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Bioéthique

Campagnes contre le projet de loi bioéthique

Campagnes contre le projet de loi bioéthique

Alliance VITA lance, ce jeudi 23 juillet, une campagne nationale dans les médias et sur les réseaux sociaux dénonçant la manipulation du vivant incluse dans le PJL bioéthique qui revient à l’Assemblée nationale en plein été, à partir du lundi 27 juillet. Alliance VITA demande au Premier ministre le retrait de ce projet de loi.

Dans une tribune au Figaroquinze députés dénoncent la confiscation, par la majorité, de l’indispensable débat politique et parlementaire sur le projet de loi bioéthique. Extrait :

Il y a, disons-le, quelque chose d’indécent à vouloir satisfaire quelques intérêts purement catégoriels au moment où notre pays n’est pas sorti de la terrible crise sanitaire qui l’a frappé et où la crise économique et sociale inédite qui en est la conséquence directe va profondément bouleverser la vie de millions de nos compatriotes.

Pire, sous la pression d’une partie de la majorité, des lignes rouges remettant en cause la conception éthique qui a prévalue jusqu’à présent dans notre pays, et qui assuraient un équilibre entre les Français, ont été allégrement franchies, ceci avec une légèreté déconcertante en l’absence des membres du gouvernement censés apporter de la tempérance dans un projet de loi gouvernemental si particulier.

La gauche libertarienne a pris le pas sur la raison gouvernementale, affirmée la main sur le cœur en première lecture.

Au-delà même de l’ouverture de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes qui transforme une technique médicale en instrument social du droit à l’enfant, le don dirigé d’ovocyte pour sa conjointe aussi appelé ROPA qui avait été écarté en première lecture a été adopté par la majorité LREM. L’encadrement strict de la recherche embryonnaire a également été sacrifié sur l’autel du scientisme et de l’éthique «low cost» d’une gauche libertarienne qui a pris le pas sur la raison gouvernementale, affirmée la main sur le cœur en première lecture.

Fait révélateur de l’attitude plus qu’ambiguë de la majorité sur ce projet de loi: l’annonce par le président de l’Assemblée nationale qu’il n’y aurait pas de vote solennel sur ce texte! Se contenter d’un vote à main levée au petit matin du samedi 1er août ou durant le week-end en dit long sur l’affront fait au Parlement et à nos concitoyens…

La Manif Pour Tous et les associations partenaires de Marchons enfants préparent une action coup de poing devant l’Assemblée nationale lundi 27 juillet. Cette action n’est pas ouverte au public, mais les Français sont invités à suivre et relayer cette opération sur les réseaux sociaux.

L’association Mère de Miséricorde lance un appel au jeûne lundi 27 juillet :

L’heure est grave : comme vous le savez, le Président de la République a souhaité prolonger jusqu’au 31 juillet la session extraordinaire du Parlement en vue de l’examen, en seconde lecture, à l’Assemblée nationale, du projet de loi relatif à la bioéthique, bafouant au travers des différentes propositions, tous les droits de la dignité de personne humaine jamais imaginés jusqu’à ce jour.
Une ligne rouge est entrain d’être franchie.

Qui n’est pas effrayé devant une telle manipulation de l’être humain, réduit à un matériau disponible aux désirs égoïstes d’une minorité de privilégiés qui pèsent sur le marché, ou à des fins de recherche médicale, quand on prétend par ailleurs déployer tant d’énergies pour sauvegarder les espèces animales au nom de la protection de l’environnement ?

Faut-il que la conscience de nos contemporains soit à ce point anesthésiée pour ne plus savoir prendre la mesure de la gravité de telles transgressions destructrices de la dignité de la personne humaine, à commencer par la plus vulnérable ?

Dans son encyclique « Evangile de la Vie », sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine (25 mars 1995), saint Jean Paul II écrivait, en glosant l’épitre de saint Paul aux Romains :

«dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous» (1, 22), ils sont devenus les auteurs d’actions dignes de mort et, «non seulement ils les font, mais ils approuvent encore ceux qui les commettent» (1, 32). Quand la conscience, cet œil lumineux de l’âme (cf. Mt 6, 22-23), appelle «bien le mal et mal le bien» (Is 5, 20), elle prend le chemin de la dégénérescence la plus inquiétante et de la cécité morale la plus ténébreuse.

«Cependant, ajoutait-il, toutes les influences et les efforts pour imposer le silence n’arrivent pas à faire taire la voix du Seigneur qui retentit dans la conscience de tout homme ; car c’est toujours à partir de ce sanctuaire intime de la conscience que l’on peut reprendre un nouveau cheminement d’amour, d’accueil et de service de la vie humaine » (n. 24).

Il ne manque pas d’hommes et de femmes de bonne volonté, dont la conscience est droite, et qui par leur témoignage, parfois héroïque, contribueront au Réveil des consciences.

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