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Face aux médias, Henri Guaino assume

Henri Guaino (UMP) est de nouveau harcelé par les médias parce que Charlotte Soula, nommée hier directrice de cabinet de Marine Le Pen, est la marraine de son fils. Le député des Yvelines n'a pas renié son amitié :

"Quand elle est devenue la marraine de mon fils, elle n'était pas au FN". "Mais j'assume mes amitiés, cela n'a rien à faire avec le débat public, le débat politique", "c'est mon amie, elle le reste. Point".

Où l'on voit que les médias tentent de briser tout ce qui peut rapprocher le FN de l'UMP.

Pour NKM, l’avenir de l’UMP n’est pas dans une alliance avec le FN

Nathalie Kosciusko-Morizet est interrogée dans Valeurs actuelles. Extraits :

V"La conséquence principale du duel entre Jean-François Copé et
François Fillon est qu’il projette notre parti dans la présidentielle
de 2017. Avant même de savoir de quelle droite sont l’un et l’autre,
quelles sont leurs différences, on oppose deux ambitions. […] Aujourd’hui, il me paraît vain de proposer des
mesures aux airs de programme de gouvernement. Nous avons quatre ans
pour préparer l’alternance. Et nous quittons à peine le pouvoir : les
Français peuvent légitimement se demander pourquoi nous n’avons pas fait
hier ce que nous proposons aujourd’hui !
Faisons les choses dans
l’ordre : aujourd’hui, c’est sur la vie du mouvement que les
propositions sont attendues par les militants
. […] 

 Le principal
manque dans ce parti, c’est la convivialité. Nous avons perdu la chaleur
et l’esprit de compagnonnage propres aux partis qui l’ont précédé, et
notamment au RPR dont je suis issue. Les militants nous disent qu’on est
devenu un parti d’élus, de notables. Je déplore aussi
l’hypercentralisation
: au RPR, il y avait une ligne, c’est vrai, il y
avait aussi un chef, mais il existait une vraie puissance des
fédérations locales. Ce n’est pas particulièrement une critique contre
l’actuelle direction, car ce problème date de la création de l’UMP.
J’ajoute que nos militants ont envie de rebondir mais n’en ont pas les
outils. C’est pour cette raison que je pointe la nécessité de la
décentralisation.
[…]

52 % de vos sympathisants sont favorables à une alliance avec le
Front national. Comment concevez-vous les rapports avec ce parti ?

Je
fais plus confiance à la droite que ceux qui voudraient qu’elle s’allie
à tout-va, notamment avec le Front national. C’est à nous de la faire
vivre. Le Front national prospère sur la crise et sur nos insuffisances.
C’est une erreur de croire qu’il cherche l’alliance : il veut tuer la
droite. L’avenir n’est pas dans une alliance, il est dans la
reconstruction. Voilà notre mission. Il faut sortir de ce piège.

Pour moi, le FN n’est pas la droite. J’ai écrit un livre pour
l’expliquer. Je pense qu’il y a une vraie différence de nature entre ce
parti et ses électeurs. Ce sont, pour beaucoup d’entre eux, nos
électeurs, qui se laissent occasionnellement ou plus durablement tenter
par le FN. Ceux-là cherchent une droite plus dure. Eh bien, ce n’est pas
le FN ! Le FN vient d’une histoire qui n’est pas la nôtre. Je n’aime
d’ailleurs pas tellement le terme d’extrême droite, qui laisse penser
que le FN serait un parti de droite plus dure que l’UMP. Pour moi, il
n’y a pas de continuum droite, droite dure, extrême droite : il y a une
rupture, et le FN est d’une autre nature. […]"

NKM avait déclaré qu'elle préférait voter PS que FN en cas d'absence de l'UMP au second tour.

