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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 10 juillet…

C’est arrivé un 10 juillet…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 10 juillet : saints du jour français ou en France.
    • St Pasquier, évêque de Nantes, évêque au VIIe siècle

À Nantes, au VIIe siècle, saint Pasquier, évêque, qui accueillit saint Hermeland et douze autres moines, qu’il avait sollicités de l’abbé de Fontenelle, et qu’il plaça dans l’île d’Indre sur la Loire, pour qu’ils y établissent un monastère.

  • Bse Marie-Gertrude de Ripert d’Alauzier, martyre († 1794)
  • Bse Sylvie-Agnès de Romillon, martyre († 1794)

À Orange en Provence, l’an 1794, les bienheureuses martyres Marie-Gertrude de Ripert d’Alauzier (sœur Sainte-Sophie), Sylvie-Agnès de Romillon (sœur Agnès de Jésus), vierges ursulines de Bollène, guillotinées sous la Révolution française pour leur fidélité à la vie religieuse.

  • BBx Emmanuel Ruiz et ses compagnons, martyrs († 1860)

À Damas en Syrie, l’an 1860, la passion des bienheureux martyrs Emmanuel Ruiz, prêtre, et ses compagnons, Les bienheureux Carmel Volta, Pierre Soler, Nicolas Alberca, Engelbert Kolland, Nicanor Ascanio, prêtres, François Pinazo et Jean-Jacques Fernandez, religeux franciscains, François, Abd-el-Mooti et Raphaël Massabki, sept franciscains et trois frères de l’Église maronite. Un groupe de Turcs, fanatisés contre les chrétiens, s’étant introduits de nuit dans le couvent franciscain, leur firent subir divers supplices jusqu’à la mo

  • le 10 juillet 511 : fin du concile d’Orléans.

Ce concile est connu sous l’appellation de Premier concile d’Orléans. L’assemblée est convoquée et par le Roi des Francs Clovis Ier et a lieu en sa présence. Il réunit 32 évêques, venus de toutes les régions du Royaume. Il entérine l’alliance entre le Roi des Francs et l’Église et définit le statut de l’Église dans le Royaume franc. On parle de premier “concordat”. Il établit le droit d’asile; il reprend certaines décisions du concile d’Agde de 506, telles que la condamnation de l’arianisme.

  • le 10 juillet 983 : le pape Benoît VII meurt à Rome.
  • le 10 juillet 1547 : duel entre Jarnac et La Châtaigneraie.

Le duel a lieu dans la cour de Saint-Germain-en-Laye, en présence du Roi Henri II. La Châtaigneraie, considéré comme la plus fine lame du Royaume est battu grâce au « Coup de Jarnac ».

  • le 10 juillet 1559 : le Roi Henri II, meurt d’une blessure reçue lors d’un tournoi le 29 juin.

Lors des festivités du mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II, le Roi Henri II joute à Paris contre le comte de Montgomery, qui le blesse mortellement d’un coup de lance dans l’œil droit, le 30 juin. Le Roi décède le 10 juillet suivant.

Voir les chroniques du 31 mars, du 15 mai du 26 juillet.

  • le 10 juillet 1608 : l’archevêque de Besançon déclare authentique le miracle eucharistique de Faverney (Haute-Saône).

Les 26 et 27 mai 1608, lendemain et surlendemain de la Pentecôte, en l’église abbatiale de Faverney, dans le département de la Haute-Saône, les moines ont placé sur un reposoir composé d’une table surmontée d’un gradin en bois disposé devant l’autel, un reliquaire-ostensoir contenant le Saint Sacrement et dans un tube de cristal, un doigt de Sainte Agathe. Des lampes à huile sont maintenues allumées sur la table.

Le lendemain matin on s’aperçoit que le reposoir a pris feu et s’est consumé. Cependant, l’ostensoir privé de son support est resté à la place qu’il occupait dans l’espace. Il restera ainsi suspendu dans l’air pendant trente-trois heures permettant à des centaines de personnes, alertées du prodige de venir constater le fait. C’est au cours de la messe célébrée ensuite que l’on peut voir l’ostensoir quitter sa place et se poser doucement sur l’autel. L’archevêque de Besançon ouvre immédiatement une enquête au cours de laquelle la commission entend 54 témoins, parmi les plus sûrs sur le millier de témoins. Faverney devient un lieu de pèlerinage, qui est à la source des Congrès Eucharistiques.

