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L'Eglise : Foi

Cardinal Sarah : Ce serait du gnosticisme que de penser pouvoir détacher la foi des signes extérieurs sensibles

Cardinal Sarah : Ce serait du gnosticisme que de penser pouvoir détacher la foi des signes extérieurs sensibles

La nouvelle lettre de Paix Liturgique diffuse la préface du cardinal Sarah au livre du P. Frederico Bortoli, La distribution de la communion dans la main :

Avant l’apparition de la Vierge Marie, au printemps 1916, l’Ange de la Paix apparut à Lucie, Jacinthe et François, et leur dit : « N’ayez pas peur, je suis l’Ange de la Paix. Priez avec moi! » L’Ange se mit à genoux et se prosterna jusqu’à terre. Alors, pris d’une force surnaturelle, les enfants l’imitèrent et répétèrent après lui cette prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne Vous aiment pas. » Puis l’Ange disparut. À l’automne 1916, à la troisième apparition de l’Ange, les enfants se rendirent compte que l’Ange, toujours le même, tenait dans sa main gauche un calice au-dessus duquel flottait une hostie. De cette hostie, quelques gouttes de sang coulaient dans le calice. Laissant le calice et l’hostie suspendus dans l’air, l’Ange s’approcha des enfants et, se prosternant jusqu’à terre, répéta trois fois cette prière : « Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Cœur Sacré et du Cœur Immaculé de Marie, je vous demande la conversion des pauvres pécheurs. » Puis, se levant, l’Ange prit de nouveau dans ses mains le calice et l’hostie et donna l’hostie à Lucie et le Sang du calice à Jacinthe et François, restés agenouillés, en disant : « Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre Dieu. »

L’Ange se prosterna de nouveau jusqu’à terre, répétant de nouveau trois fois avec Lucie, Jacinthe et François la même prière à la Très Sainte Trinité. L’Ange de la Paix nous montre ainsi comment recevoir le Corps et le Sang de Jésus-Christ. De nos jours, malheureusement, la prière de réparation dictée par l’Ange est tout sauf obsolète. Quels sont donc les outrages que le Christ reçoit dans la sainte hostie et que nous devons réparer? En premier lieu, il y a les outrages contre le Sacrement même : les horribles profanations dont certains ex-satanistes convertis ont donné des témoignages et des descriptions qui glacent le sang ; outrageuses aussi sont les communions sacrilèges, reçues en l’absence de la grâce de Dieu voire sans professer la foi catholique (je me réfère à certaines pratiques de ce que l’on appelle « l’intercommunion »). En second lieu, constitue un outrage à Notre Seigneur tout ce qui contribue à empêcher la fructuosité du Sacrement, en particulier les erreurs semées dans l’esprit des fidèles et qui les portent à ne plus croire en l’Eucharistie. Les terribles profanations opérées dans les dénommées « messes noires » ne blessent pas directement Celui qui est outragé dans l’hostie car elles ne touchent que les espèces du pain et du vin. Bien entendu, Jésus souffre pour les âmes des profanateurs, pour lesquelles Il a versé ce Sang que ceux-ci méprisent si misérablement et cruellement. Mais Jésus souffre bien plus quand le don extraordinaire de Sa Présence eucharistique divine-humaine ne peut produire ses effets dans les âmes des croyants. On comprend alors que la plus insidieuse des attaques du diable consiste à essayer d’éteindre la foi en l’Eucharistie, semant des erreurs et favorisant une manière inadaptée de la recevoir – la guerre entre saint Michel et ses anges d’un côté et Lucifer, de l’autre, continue dans le cœur des fidèles : la cible de Satan est le Sacrifice de la Messe et la Présence réelle de Jésus dans l’hostie consacrée. Cette tentative de détournement emprunte deux voies : la première est la réduction du concept de « présence réelle ».

Nonobstant les rappels récurrents du Magistère, de nombreux théologiens n’arrêtent pas de se moquer du terme de « transsubstantiation ». « Ceci est Mon Corps… Ceci est Mon Sang… » : ce simple « est » révèle tout l’amour du Christ, Son désir ardent de se tenir physiquement auprès de nous comme Il l’a fait avec la Sainte Vierge, saint Joseph, les apôtres, la foule affamée, les disciples d’Emmaüs… Les bons docteurs et le magistère de l’Église ont trouvé dans la parole « transsubstantiation » un bastion inexpugnable contre les hérésies et, en même temps, la parole la plus adéquate pour indiquer l’amour très réel – « substantiel », justement – présent dans les saintes espèces, indépendamment des dispositions des hommes et de leurs pensées. Le principe d’immanence, c’est-à-dire l’erreur philosophique qui considère que ce n’est plus à la pensée de s’adapter au réel mais au réel d’être encadré et défini par la pensée, a tenté de polluer également la doctrine eucharistique : la présence réelle objective – soit l’Amour sans condition – est relativisée en fonction de celui qui en comprend le sens (transfinalisation) ou de celui qui s’en nourrit (transsignification).