Les Pays-Bas ne veulent plus d’une société multiculturelle, qui a échoué

Dreuz.info rapporte une information publiée dans The European Union Times :

"Le gouvernement Hollandais a
déclaré qu’il abandonne son modèle multiculturel, qui a encouragé les
immigrés musulmans à créer une société parallèle à l’intérieur des
Pays-Bas.
Une nouvelle loi sur l’intégration,
présentée par le ministre de l’intérieur néerlandais Piet Hein Donner, a
été soumise au parlement hollandais. Voici l’essentiel du document de 15 pages ainsi que la lettre d’introduction du Ministère :

"Le Gouvernement partage l’insatisfaction du peuple
Hollandais face au modèle de société multiculturelle, et exprime son
intention de recentrer ses priorités autour des valeurs fondamentales du
peuple hollandais.

Dans le nouveau système d’intégration, les valeurs du peuple
néerlandais joueront un rôle central, dont le gouvernement exclue le
modèle d’une société multiculturelle.

L’obligation de s’intégrer est justifiée par le fait que c’est ce qui
demandé par le gouvernement à sa propre population. Elle est rendue
nécessaire parce la société hollandaise est en train de se déliter et
que plus personne ne se sent chez lui en Hollande.

La nouvelle politique d’intégration sera beaucoup plus exigeante vis à
vis des immigrés.
Par exemple, les immigrés devront obligatoirement
apprendre le hollandais, et le Gouvernement prendra des mesures bien
plus coercitives vis à vis des immigrés qui ignoreront les valeurs
néerlandaises et qui désobéiront aux lois hollandaises.

Le Gouvernement hollandais va cesser de donner des aides à
l’intégration des immigrés musulmans parce que « ce n’est pas le travail
du Gouvernement d’intégrer les immigrés ».

Le gouvernement va également introduire une nouvelle législation qui
interdira les mariages forcés, et il va prendre des mesures sévères
contre les immigrés musulmans qui diminuent volontairement leur chances
de se faire employer en raison de leurs choix vestimentaires.

Plus spécifiquement le Gouvernement va interdire le port des burqa qui couvrent le visage, et ce à compter du 1er janvier 2013.

Si nécessaire, le Gouvernement introduira des mesure de retrait des cartes de séjour aux immigrés qui ne s’intègrent pas."

Cette loi est soutenue par le nouveau
centre-droit (VVD), les démocrates Chrétiens (CDA), ainsi que le Parti
anti-islamique pour la liberté (PVV). […] On estime la population musulmane à 1.2
millions, soit 6% de la population totale
. Mais ce chiffre cache la
réalité, à savoir que la plupart des musulmans vivent dans les quatre
principales villes du pays, Amsterdam, Rotterman, La Hague et Utrecht,
qui comptent 2.2 millions d’habitants. Là où les musulmans sont présents en nombre, ils représentent donc 50% de la population hollandaise. […] Le ministre de l’intérieur Piet Hein Donner a récemment déclaré que son gouvernement « va
prendre ses distances avec le relativisme que contient le modèle de la
société multiculturelle ». Bien que les sociétés changent, a-t-il
ajouté, elles ne doivent pas être « interchangeables avec d’autres
formes de sociétés »"

En France, Valeurs actuelles publie une tribune sur le danger du multiculturalisme. Richard Millet, qui a dénoncé les conséquences désastreuses de ce multiculturalisme (l'affaire Breivik) est voué aux gémonies :

"Le communisme est mort à l’Est, mais il a été remplacé à l’Ouest par l’antiracisme, dont Alain Finkielkraut a dit qu’il était « le communisme du XXIe siècle ». Le philosophe voulait dire par là que l’antiracisme est devenu une
idéologie de substitution au marxisme : la continuation du trotskisme
par d’autres moyens – construire une société sans discrimination ni
frontière, dans laquelle l’homme serait un agneau pour l’homme. Un vrai
conte de fées. La Fontaine se serait contenté d’en tirer une fable.
D’autres en ont fait une religion : l’« antiracisme dogmatique », selon l’expression de Léon Poliakov, le meilleur spécialiste du sujet. Cette religion a tellement été intériorisée qu’elle fonctionne sous
le régime du consentement et de l’unanimité
. Malheur aux réfractaires,
dont l’irremplaçable Éric Zemmour. Cela fait quelque temps que le
chroniqueur à RTL, au Figaro Magazine et au Spectacle du monde n’est
plus seul. Mais le voici aujourd’hui rejoint par ce qui se fait de
mieux en France, littérairement parlant : Richard Millet et Renaud
Camus, devenus en l’espace de quelques semaines “ceux que la gauche
adore détester”, un peu comme dans les “deux minutes de la haine”,
rituel quotidien du célèbre roman de George Orwell, 1984
, durant lequel la population est invitée à déverser sa haine pendant quelques minutes contre les “ennemis du Parti”."