Bien que publié par l’archevêque de Besançon, Ferdinand de Rye, dès le 10 juillet1608, le miracle n’est officiellement reconnu par le Saint-Siège que le 16mai1864, sur décision du pape Pie IX.

  • le 10 juillet 1637 : enregistrement des lettres patentes portant création de l’Académie française.

Craignant que la nouvelle Académie ne soit une rivale éventuelle, le Parlement a attendu deux ans avant d’enregistrer les lettres patentes de sa création. Voir les chroniques du 2 et 29 janvier, ainsi que du 13 mars.

  • le 10 juillet 1690 : victoire du cap Béveziers pour la flotte française face aux flottes anglaise et hollandaise.

La bataille du cap Béveziers met aux prises les flottes françaises et anglo-hollandaises sur la manche, dans le cadre de la guerre de la ligue d’Augsbourg. Jacques II, bouté hors du trône d’Angleterre par le protestant Guillaume III en 1689, a trouvé refuge en France, auprès de son cousin Louis XIV. La flotte ennemie perd 17 vaisseaux au total, alors que les Français n’ont aucune perte à déplorer; cependant bien que le contrôle de la Manche soit tombé temporairement entre les mains des Français, l’amiral de Tourville échoue à poursuivre la flotte alliée avec suffisamment de détermination. Elle peut ainsi se réfugier dans la Tamise. Cette bataille est considérée comme la plus belle victoire de la marine du Roi-Soleil, alors qu’au même moment, les troupes envoyées en Irlande sont battues à la bataille de la Boyne.

Bataille du cap Béveziers
Gravure de Théodore Gudin

  • le 10 juillet 1778 : la France déclare la guerre à l’Angleterre.

En soutien aux Américains, la France déclare la guerre à l’Angleterre, espérant venger l’odieux Traité de Paris.

  • le 10 juillet 1790 : le pape Pie VI écrit à Louis XVI :

“Si vous approuvez [la CCC], vous entraînez votre nation dans le schisme.” Le Roi n’est informé de ce courrier que le 23 juillet. Il a annoncé la veille qu’il acceptait les décrets.

  • le 10 juillet 1863 : Maximilien d’Autriche se voit offrir la couronne d’empereur du Mexique.

L’assemblée des notables, composée de 250 membres se prononce ce jour sur les questions de gouvernement :

La nation mexicaine adopte la monarchie tempérée et héréditaire, avec à sa tête un prince catholique. Le souverain prendra le titre d’empereur du Mexique. La couronne impériale sera offerte à S.A.I. le prince Ferdinand-Maximilien, archiduc d’Autriche pour lui et ses descendants. Dans le cas où, par des circonstances qu’on ne peut prévoir l’archiduc Ferdinand-Maximilien ne prendrait pas possession du trône qui lui est offert, la nation mexicaine s’en remet à la bienveillance de S.M. Napoléon III, empereur des Français, pour qu’il désigne un autre prince catholique à qui la couronne sera offerte.

  • le 10 juillet 1898 : la colonne Marchand occupe Fachoda, au Soudan.

La colonne française Marchand avec 5120 tirailleurs et 8 officiers atteint Fachoda et renforce les défenses de la place. Les Français devancent les anglais qui vont en faire une cause de rupture des relations entre les deux pays, d’où l’abandon français. Voir les chroniques du 18 septembre, du 11 décembre, du 13 janvier.

  • le 10 juillet 1900 : Inauguration du métro parisien.
  • le 10 juillet 1939 : le pape Pie XII lève la mise à l’index de l’Action française.

Le pape Pie XII lève l’interdit contre l’Action française et la mise à l’index de l’œuvre de Charles Maurras

  • le 10 juillet 1940 : abolition de la Troisième République, début de l’Etat français.

Les représentants de la chambre des députés et du sénat votent les pleins pouvoirs au Président du Conseil Philippe Pétain. La loi comporte un seul article rédigé dans sa forme initiale ainsi:

« L’Assemblée nationale donne tous pouvoirs au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du MARECHAL PETAIN*, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs acte une nouvelle constitution de l’Etat français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie. Elle sera ratifiée par les assemblées créées par elle. »

*En lettres capitales dans le texte.