Paul VI a dû intervenir par l’encyclique Mysterium fidei, précisément pour expliquer que ces concepts n’expriment pas de façon adéquate le mystère eucharistique. Non! L’Amour est présent dans le Saint Sacrement quand bien même il n’y aurait personne pour L’aimer en retour, personne pour Le comprendre, personne pour s’en nourrir, personne pour y penser. Il est là, comme un rocher qui surgit au milieu du désert : Il adore, Il rend grâces, Il demande pardon pour les hommes et invoque toutes les grâces qui leur sont nécessaires de façon absolument indépendante de leurs dispositions d’esprit; et tout cela pour que les hommes eux-mêmes finissent par croire et se rendre à Son Amour : « credidimus caritati » (1 Jn 4,16). Voyons maintenant comment la foi dans la présence réelle peut influencer la façon de recevoir la communion, et réciproquement. Recevoir la communion dans la main comporte indubitablement une grande dispersion des fragments.

En revanche, l’attention aux moindres parcelles, le soin apporté à la purification des vases sacrés, le fait de ne pas toucher l’hostie avec les mains en sueur, deviennent des professions de foi en la présence réelle de Jésus, y compris dans les plus petites particules des espèces consacrées : si Jésus est la substance du pain eucharistique et si la dimension des fragments est seulement un accident du pain, alors peu importe qu’un morceau d’hostie soit grand ou petit! La substance est la même! C’est Lui! Au contraire, la négligence envers les fragments fait perdre de vue le dogme : petit à petit pourrait se répandre l’idée que « si le curé ne fait pas attention aux fragments, s’il administre la communion de façon à ce que les fragments puissent être dispersés, alors Jésus n’y est pas présent, ou alors, seulement jusqu’à un certain point »… La seconde voie sur laquelle se déploie l’offensive contre l’Eucharistie correspond à la tentative d’extirper le sens du sacré du cœur des fidèles. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dès 1980, avec l’instruction Inaestimabile donum, dénonçait une perte grandissante du sens du sacré dans la liturgie qui, malheureusement, s’est poursuivie au cours des dernières décennies. Bien sûr, le Seigneur nous aime de différentes manières, à travers Sa providence : la vie naturelle, l’air que nous respirons, notre prochain, etc. Dieu nous donne tant de choses mais il y a un amour par lequel Dieu Se donne Lui-même, nous faisant prendre part à Sa nature divine : cet amour s’appelle la « grâce » et c’est un amour qui transcende tous les autres. Si nous interprétons mal l’expression « tout est grâce », si nous ne procédons pas aux distinctions opportunes, nous risquons de tomber dans le panthéisme et dans le naturalisme : parce que, si tout est grâce, rien n’est grâce. Si le premier plan de l’ordre naturel et de l’amour providentiel n’existe pas, alors le second, celui de l’ordre surnaturel et de la grâce, n’existe pas non plus. Et cela doit être clair : par-delà la Providence, il existe un amour de Dieu non commun, spécial : « dilectio specialis ». Et cette « dilectio specialis » est contenue dans l’Eucharistie. C’est pour cela que saint Thomas d’Aquin commence son traité sur l’Eucharistie en nous montrant ce qui est propre à ce sacrement. Alors que les autres sacrements sont « le signe d’une réalité sacrée, en tant qu’elle est sanctifiante pour les hommes » (Summa Theologiae, III, q. 60, a. 2, c), le sacré n’est pas ici seulement signifié mais substantiellement présent : « Or il y a cette différence, entre l’Eucharistie et les autres sacrements qui ont une matière sensible, que l’Eucharistie contient quelque chose de sacré en elle-même, absolument, à savoir le Christ lui-même » (Summa Theologiae, III, q. 73, a. 1, ad 3). L’Eucharistie est sacrée parce qu’elle contient le sacré par excellence, le Dieu trois fois saint, le Dieu qui est charité, le plus sacré et saint des amours : ce n’est pas pour rien que l’Eucharistie est appelée « Sacramentum caritatis ». Avoir le sens du sacré signifie percevoir cette présence spéciale. Alors que le terme de « transsubstantiation » nous indique la réalité de la présence, le sens du sacré nous en fait entrevoir l’originalité et la sainteté absolues. Quelle disgrâce que de perdre le sens du sacré au contact de ce qu’il y a justement de plus sacré! Comment cela se peut-il? En recevant la nourriture spéciale à la façon d’une nourriture ordinaire. Ce serait du gnosticisme que de penser pouvoir détacher la foi des signes extérieurs sensibles – qui