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Scoutisme

Centenaire du scoutisme catholique : une « affaire » révélatrice

Centenaire du scoutisme catholique : une « affaire » révélatrice

Le Libre journal de Lumière de l’Espérance du 8 août sur Radio courtoisie, animé par Rémi Fontaine, aura pour thème :

“Histoire et métahistoire du scoutisme catholique en France”

Avec pour invités le P. Combeau, Charles-Edouard Harang et Philippe Maxence.

Rémi Fontaine revient pour Le Salon beige sur l’affaire Combeau (voir notre article du mois d’avril) :

Outre un livre essentiel sur la spiritualité scoute publié par les religieux de la Sainte-Croix de Riaumont, dont il faudra reparler (1), le centenaire du scoutisme catholique aura vu la parution simultanée (différée en 2021 pour cause de Covid) de deux gros livres importants commis par deux historiens autorisés :

  • Toujours prêts, histoire du scoutisme catholique en France, par Yves Combeau, op, aux éditions du Cerf.
  • L’aventure par nature, 100 ans des Scouts et Guides de France, par Charles-Edouard Harang, aux Presses d’Ile de France.

Notre propos n’est pas tant d’analyser ces deux ouvrages, très fouillés sur le plan historique mais discutables sur le fond (2), que de revenir sur ce qu’on a pu appeler « l’affaire Combeau », révélatrice de l’approche cléricale et épiscopale actuelle sur le scoutisme.

Seul, en effet, le livre du P. Combeau a suscité une levée de boucliers dans le milieu catholique en ce qu’il tentait une histoire comparée des trois grands mouvements scouts : Scouts et Guides de France (SGDF), Guides et Scouts d’Europe (AGSE) et Scouts unitaires de France (SUF). Alors que l’autre, sans reproche apparent, se contentait de justifier l’histoire à géométrie très variable des Scouts et Guides de France.

Disons, pour faire court, que le livre de Harang relève d’un historicisme militant en gants blancs (3), dans la ligne de Philippe Laneyrie et de Christian Guérin (4), justifiant le néoscoutisme de la réforme par la nécessité de s’adapter à l’air du temps sécularisé. Alors que le livre du dominicain, en dépit d’un tropisme flagrant pour le scoutisme traditionnel ou authentique, pèche plutôt par un léger relativisme immanent. Nous en avions critiqué la thèse lors d’une première version de cet ouvrage, parue inaperçue il y a dix ans chez un éditeur confidentiel. Voici, pour rappel, la teneur de notre « disputatio » :

La vérité du scoutisme

Saluons d’emblée l’honnêteté intellectuelle de ce livre – Nouvelle histoire du scoutisme catholique par le P. Yves Combeau o.p. aux éditions Monceau – qui décrit les composantes actuelles du scoutisme catholique avec une compréhension et une intelligence rares du sujet, une capacité de synthèse et une vertu d’empathie qui sont l’apanage du bon historien.

Il y a un peu chez le P. Y Combeau (étudiant la question scoute) de l’Emile Poulat (étudiant la question religieuse contemporaine dans ses tenants et aboutissants, du modernisme à l’intégrisme) : il ne dit pas qu’en penser, il donne seulement à penser, sans parti-pris apparent. Car, explique-t-il, si l’histoire est servante (comme la pédagogie, la sociologie et toutes les sciences, surtout humaines), il n’est pas de bonne méthode de maltraiter une servante : « La question historique n’est pas et ne sera jamais : qui a raison ? Elle est : comment en est-on arrivé à plusieurs raisons ? »

Cela étant dit, bien traiter la servante ne doit pas être prétexte à négliger son maître, voire le maltraiter. Si la philosophie est la servante de la théologie, la science (historique) est la servante de la philosophie. S’il existe une véritable histoire du scoutisme, il existe aussi une philosophie (vraie) du scoutisme en termes précisément d’anthropologie, une raison du scoutisme qui implique bien quelque part une vérité et une erreur : qui a raison ! Dans son fameux discours de Ratisbonne, Benoît XVI nous a rappelé précisément le danger moderne et idéaliste qu’il y a de trop cloisonner les sciences entre elles et les sciences avec la philosophie, puis la philosophie avec la théologie, nonobstant leur autonomie et leur souveraineté propres. Pour prendre une figure hylémorphique (matière/forme) qu’approuvera sans doute notre dominicain (qu’on suppose thomiste et donc aristotélicien par vocation), la vérité matérielle de l’histoire ne peut se passer de la vérité formelle de la philosophie : distinguer pour unir !