A la demande des sénateurs anciens combattants la dernière phrase est remplacée par : « Elle sera ratifiée par la nation et appliquée par les assemblées qu’elle aura créées. »

Le vote donne 560 voix pour, 80 contre et 17 abstentions. Une trentaine de parlementaires se sont excusés de ne pouvoir venir. Parmi ces opposants 27, dont Louis Noguères, futur président de la Haute Cour en 1946, ont signé une motion, que l’histoire officielle se garde bien de rappeler et dans laquelle ils reconnaissent « ne rien ignorer de tout ce qui est condamnable dans l’état actuel des choses. » […] ils y «  estiment indispensable d’accorder au maréchal Pétain, qui en ces heures graves incarne si parfaitement les vertus traditionnelles françaises, tous les pouvoirs pour mener à bien cette œuvre de salut public et de paix.» Ils y ajoutent qu’ils « se refusent à voter un projet qui aboutirait inéluctablement à la disparition du régime républicains. » Voir la chronique de la veille.

Cela appel quatre remarques : De Gaulle a bien menti : l’alternative n’était pas entre l’armistice et la poursuite de la guerre, mais entre la survie et la mort de la France. Puisque mêmes les parlementaires les plus responsables de la guerre écrivent que la paix est l’unique solution pour le pays en 1940. Par ailleurs, la tentative du régime de Pétain, avant la main mise allemande, est bien d’appliquer au pays la citation de Léon XIII, mise en exergue de cette chronique : “A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” dans Rerum Novarum. Ces mêmes responsables, de la catastrophe nationale, refusent cette voie de salut, d’un retour aux origines chrétiennes de la France, car ils rejettent Dieu. Jusqu’à aujourd’hui, la république française et ses « valeurs » sont bien incompatibles avec la foi catholique. En outre, la devise Travail, Famille, Patrie a été donnée au régime de Vichy par les parlementaires de la IIIème république. Enfin la quatrième remarque est tirée de Histoire élémentaire de Vichy de l’amiral Auphan (Nouvelles éditions latines, page 86) « Le président Albert Lebrun devait expliquer lui-même plus tard que la loi du 10 juillet avait créé «  un état de suspension des lois constitutionnelles jusqu’à la nouvelle constitution. » Comme celle-ci ne pouvait entrer en vigueur qu’après l’approbation de la nation et qu’il n’était pas possible de solliciter cette approbation en pleine guerre, et c’est là que sont intervenus les actes constitutionnels. »

Il n’a jamais été question dans l’esprit du Maréchal ni des membres de l’assemblée nationale « d’abolir les droits de l’homme »comme l’écrira ensuite Robert Aron dans son Histoire de Vichy (page 220.). Il s’agissait d’un dispositif législatif d’urgence, permettant à l’Etat de perdurer et aux chefs désignés de restaurer la nation.

  • le 10 juillet 1985 : les services secrets français attaquent le Rainbow Warrior.

Le bateau de l’organisation écologiste Greenpeace coule dans le port d’Auckland en Nouvelle-Zélande : 1 mort.

  • le 10 juillet 1959 : décès de Marcel Van, rédemptoriste indochinois.

Voir la chronique du 14 novembre où est racontée sa vie. Le procès de béatification de Marcel Van, déjà Vénérable, est ouvert le 26 mars 1997 au diocèse de Belley-Ars. Le Christ lui apparaît le 14 novembre 1945, entre autres pour lui donner cette prière et lui dire qu’il apprécierait que les Français la lui récitent.

Seigneur JÉSUS, aie pitié de la FRANCE ! Daigne la serrer sur ton Cœur; montre-lui combien tu l’aimes.

Purifie-la; fortifie-la dans ton ESPRIT SAINT. Que la FRANCE contribue à Te faire aimer de toutes les nations !

O JÉSUS, nous autres Français Te promettons fidélité. Oui, nous nous engageons à travailler d’un cœur ardent à l’extension de ton Règne sur la terre, ne comptant en rien sur nous, mais uniquement sur Toi»

Amen»

  • le 10 juillet 1976 : loi sur la protection des animaux.

Cette loi punit de 6000F et 6 mois d’emprisonnement quiconque détruit un œuf d’aigle. Par contre la loi du 31 décembre 1982 fait rembourser par la sécurité sociale la destruction d’un œuf humain et oblige tout Français à y participer.

Voir la chronique du 31 décembre.

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