doivent en revanche être cohérents avec ce qu’ils entendent signifier, car l’homme n’atteint d’habitude la perception des réalités invisibles que par des signes concrets, passant du connu à l’inconnu, comme le souligne le docteur angélique (Summa Theologiae, III, q.60, A. 2, c). Dans Sacrosanctum Concilium, le concile Vatican II rappelle l’importance des gestes, des attitudes du corps, des signes extérieurs et de leur grande valeur pédagogique (SC 30 et 33). Par conséquent, à la présence réelle d’un amour spécial (dilectio specialis), correspond un culte spécial, une louange spéciale – thema laudis specialis (séquence Lauda Sion) –, et une manière tout aussi spéciale de le recevoir : pas comme un pain commun. Saint Pie X, pour admettre les enfants à la première communion, ne demandait pas qu’ils sachent expliquer les vocables « substance » et « accident » mais qu’ils considèrent le pain eucharistique comme différent du pain commun (décret Quam singulari, 7 août 1910). C’est la notion première, la condition sine qua non, la première graine qui pourra croître en une plus grande compréhension – le balbutiement de la théologie attendant de contempler Jésus qui n’est plus voilé : si un enfant reçoit le pain eucharistique comme il reçoit un bonbon de sa maman, quel sens du sacré pourra-t-il acquérir? Comme le dit le prophète Malachie, le Seigneur lui-même nous demande de cultiver le sens du sacré : « Si donc je suis père, où est l’honneur qui m’est dû? Et si je suis Seigneur, où est la crainte qui m’est due? – déclare le Seigneur des armées à vous, les prêtres qui méprisez mon nom » (Ma 1,6). Cette demande divine est cependant et exclusivement au service de l’homme : comme le proclame la préface eucharistique commune IV, « Tu n’as pas besoin de notre louange, et pourtant c’est Toi qui nous inspires de Te rendre grâce : nos chants n’ajoutent rien à ce que Tu es, mais ils nous rapprochent de Toi » et nous aident à croire aux mystères de la foi. La liturgie est faite de nombreux petits gestes et rituels capables d’exprimer chacun individuellement notre amour, notre respect filial et notre adoration pour Dieu. C’est précisément pour cette raison qu’il convient de promouvoir la beauté, la pertinence et la valeur pastorale d’une pratique développée au cours de la longue vie et de la tradition de l’Église, c’est-à-dire l’acte de recevoir la sainte communion sur la langue et à genoux. La grandeur et la noblesse de l’homme, ainsi que la plus haute expression de son amour pour le Créateur, consistent à s’agenouiller devant Dieu. Jésus Lui-même a prié à genoux en présence du Père : « Et s’étant éloigné d’eux environ d’un jet de pierre, Il se mit à genoux, et priait : Père, si vous le voulez, éloignez ce calice de moi! Néanmoins que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la vôtre. » [Pater, si vis, transfer calicem istum a me; verumtamen non mea voluntas sed tua fiat] (Lc 22,42 ; Mc 14,35-36; Mt 26,38-39). La liturgie céleste insiste et recommande que l’on se prosterne devant l’Agneau immolé : « Je regardai, et je vis au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des vieillards, un Agneau qui était debout et comme égorgé, et qui avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il s’avança, et il reçut le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. Et après qu’il l’eut ouvert, les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes, et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. » (Ap 5,6-8) À ce sujet, je voudrais proposer l’exemple de deux grands saints de notre époque : saint Jean-Paul II et sainte Thérèse de Calcutta. Toute la vie de Karol Wojtyla a été marquée par un profond respect envers la Sainte Eucharistie. Il y aurait beaucoup à dire, et beaucoup a déjà été écrit, sur ce point. Il suffit de penser aux dernières années de son ministère pétrinien : un homme marqué dans son corps par la maladie, ce qui le conduisait, progressivement et irréversiblement, à une détérioration physique quasi totale. Pourtant, bien qu’exténué et dépourvu de forces, littéralement détruit par la maladie, comme cloué au Christ, Jean-Paul II ne s’autorisa jamais à s’asseoir en présence du Saint Sacrement. Qui ne se souvient pas avec émotion et affection de ces images du pape écrasé par la maladie, exténué, mais toujours à genoux devant le Très Saint Sacrement durant la procession de la Fête-Dieu, entre Saint-Jean de-Latran et Sainte-Marie-Majeure? Même très malade, le pape a toujours tenu à s’agenouiller devant le Saint Sacrement. Il