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C'est arrivé un...

C’est arrivé un 10 janvier…

C’est arrivé un 10 janvier…

“A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines.” Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 10 janvier: saints du jour français ou en France.
    • St Pétrone, évêque de Die († 463
    • St Valère, ermite à Limoges († VIe s.)
    • St Arconce, évêque de Viviers († v. 740)
    • St Guillaume, archevêque de Bourges († 1209)

Saint Guillaume, issu des anciens comtes de Nevers, naît vers le milieu du XIIe siècle. Il fut élevé avec soin dans la crainte de Dieu. Le Seigneur lui avait donné toutes les dispositions de la nature et de la grâce nécessaires à l’accomplissement des grands desseins qu’Il avait sur lui.

Le monde lui souriait, avec sa gloire et ses plaisirs ; il renonça à tout, il s’éloigna même des honneurs ecclésiastiques qui semblaient le poursuivre, et s’enfonça dans la solitude d’un monastère à Grandmont dans la Haute-Vienne. Voulant plus d’austérités, il demanda à être admis chez les cisterciens de Pontigny en Bourgogne. Il vécut dans la présence continuelle de Dieu ; sa modestie, sa dévotion, sa régularité, ranimaient la ferveur de ses frères ; il suffisait de le regarder au chœur ou à l’autel pour être embrasé du saint désir de marcher sur ses traces. Il avait surtout un grand amour pour le Saint-Sacrement, près duquel il trouvait ses délices.

Il fallut lui faire violence pour le nommer abbé de Chaalis, filiale de Pontigny. Pourtant il dut bientôt se résigner à monter plus haut et répondre à l’appel du ciel clairement manifesté. Sacré archevêque de Bourges, Guillaume montra, dès les premiers jours, toutes les vertus des plus illustres pontifes. Il fut l’évêque des pauvres, ce qui lui valut l’opposition des chanoines de Bourges qui se sentaient délaissés, et du roi Philippe-Auguste à qui il reprochait son divorce et son remariage. Il demeura moine dans son palais, moine par l’habit et plus encore par les austérités. Il sut concilier les exercices de sa piété avec les immenses occupations de sa charge ; il parcourait son diocèse, prêchait, instruisait les petits et les humbles, administrait les sacrements, visitait les hôpitaux, délivrait les captifs, et multipliait les prodiges. Quand on lui demandait un miracle, il disait : « Je ne suis qu’un pauvre pécheur » mais il cédait aux larmes des malades et les guérissait par sa bénédiction.

On a conservé de lui quelques belles paroles : « Tel pasteur, telles brebis » disait-il souvent. « J’ai à expier, disait-il encore, et mes propres péchés et ceux de mon peuple. »

Au moment de sa mort, il vit les anges battant des ailes au-dessus de sa tête, et il rendit l’âme en leur tendant les bras.

  • Ste Françoise de Sales Aviat, fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales »  (1844-1914)

Léonie Aviat naît à Sézanne, en Champagne, le 16 septembre 1844. Elle est baptisée dès le lendemain. Toute jeune, elle entre comme pensionnaire à la Visitation de Troyes, gouvernée alors par la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis.

L’aumônier du Monastère, l’Abbé Louis Brisson, la prépare à sa Première Communion qu’elle fait avec ferveur, le 2 juillet 1856.

Léonie devient une élève qui se distingue non seulement par ses qualités naturelles, mais aussi par une foi ardente et une solide piété. Elle connaît de bonne heure le secret de l’abandon à la Volonté divine, secret que le Sauveur lui révèle plus intimement encore par l’entremise de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis qui lui dit à sa sortie du pensionnat : « Dieu sait arranger toutes choses ; laissez-Le agir ; mettez-Le dans vos intérêts et faites toujours sa divine Volonté. » Profondément touchée par ces paroles, elle y conformera sa vie tout entière avec une inébranlable fidélité.

Léonie désire vivement être religieuse. Pour mieux étudier sa vocation, elle revient au Monastère de Troyes faire une retraite sous la direction de la Vénérable Mère Chappuis. Pendant ces jours de grâces, elle comprend que Dieu l’a choisie pour être le premier plant de vigne que le Père Brisson est appelé à enraciner dans le champ du Père de famille, pour répandre l’esprit de saint François de Sales dans le monde, par l’éducation et la protection de la jeunesse. Léonie répond aussitôt à l’appel divin, sans considérer les incertitudes et les difficultés de ce chemin inconnu. Dès lors, elle se donne généreusement à la mission d’apostolat qui va lui être confiée.