C’est la raison pour laquelle nous n’adhérons pas à la thèse (plus philosophique que sa prétention historique) qu’il donne :

« Depuis ses tout premiers pas, le scoutisme catholique français portait en germe des débats irrésolus et probablement insolubles, débats qui se sont fait jour avant même que les Scouts de France fussent fondés, qui ont ressurgi vint ans après leur fondation, ont agité les décennies suivantes, ont finalement engendré une explosion dans les années 1960 (…). S’il y trois grands mouvements catholiques aujourd’hui (Scouts de France, d’Europe et unitaires), c’est qu’il y avait trois frères dans le même berceau. Ces frères ont grandi. Ils ont tous trois quitté le foyer commun et fondé des foyers propres. »

Si nous concédons volontiers avec l’auteur qu’il ne faut certes pas confondre unité avec unanimité et unicité, nous ne pensons pas que la division actuelle du scoutisme catholique a permis l’épanouissement des potentialités diverses de l’intuition originelle. Nous n’allons pas redévelopper ce que nous avons déjà écrit (cf. notamment L’âme du scoutisme aux éditions de Paris), mais si les intuitions de Baden-Powell, son empirisme organisateur en matière d’éducation (y compris dans « le système des patrouilles ») fut assimilé et assumé par un P. Sevin avec l’intelligence et le succès que l’on sait, c’est parce qu’il était homogène avec l’anthropologie et le réalisme de la philosophie dite chrétienne. Macedo (cofondateur des SdF et tertiaire dominicain) y voyait lui-même « une vivante application du thomisme ». Au-delà du clivage clairement politique et religieux, la révolution culturelle et copernicienne opérée par la réforme obligatoire (très kantienne) des années 1960 a rompu objectivement, anthropologiquement, avec cette correspondance féconde (soulignée par de nombreux aumôniers comme le P. Forestier).

Le P. Combeau parle justement de cette réforme pédagogique comme le cardinal Ratzinger parlait déjà de la réforme liturgique : « Dès lors qu’il y a révolution, on est en présence d’un autre scoutisme, et la question n’est pas de savoir s’il est légitime – il ne fait aucun doute qu’il l’est pleinement… -, mais de savoir si sa légitimité est exclusive. Bref, s’il fallait l’imposer. » Allons plus loin : la contrainte et « l’herméneutique » de rupture ont disqualifié cette réforme-révolution en en faisant une arme par destination contre le scoutisme initial, rendant ainsi suspecte cette légitimité, au nom du simple droit naturel et chrétien. Avec toutes ses interrogations pertinentes, la matière très dense et riche de ce livre important le donne paradoxalement à penser, au moins implicitement, en dépit de la « thèse » consensuelle exprimée, trop « scoutement correcte ». Il faudrait sortir de cette contradiction interne, passer dûment de l’implicite à l’explicite, en cessant de se retrancher par méthode ou présupposé derrière la prétention exclusivement historique qui est aussi, à sa manière, une mauvaise rupture… épistémologique. L’objectivité en histoire n’empêche pas, au contraire, l’objectivité en matière méta-historique, c’est-à-dire philosophique : celle capable, au-delà des raisons des uns et des autres, d’induire où est la vérité et l’erreur sur les choses essentielles, par delà les choses discutables, sujettes à options prudentielles diverses. Cela ne devrait pas empêcher non plus la charité fraternelle (scoute) en toutes choses, même avec les frères séparés…