était incapable de s’agenouiller et de se relever par lui-même et avait besoin des autres pour plier les genoux comme pour se redresser. Jusqu’à ses derniers jours, il a voulu nous donner le témoignage d’un grand respect pour le Très Saint Sacrement. Comment donc pouvons-nous être si insensibles aux signes que Dieu Lui-même nous offre pour nourrir notre croissance spirituelle et notre relation intime avec Lui? Pourquoi ne nous mettons-nous pas à genoux, à l’exemple des saints, pour recevoir la communion? Est-il vraiment si humiliant de se prosterner et de demeurer à genoux devant Notre Seigneur? Pourtant, « ayant la forme et la nature de Dieu, […] Il s’est anéanti lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, et jusqu’à la mort de la croix » (Phil 2, 6-8). Sainte Thérèse de Calcutta, religieuse exceptionnelle que nul n’oserait traiter de traditionaliste, de fondamentaliste ou d’extrémiste, et dont la foi, la sainteté et le don total de soi à Dieu et aux pauvres sont connus de tous, avait un respect et un culte absolus envers le Divin Corps de Jésus-Christ. Bien évidemment, elle avait l’occasion de toucher chaque jour la « chair » du Christ au contact des corps abîmés et souffrants des plus pauvres d’entre les pauvres. Cependant, remplie de stupeur et de respectueuse vénération respectueuse, Mère Teresa prenait soin de ne pas toucher le Corps transsubstantié du Christ. En revanche, elle restait longtemps à genoux, prosternée devant Jésus Eucharistie, L’adorant et Le contemplant en silence. Elle recevait en outre la communion sur les lèvres, comme un petit enfant qui se laisse nourrir humblement par son Dieu. La sainte était remplie de tristesse et de peine à la vue des chrétiens recevant la sainte communion dans la main. Elle déclara qu’à sa connaissance toutes ses religieuses recevaient la communion exclusivement sur les lèvres. N’est-ce pas l’exhortation que Dieu nous adresse : « Je suis le Seigneur, votre Dieu, qui vous ai fait sortir de la terre d’Égypte : ouvrez grand votre bouche, et je la remplirai » (Ps 81,11)? Pourquoi nous obstinons-nous à communier debout et sur la main? Pourquoi cette attitude de refus de soumission aux signes de Dieu? Qu’aucun prêtre n’ose prétendre imposer son autorité à ce sujet en refusant ou maltraitant ceux qui désirent recevoir la communion à genoux et sur les lèvres : nous venons comme des enfants recevoir humblement le Corps du Christ sur les lèvres et à genoux. Les saints nous montrent l’exemple. Ce sont eux les modèles que Dieu nous donne à imiter! La question qui se pose est : mais comment a-t-on pu arriver à cette pratique de la communion dans la main? Il s’est agi d’un processus tout sauf transparent, d’un passage entre ce que concédait l’instruction Memoriale Domini et ce qui est aujourd’hui un usage si répandu. La concession était de permettre aux conférences épiscopales des seuls pays où la pratique de la communion dans la main avait déjà été abusivement introduite, de demander un indult pour continuer à la distribuer ainsi. Là où ce n’était pas possible, en vertu du principe d’autorité, la prescription était de revenir à l’usage habituel de recevoir la communion. Hélas, comme pour le latin, comme pour la réforme liturgique qui aurait dû s’inscrire dans la continuité des rites antérieurs, une concession particulière est devenue un levier pour ouvrir et vider le coffre-fort protégeant les trésors liturgiques de l’Église. Le Seigneur guide le juste par des « voies droites » (Sg 10,10) et non par des subterfuges. Au-delà des motivations théologiques examinées précédemment, la façon même dont a été diffusée la pratique de la communion dans la main semble donc avoir été imposée en dehors des voies de Dieu. Puisse cet ouvrage encourager tous les prêtres et les fidèles qui, mus par l’exemple de Benoît XVI – qui dans les dernières années de son pontificat tint à distribuer l’Eucharistie sur les lèvres et à genoux –, désirent administrer ou recevoir l’Eucharistie de cette façon bien plus adaptée au sacrement lui-même. J’espère que se produira ainsi une redécouverte et une promotion de la beauté de la valeur pastorale de cet usage. Il s’agit selon moi d’une question importante sur laquelle l’Église actuelle doit se pencher. C’est un acte supplémentaire d’adoration et d’amour que chacun de nous peut offrir au Christ. Je suis très heureux de voir tant de jeunes choisir de recevoir Notre Seigneur avec une telle révérence, à genoux et sur les lèvres.

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