Le 30 octobre 1868, elle reçoit l’habit de la nouvelle Congrégation des « Oblates de Saint-François de Sales », des mains de Monseigneur Mermillod, évêque de Genève, et le 11 octobre 1871, elle fait sa Profession religieuse en présence de Monseigneur de Ségur, qui préside la cérémonie.

Nommée Supérieure Générale de l’Institut naissant, elle exerce cette charge pendant six ans; puis elle est nommée supérieure du Pensionnat, à Paris, et est réélue Supérieure Générale, en 1893. Elle gouverne alors la Congrégation sans interruption jusqu’à sa mort avec une sagesse et une prudence remarquables. Elle donne en même temps les plus beaux exemples d’humilité, de charité et d’oubli total d’elle-même. Toujours docile à suivre les indications de la Providence, par sa fidélité au mouvement de la grâce, elle coopère au rapide développement de l’Institut qui étend ses rameaux d’abord dans plusieurs villes de France par l’établissement d’œuvres ouvrières et de maisons d’éducation, puis en Suisse, en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Amérique, et jusque dans l’Afrique australe, dans les Missions du Fleuve Orange.

La persécution religieuse qui frappe les Communautés en France est une douloureuse épreuve qu’elle accepte avec la force d’âme et la générosité qui la caractérisent.  D’Italie où elle a dû s’exiler, Mère Françoise de Sales continue à répandre par sa douceur, sa mansuétude, la paix dans tous les cœurs, et à les gagner à la confiance en Dieu. Attentive à se perfectionner chaque jour selon l’esprit de son Institut, elle adhère de plus en plus aux Vouloirs divins. Une courte maladie, dont elle supporte les vives souffrances avec une admirable patience, la conduit bientôt aux portes du tombeau.

Elle reçoit les derniers sacrements avec une piété et une foi ardente, et retourne paisiblement à Dieu, le 10 janvier 1914, à Pérouse (Italie), dans la sérénité et l’abandon à Dieu, fidèle jusqu’à son dernier souffle à sa résolution de profession : « M’oublier entièrement ».

Elle laisse à ses filles cette consigne très salésienne : « Travaillons à faire le bonheur des autres ».

Françoise De Sales (Léonie Aviat) a été béatifiée le 27 septembre 1992 et canonisée le 25 novembre 2001, à Rome, par saint Jean Paul II.

  • le 10 janvier 236 : élection de saint Fabien au Trône de Saint Pierre.

Il dirige l’Eglise jusqu’au 20 janvier 250. Selon la Tradition de l’Église, Fabien, simple laïc, est à Rome et parmi les fidèles au moment de l’élection de son prédécesseur saint Antère. Quand une colombe vient alors se poser sur sa tête. Il est élu et reçoit les ordres le 10 janvier. Il profite de la fin de la persécution pour organiser le fonctionnement de l’Eglise. Il meurt martyr de l’empereur Dèce.

  • le 10 janvier 314 : mort du pape saint Miltiade ou Melchiade.

D’origine berbère, il est élu le 2 juillet 311, 32ème pape de l’Eglise. Hélène, mère de l’empereur Constantin 1er lui offre le palais de Latran, où il convoque le concile de Latran en 313.

  • le 10 janvier 1162 : mort du pape saint Agathon.
  • le 10 janvier 1162 : mort de Baudouin III, roi de Jérusalem.
  • le 10 janvier 1276 : mort du pape Grégoire XI.
  • le 10 janvier 1356 : Charles IV promulgue la Bulle d’Or, qui fixe les conditions d’élection à la tête du Saint Empire.
  • 10 janvier 1430 : Philippe le Bon fonde l’Ordre de la Toison d’or.

L’Ordre de la Toison d’or est un ordre de chevalerie, destiné à rapprocher la noblesse bourguignonne de Philippe le Bon III (1396-1467), duc de Bourgogne. L’ordre doit aussi permettre au duc d’honorer ses proches. Il est fondé à l’occasion de son mariage avec Isabelle du Portugal. Le premier chevalier est Guillaume de Vienne. À la mort de Philippe son fils Charles le Téméraire en devient grand-maître. L’ordre ne se transmet que par les hommes, ou, à défaut d’héritier mâle, à l’époux de l’héritière jusqu’à majorité du fils de celle-ci. Ainsi l’ordre arrive-t-il à Charles Quint, qui en fait l’ordre le plus important de la monarchie habsbourgeoise. C’est aujourd’hui, l’ordre national majeur de l’Espagne.