Quand nous parlons de vérité ou d’intelligence du scoutisme (a fortiori catholique), nous parlons donc de son fondement réaliste et non évidemment de ses accidents contingents, plusieurs modes ou formules de scoutisme  étant toujours possibles, sans atteindre forcément ce fondement ni l’unité du scoutisme. Mais, comme en liturgie, on ne peut véritablement concevoir une voie générique de réconciliation entre les trois espèces actuelles de scoutisme catholique sans envisager (pour l’une de ces espèces) une « réforme de la réforme » qui suppose en filigrane une rupture de la rupture…  Au-dessus de l’histoire et de ses catégories (psycho-sociologiques) nécessaires mais insuffisantes, le débat est ouvert à ce niveau fondamentalement philosophique, anthropologique, voire métaphysique ou théologique… (Présent du 13 octobre 2010)

« La trahison des clercs »

Toujours aussi implicite ou édulcorée dans son évaluation des scoutismes, la nouvelle version de l’enquête du P. Combeau (plus approfondie) n’en a pas moins suscité les foudres des néo-Scouts de France à cause de quelques interrogations légitimes, notamment – outre des questions d’anthropologie, de méthode et d’effectifs – sur « l’identité chrétienne des SGDF ». D’où un communiqué comminatoire desdits SGDF pour influencer la « bonne presse » et les médias qui avaient d’abord plutôt bien reçu la thèse du dominicain. A tel point que KTO retirera même (pendant un temps) l’émission qu’elle avait eue avec lui (en compagnie de l’historien Christophe Carichon) et en programmera une autre avec des représentants des  trois mouvements concernés, comme pour se dédouaner…

Mais surtout, le 3 mars 2020, les trois « aumôneries générales » des trois mouvements, SGDF (Xavier de Verchère, sdb, depuis septembre 2020), SUF (Fr. Nicolas Burle, op, depuis 2019), AGSE (Guy-Emmanuel Cariot, depuis septembre 2018), prennent position en signant une lettre commune adressée à Mgr Pierre-Antoine Bozo, évêque de Limoges depuis 2017, accompagnateur des mouvements de scoutisme, et « aux Provinciaux des instituts religieux » :

« Le frère Yves Combeau, op, vient de publier un ouvrage de 360 pages aux éditions du Cerf… En tant qu’aumôniers nationaux des trois mouvements catholiques de scoutisme… reconnus par la Conférence des évêque de France, nous tenons à affirmer qu’un certain nombre de passages de ce livre ne peuvent être considérés comme une référence historique valable au sujet du scoutisme catholique en France.

En effet, cet ouvrage est marqué par des erreurs factuelles et des analyses non documentées. Nous en voulons pour preuve que les archives de nos mouvements scouts n’ont pas été consultées… Nous sommes également attristés de voir combien l’ouvrage distille le doute dans les esprits sur le caractère scout et catholique de certains mouvements. Ceci va à l’encontre de notre volonté de promouvoir et mettre en œuvre une véritable fraternité scoute entre nos trois mouvements reconnus par la CEF. Les centaines de milliers de scouts et guides français, actuels ou anciens, ne pourront ainsi retrouver dans cet ouvrage l’enthousiasme et la générosité qui animent l’idéal scout !

Nous souhaitons par ailleurs rappeler que nos associations demeurent disponibles pour permettre l’accès aux documents et aux archives pour toute étude historique. Cela permet aux historiens de découvrir la richesse et la diversité de nos mouvements sur la façon de vivre le scoutisme et le guidisme dans l’Eglise. Cette richesse et cette diversité répondent à la richesse et à la diversité des expériences de foi et de vie catholique vécues par les jeunes français. Elles sont une véritable chance pour l’Eglise en France.

Nous tenons enfin à réaffirmer notre attachement commun à l’Eglise catholique et notre engagement partagé pour la jeunesse.

