, futur duc de Sully, instaurent la Paulette, d’après le nom de son inventeur, le conseiller Paulet, pour se concilier la bourgeoisie et faire rentrer de l’argent frais dans les caisses de l’État : en échange de cette taxe, les officiers (fonctionnaires et magistrats) obtiennent le droit de léguer leur charge (et les revenus qui l’accompagnent).

  • le 12 décembre 1720 : le financier John Law prend la fuite.
  • le 12 décembre 1773 : naissance de Robert Surcouf.

L’un des plus grands marins français, le corsaire Robert Surcouf, naît à Saint-Malo le 12 décembre 1773. D’abord destiné à rentrer dans les ordres, il préfère s’engager dans la marine dès l’âge de 13 ans. Il se fait rapidement connaître par ses faits d’armes et ses nombreux abordages de navires ennemis. Il fait fortune grâce à ses prises de guerre et à son métier d’armateur.

En 1795, il s’engage dans la «guerre de course» contre les Anglais dans l’océan Indien, selon les principes mis en place par Vauban un siècle plus tôt. Le corsaire s’honore de maints exploits comme de s’emparer de six navires d’un coup dans le golfe du Bengale.

Un Anglais l’ayant un jour capturé, il s’engage le dialogue suivant :

«- Au fond, ce qui nous distingue, nous autres Britanniques, de vous autres Français, c’est que nous nous battons pour l’honneur et vous pour l’argent,

– Hé oui, chacun se bat pour ce qui lui manque».

Fait chevalier de la Légion d’Honneur par Napoléon 1er en 1804, Surcouf poursuit ses activités de corsaire et d’armateur jusqu’à la chute de l’Empire et se retire dans sa ville natale nanti d’une coquette fortune, preuve que l’on peut se battre pour ce que l’on possède déjà. Il meurt d’un cancer le 8 juillet 1827.

  • le 12 décembre 1848 : un décret affecte le Palais de l’Elysée à la présidence de la République.
  • le 12 décembre 1917 : accident ferroviaire de Saint-Jean-de Maurienne.

Un train militaire déraille dans la descente de la vallée de la Maurienne. Il est rempli de permissionnaires, partis aider l’armée italienne à reprendre les territoires perdus lors de la bataille de Caporetto. L’hôpital militaire de Saint-Jean-de-Maurienne et l’usine de pâtes alimentaires Bozon-Verduraz sont immédiatement réquisitionnés afin de servir de poste de secours et de chapelle ardente. Avec 425 à 700 morts, cet évènement constitue le plus grave accident ferroviaire survenu en France.

  • le 12 décembre 1943 : assassinat de l’abbé Perrot.

Nommé recteur de Scrignac en 1930, sa première action est de racheter de ses propres deniers les ruines de la petite chapelle de saint Corentin de Toul arGroaz ; un an plus tard il y célébre la messe. En 1935, il entreprend la reconstruction de la chapelle Notre-Dame de Koat-Kéo ruinée par la Révolution qui deviendra « sa chapelle », un « petit bijou marial au cœur des Monts d’Arrée ».

Ce 12 décembre 1943, jour anniversaire de la Saint Corentin, l’abbé Perrot tient à célébrer la messe dans la petite chapelle de Toull-ar-Groaz, distante de 8 kilomètres de Scrignac. C’est à pied, avec son enfant de chœur, le jeune Raymond Mescoff (11 ans) qu’il s’y rend, malgré les nouvelles mises en garde d’Anna Le Douce.

Le recteur chemine en disant son chapelet, interrompu par les jeux et les questions (en breton) du petit Raymond. Ils sont à mi-chemin du bourg, soudain un premier coup de feu, le recteur s’arrête et se demande ce que c’est. Un deuxième coup, le prêtre est mortellement atteint à la tempe, il s’écroule, l’enfant de chœur s’évanouit. Par ce meurtre, les communistes tiennent leur vengeance, habillée du « patriotisme » de la Résistance des Francs-Tireurs Partisans. Il est midi, l’Angélus sonne au clocher du bourg. Il va rester là, à agoniser près de deux heures, étendu dans sa célèbre cape qui s’est teintée de son sang et de la boue du chemin.

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