  • le 10 janvier 1747 : Daniel-Charles Trudaine fonde l’École des ponts et chaussées.
  • le 12 janvier 1776 : un incendie détruit une grande partie du palais de la Cité, à Paris.
  • le 10 janvier 1808 : décidé à briser la résistance du pape Pie VII, Napoléon ordonne au général Miollis de marcher sur Rome.
  • le 10 janvier 1810 : annulation du mariage de Napoléon et Joséphine.
  • le 10 janvier 1840 : Jules Dumont d’Urville découvre la Terre Adélie et en prend possession au nom de la France.
  • le 10 janvier 1870 : assassinat d’Yvon Salmon, dit Victor Noir (1848-1870), par un cousin de Napoléon III, Pierre Bonaparte.
  • le 10 janvier 1871 : l’armée de la Loire est repoussée sur Beaugency par les troupes du général Von der Tann.

Elle est définitivement vaincue.

  • le 10 janvier 1880 : inauguration des travaux du canal de Panama sur le territoire que la Colombie a concédé.

La cérémonie a lieu sous la direction de Ferdinand de Lesseps.

  • le 10 janvier 1889 : établissement du protectorat français sur la Côte d’Ivoire.
  • le 10 janvier 1897 : la colonne française Marchand arrive à Brazzaville.
  • le 10 janvier 1898 : le procès d’Esterhazy débute au Cherche-Midi, à Paris ; le huis-clos est prononcé.
  • le 10 janvier 1906 : la France et la Grande-Bretagne engagent des négociations militaires.
  • le 10 janvier 1918 : en Russie, Lénine rejette la dette du régime tsariste, au détriment des porteurs de titres des emprunts russes.

En France, où une dette d’argent a toujours été une dette d’honneur ce comportement est impensable.

  • le 10 janvier 1920 : entrée en vigueur du traité de Versailles, mettant fin à la Grande Guerre et créant la Société des Nations.

Le traité de Versailles met concrètement fin à la Première Guerre mondiale. À l’issue de cette guerre, on fonde la Société des Nations, organisme de coopération internationale censé empêcher toutes les guerres.

Les deux actes sont signés le même jour au Quai d’Orsay. La SDN, dont le siège est établi à Genève, accueille 32 pays membres. Elle est soumise à l’autorité d’un conseil permanent composé de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie, du Japon et de la Chine. Après la seconde Guerre mondiale, elle est remplacée par l’ONU en 1946

  • le 10 janvier 1924 : un accord franco-anglais fixe les frontières du Soudan et du Tchad à hauteur de la ligne de partage des eaux entre le bassin du Nil et celui du Tchad.
  • le 10 janvier 1963 : le bureau des archives du Congrès américain (Congressionnal Record Appendix) publie « les objectifs et plans communistes en 45 points » :

Leur but est de faire exploser les valeurs morales ; en voici quelques articles :

  • 17 : Contrôler les écoles. Les utiliser comme courroie de transmission du socialisme et de la propagande communiste du jour. Alléger les programmes. Contrôler les associations des professeurs. Faire entrer dans les livres les textes et méthodes du parti.
  • 18 : Contrôler les journaux des étudiants.
  • 19 : Utiliser les émeutes d’étudiants pour fomenter des protestations publiques contre les programmes ou les organisations attaqués par les communistes.
  • 20 : S’infiltrer dans la presse. Contrôler l’attribution des critiques littéraires de la rédaction des éditoriaux, des propositions de conduite politiques.
  • 21 : Acquérir le contrôle des positions clé à la radio la télévision et au cinéma.
  • 23 : Avoir la haute main sur les critiques d’art et les directions de musées d’art. Notre plan est de faire se répandre la laideur, l’art répugnant et sans signification.
  • 24 : Faire disparaitre toutes les lois réfrénant l’obscénité en les appelant une censure et une violation de la liberté de parole et de presse.
  • 25 : Faire tomber les normes culturelles du sens moral en poussant la pornographie et l’obscénité dans les livres, les journaux illustrés, le cinéma, la radio et la TV.
  • 26 : Présenter l’homosexualité, la dégénérescence et la promiscuité des sexes comme normales, naturelles et bonnes pour la santé.
  • 27 : Pénétrer les Eglises et remplacer la religion révélée par une religion « sociale ». Discréditer la Bible et insister sur la nécessité d’une maturité intellectuelle qui n’ait pas besoin de « béquille religieuse ».
  • 28 : Eliminer la prière ou toute forme d’expression religieuse dans les écoles, sous prétexte de violation du principe de « séparation de l’Eglise et de l’Etat ».
  • 40 : Discréditer la famille en tant qu’institution. Encourager la promiscuité et le divorce.
  • 41 : Insister sur la nécessité d’élever les enfants hors de l’influence négative des parents. Attribuer les préjudices, les blocages mentaux et les retards des enfants à l’influence répressive des parents.

Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs (Editions de Chiré page 262); mais est-ce un programme communiste ou maçonnique? Voir la chronique du 21 septembre pour avoir la réponse.

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