Soyez assurés de notre entière disponibilité. »

On mesure l’incongruité de cette délation commune de clercs, gardiens auto-désignés de la mémoire du scoutisme, sur un essai à prétention historique au sujet des choix de mouvements laïcs dirigés par des laïcs. Bonjour le cléricalisme ! Un tel « œcuménisme » scout dans la stigmatisation dissimule assez mal la poutre dans l’œil de leur triple et unique regard trop « religieusement correct », ainsi focalisé sur la paille de l’œil historique de leur confrère. Sans doute imparfait et voilé assurément, cet œil avisé a surtout osé manifester très pudiquement (sous forme d’interrogations) une dilection. Rappelons tout de même qu’Yves Combeau, outre qu’il est dominicain (ordonné prêtre en 2002) et aumônier d’une unité SUF à Paris, collaborateur régulier de l’émission Le jour du Seigneur et principal animateur de la web-chronique Question à un prêtre, est diplômé de l’Ecole des Chartes, auteur d’une biographie de Louis XV (pris Hugues-Capet 2012) mais aussi d’autres ouvrages d’histoire et de spiritualité ainsi que de romans. Il n’est pas né de la dernière pluie…

Le couplet du trio indigné sur « la richesse et la diversité de nos mouvements… reconnus par la CEF » – après combien de temps pour deux d’entre eux ! –  et répondant à « la diversité des expériences de foi et de vie catholique vécues par les jeunes français »comme « chance pour l’Eglise en France » relève singulièrement de la langue de buis cléricale. Il appuie paradoxalement la thèse du P. Combeau des « trois frères dans le même berceau » que je conteste pour les raisons indiquées ci-dessus et qui s’appliquent parfaitement à ce « jus pieux » relativiste un peu dictatorial. Le mirage de l’unité passe pour eux avant le travail de la vérité.

Quand l’ouverture précède l’identité

On reconnaît là cependant la soumission au paradigme épiscopal, qui après un soutien inconditionnel à la réforme des néo-SDF dans un rejet total et totalitaire des « traditionalistes » (GSE et SUF), s’en tient maintenant à une dictature plus molle mais plus sournoise du relativisme, reconnaissant non plus un seul mouvement (transgressif) mais, par la force d’une certaine résilience, trois grands mouvements scouts à égalité (depuis 2001). Le pauvre P. Combeau, qui avait lui-même quelque peu sacrifié à ce mythe du pluralisme, s’en prend plein les dents. Il a dit, sinon la vérité du scoutisme, du moins sa préférence argumentée entre les diverses sortes de scoutisme : il doit être exécuté ! Les voix trop discordantes doivent se taire sans même pouvoir débattre, poser des questions (5). C’est la « cancel culture » appliqué par ses propres frères aumôniers, bien conditionnés par ce nouveau paradigme idéologique, désormais soutenu par les évêques de France. Dans une sorte de masochisme affligeant, aumôniers Scouts unitaires et Scouts d’Europe viennent donc en renfort du néoscoutisme (qui les a pourtant si malmenés dans le passé) pour condamner le frère prêcheur ! Quand le sage montre l’éclipse (de la réforme), les idiots (utiles) ne regardent que son doigt tremblant !

L’affaire Combeau est révélatrice d’un esprit, d’une praxis, d’une logique révolutionnaire qui gagne et ronge jusqu’à ses opposants les plus naturels et finit par manger les plus vulnérables. Il importe de rompre radicalement avec cette logique nominaliste par un retour à la philosophie réaliste qui fonde l’anthropologie chrétienne et empêche ce que Jean Madiran appelait l’hérésie du XXème siècle (le mépris de la loi naturelle). Du point de vue chrétien, sans même parler de sa funeste réforme pédagogique, ce n’est pas nous, ni le P. Combeau, mais l’historien (historiciste) Christian Guérin qui déclarait à propos du mouvement réformé des Scouts de France :

« (Il) est proche de la pratique des Eclaireurs de France d’autrefois ; le fait religieux existe ; cependant il ne gouverne plus mais, à la rigueur, éclaire la représentation qu’on se fait de l’homme, de la société, etc. Au fond, aujourd’hui les  Scouts de France sont plus un mouvement d’éducation civique par la pédagogie active, d’inspiration chrétienne, qu’un mouvement confessionnel. Il est plus près des vœux de Georges Berthier [fondateur des Eclaireurs neutres] que du Père Sevin de l’époque. » (Golias, mai-juin 2002).