Les salaires des fonctionnaires sont plus élevés que ceux des salariés du privé

Contrairement à une idée reçue.

Les mesures du gouvernement entretiendront la pénurie de logements

Selon Aurélien Véron :

L"Renforcement du blocage des loyers,
augmentation des quotas de construction sociale fixés par la loi SRU
et, enfin, annonce de la création d'une nouvelle niche fiscale sur le
logement pour remplacer le "Scellier".
Les premières annonces du gouvernement en matière de logement ne sont
qu'une continuation entêtée des recettes appliquées depuis plus de 20
ans, et qui ont prouvé leur incapacité à résoudre la crise du logement dans le pays aux 700 000 SDF et 3 millions de logés précaires.

Ces mesures ne traitent en rien les deux problèmes de fond. D'une
part, le rationnement bureaucratique du foncier rend le logement privé
inabordable pour bien des ménages modestes et moyens
. D'autre part, une
fiscalité ravageuse et des lois trop laxistes vis à vis des mauvais
payeurs dissuadent de plus en plus l'investissement locatif
. Tant que
ces deux verrous subsisteront, l'État sera condamné à verser toujours
plus d'un argent qu'il n'a plus dans le tonneau des Danaïdes du logement social, dont une bonne moitié des locataires ne devraient en aucun cas bénéficier d'une telle subvention pour se loger.

Libérer le marché foncier et rendre aux contrats locatifs une liberté
simplement encadrée par des considérations juridiques élémentaires
abaisseraient considérablement le coût du logement privé en libérant
l'offre, à la condition de réduire l'incertitude fiscale sur les
investissements immobiliers et de restaurer la sécurité juridique des
investissements immobiliers
. La collectivité pourrait ainsi limiter ses
interventions à caractère social aux seuls cas d'urgence
, pour une
fraction des 35 milliards annuellement dilapidés en interventions
publiques. Un marché enfin fluide et une aide bien plus ciblée
soulageraient tous les Français, notamment les personnes et les ménages
modestes."

Médias et PS : copinage et compagnie

Article intéressant de Robert Ménard sur la connivence entre les médias et les politiques :

P"selon le Nouvel Observateur, « S’il [Matthieu Pigasse –photo, numéro deux de la banque Lazard et actionnaire du Monde] n’a
pas encore réussi à s’imposer comme conseiller à l’Elysée, le banquier
de 44 ans a en revanche su se mettre dans les petits papiers d’Arnaud
Montebourg
, qui ne jure que par “cet homme intelligent et créatif”. Et
pour cause. Il vient d’embaucher sa compagne Audrey Pulvar (…) à la tête
des Inrockuptibles
(…). Peu savent, en revanche, que, parallèlement, le
banquier a obtenu… du même Arnaud Montebourg (et de Pierre Moscovici)
un mandat de conseil pour la création de la future Banque publique
d’investissement
 »
.

Un vrai pavé dans la petite mare d’une
gauche si souvent donneuse de leçons ! Et ni les démentis de Moscovici –
il y a eu un appel d’offre – ni la prise de distance de Montebourg –
qui regrette, opportunément, le choix de Lazard – ne viennent à bout du
soupçon désormais distillé. Ils sont décidément tous pareils, peut-on
lire un peu partout sur la Toile. Les renvois d’ascenseur sont toujours
d’actualité. C’est copinage et compagnie.