On reconnaît aussi, dans la proposition du néoscoutisme « catholique », le paradoxe contradictoire de l’Enseignement (dit) catholique (sous contrat d’association avec l’Etat) : ouvert à tous sans distinction de croyance, dans l’esprit laïciste, sans obligation confessionnelle. Mais qu’est-ce qu’une école catholique, qu’est-ce qu’un scoutisme catholique qui ne sont plus confessionnels sinon des ronds carrés, une contradiction dans les termes ? On en a vu les fruits. L’agir suit l’être : l’ouverture est subordonnée à l’identité, la pastorale à la doctrine, et non pas l’inverse, à moins de tomber dans la croyance laïciste avec sa praxis révolutionnaire qui s’oppose précisément à la doctrine catholique.

Nous tenons là, dans cette révolution copernicienne qui a suivi Vatican II, l’une des causes qui a abouti à ce que Benoît XVI a nommé l’« autosécularisation » de l’Eglise, « dénaturant de l’intérieur et en profondeur la foi chrétienne et, par conséquent, le style de vie et le comportement des chrétiens » (8 mars 2008) :

« Certains ont interprété l’ouverture au monde non pas comme une exigence de l’ardeur missionnaire du Cœur de Jésus mais une transition vers la sécularisation, voyant en elle des valeurs d’une grande profondeur chrétienne, comme l’égalité, la liberté et la solidarité, et en se montrant disposés à faire des concessions et à explorer des domaines de coopération. On a donc assisté à des actions de la part des responsables de l’Eglise dans les débats éthiques qui voulaient répondre aux attentes de l’opinion publique, mais qui cessaient de parler de certaines vérités fondamentales de la foi, comme le péché, la grâce, la vie théologale et les fins dernières. Inconsciemment, on est tombé dans une autosécularisation de nombreuses communautés d’Eglise. Celles-ci, dans l’espoir de satisfaire ceux qui s’étaient éloignés, ont vu se distancier, frustrés et désabusés, ceux qui en faisaient déjà partie. Nos contemporains, quand ils nous rencontrent, veulent voir ce qu’ils ne voient nulle part ailleurs, c’est-à-dire la joie et l’espérance qui découlent du fait de demeurer avec Notre Seigneur ressuscité. » (7 septembre 2009).

On ne saurait mieux résumer la crise de l’Eglise et la crise corollaire du scoutisme catholique. Puissent les Scouts d’Europe et les Scouts unitaires comprendre (avec leurs aumôniers) qu’il y a une vérité à défendre, pédagogique (6), philosophique et catholique, et bien sûr scoute, avant une unité de façade avec leurs frères séparés, les néo-Scouts de France ! Et qu’il importe donc, certes à leur côté mais sans eux, de défendre un vrai scoutisme indépendant et catholique, au même titre qu’il importe de soutenir des écoles indépendantes vraiment catholiques (au côté des écoles sous-contrats), avec ou sans les évêques. C’est notre droit et notre devoir d’état de parents et de laïcs, responsables et militants du temporel chrétien dans l’Eglise militante.

Rémi Fontaine

(1) Seigneur et Chef… par la Sainte-Croix de Riaumont, éditions de la Porterie, 2020.

(2) Sur ces deux livres et sur la chronique détaillée de « l’affaire Combeau », on pourra notamment se reporter au blog d’un autre historien du scoutisme : https://christienlionel.wixsite.com. Les deux historiens en cause doivent débattre en compagnie de Philippe Maxence à notre émission du « Libre journal de Lumière de l’Espérance » du 8 août sur Radio Courtoisie.

(3) « L’historiciste soutient que ce qui était vrai à une époque peut ne plus l’être à une autre. En somme il considère l’histoire de la pensée comme pas grand chose de plus que des vestiges archéologiques auxquels on peut faire appel pour exposer des positions du passé désormais en grande partie révolues et sans portée dans le présent. » (Jean-Paul II, Fides et ratio).

(4) Philippe Laneyrie : Les Scouts de France, Cerf, 1985 ; Christian Guérin : L’Utopie Scout de France, Fayard, 1997.

(5) Pour en revenir à l’analogie avec la réforme liturgique, on voit combien la remise en cause actuelle du Motu Proprio Summorum Pontificum participe de cette même volonté d’empêcher une préférence légitime.

(6) Cf. La voie de l’éducation intégrale par François-Xavier Clément, Artège, 2021.

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