Reste un mystère. Quelle
mouche a piqué le Nouvel Obs pour s’en prendre ainsi à ses icônes ? […] Mais, soudain, on se
souvient des propos peu amènes de Matthieu Pigasse envers le Nouvel
Obs : un journal de vieillards « somnolents, complaisants et connivents ».
Ce même Pigasse qui a râvi Le Monde à la barbe du patron du Nouvel Obs
dans des conditions qui ont laissé quelques cicatrices…
Bref, on se met à
subodorer que ce déballage de linge sale pourrait bien n’être qu’un
règlement de comptes…

Déballage de linge sale… en famille. Comme
le rappelle le journaliste Benjamin Dormann, le banquier Matthieu
Pigasse est « membre de multiples réseaux » dont Terra Nova, le
think-tank « qui servit de tremplin à la carrière personnelle
d’Arnaud Montebourg, avec lequel ce dernier organisa – pour ne pas dire
imposa – les primaires du PS. »
Ce think tank « dont le groupe de travail Médias était alors co-présidé par une certaine Audrey Pulvar, aux côtés de Louis Dreyfus,
[ancien directeur général de Libération et… du Nouvel Observateur,
bras droit de Matthieu Pigasse qui l’a promu président du directoire du
Monde] et constitué de 4 membres. Parmi eux, David Kessler (…) qui,
après avoir exercé ses talents pour Lionel Jospin à Matignon, puis pour
Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, fut nommé par Matthieu Pigasse
directeur général de l’hebdomadaire Les Inrockuptibles et directeur de
la publication du site Huffington Post … avant enfin d’être nommé par
François Hollande à l’Elysée
au lendemain de son élection, en qualité de
conseiller Médias du président. Il libéra à cette occasion son poste de
direction générale des Inrockuptibles, remplacé par la présidente de
son groupe de travail Médias de Terra Nova : Audrey Pulvar… »

Le monde est petit. Audray Pulvar qui vient de jurer qu’ « il n’y a pas eu d’échange de bons procédés, ni de trafic d’influence entre mon compagnon et Mathieu Pigasse. » Bien évidemment…"

Traité européen : la gauche divisée

Le sénateur MRC Jean-Pierre Chevènement a déclaré :

U"Je vous dis clairement, comme les députés MRC l'ont déjà annoncé, moi en tant que sénateur, je ne le voterai pas non plus. Mais je le ferai d'une manière positive pour encourager le gouvernement à aller plus loin".

Au PS, certains opposants comme le député parisien Pascal Cherki, votera contre. Jean-Luc Laurent, président du MRC a affirmé que les parlementaires MRC voteraient contre ce traité. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, explique pourquoi elle va aussi voter contre :

"Parce qu'il est dangereux pour l'avenir de la France et de l'Europe. Il n'y a dans ce traité
qu'un seul choix: l'instauration d'un contrôle budgétaire strict des
États par la Commission européenne et l'UE pour que les déficits
structurels ne dépassent pas 0,5 % du PIB
. Ce qui revient à installer
durablement des logiques d'austérité. […]

Beaucoup, au sein de la majorité,  jugent qu'une non-ratification du traité ouvrirait une crise politique majeure…

Mais
ils n'ont que ça à dire depuis vingt ans! C'était déjà la même chose en
2005
. On nous disait: «La France va être isolée, on va rater le train
de la grande Histoire
…» C'est faux. Je préfère une crise politique bien
gérée, qui amène à renégocier le traité, à une crise structurelle et
larvée sur le terrain économique et monétaire. […] Quant aux socialistes, je pense que beaucoup ne voteront pas
ce traité, que ce soit en votant contre ou en s'abstenant
. […]"

Ce qui s'annonce, c'est que le traité soit adopté grâce à certaines voix de la droite européiste. Jean-François Copé devrait voter pour.

François Fillon se plaint des difficultés à recueillir les parrainages

FNon, l'ancien Premier ministre ne s'intéresse pas, avec 6 mois de retard, aux difficultés rencontrées par la présidente du Front national.

Il ne s'agit que de la campagne interne de l'UMP. Celle où le débat d'idées est absente.

Etats-Unis : les Pro-Life représenteront les trois quarts de la population avant 2100

Jeanne Smits relaie la nouvelle annoncée par Philosophie magazine :

"En Europe, annonce Eric Kaufman, professeur de sciences politiques
au Birkbeck College (Londres), le sécularisme devrait décliner à compter
de 2050
[en raison de la progression de l'islam, NDMJ]. Quant aux Etats-Unis, les Pro-Life (“anti-IVG”) y
représenteront les trois quarts de la population avant la fin du siècle
."

Bon, le magazine ne s'en réjouit pas et titre "A quand les bûchers ?". Sic. Les bûchers anti-chrétiens, en tout cas, c'est maintenant.

Notre prière doit être faite avant tout de louange

Benoît XVI a repris hier les audiences générales au Vatican,
abordant devant les fidèles la prière dans
l'Apocalypse

"C’est un livre difficile, mais il contient une grande richesse. Il
nous met en contact avec la prière vivante et palpitante de l’assemblée
chrétienne, rassemblée « le jour du Seigneur » (Ap 1, 10) : c’est là, en
effet, la toile de fond sur laquelle se développe le texte. […]

Submergés par beaucoup de paroles, nous sommes peu habitués à
écouter, et surtout à nous mettre dans une attitude de silence intérieur
et extérieur pour être attentifs à ce que Dieu veut nous dire
. Ces
versets nous enseignent, en outre, que notre prière, souvent faite
uniquement de demandes, doit au contraire, être faite avant tout de
louange rendue à Dieu pour son amour, pour le don de Jésus-Christ qui
nous a apporté force, espérance et salut.

[…] Dieu, qui se révèle comme le commencement et la fin de l’histoire,
accueille et prend à cœur la demande de l’assemblée. Il a été, il est et
il sera présent et actif par son amour dans les histoires humaines,
dans le présent, dans l’avenir comme dans le passé, jusqu’au terme
final. C’est la promesse de Dieu. Et nous trouvons ici un autre élément
important : la prière constante réveille en nous le sens de la présence
du Seigneur dans notre vie et dans l’histoire ; c’est une présence qui
nous soutient, nous guide et nous donne une grande espérance même au
cœur des ténèbres de certaines histoires humaines ; en outre, toute
prière, même dans la solitude la plus radicale, n’est jamais ni un
isolement ni stérile, mais c’est la sève vitale qui alimente une
existence chrétienne de plus en plus engagée et cohérente.

[…] Chers amis, l’Apocalypse nous montre une communauté rassemblée en
prière, parce que c’est précisément dans la prière que nous percevons
toujours plus la présence de Jésus avec nous et en nous. Plus nous
prions et mieux nous prions, avec constance et intensité, plus nous nous
assimilons à lui et plus il entre vraiment dans notre vie pour la
guider, nous donnant la joie et la paix
. Et plus nous connaissons, plus
nous aimons et plus nous suivons Jésus, plus nous ressentons le besoin
de nous arrêter pour le retrouver dans la prière, recevant sérénité,
espérance et force pour notre vie."

Dénaturation du mariage : l’UMP peut organiser un référendum

La recette est décrite sur le blog de Maxime Tandonnet :

M"Lors de la réforme du 23 juillet 2008, le Président Sarkozy a introduit dans la Constitution la possibilité d’organiser un « référendum d’initiative populaire ».
Deux conditions essentielles doivent être réunies : une initiative d’un
cinquième des parlementaires et la signature d’un dixième du corps
électoral
. Les sénateurs et les députés de droite, s’ils le souhaitent,
ont largement la possibilité de s’engager dans cette voie : ils sont 328
au total alors que le seuil nécessaire est de 185 !
Puis, obtenir le
parrainage de 4,32 millions d’électeurs inscrits semble réaliste à
travers le réseau militant ou celui des élus locaux
. La décision
référendaire s’imposerait à tous comme loi de la République. Même le
Conseil Constitutionnel ne contrôle pas les textes adoptés par cette
voie. La droite, minoritaire au Parlement, a ainsi la possibilité
d’imposer une politique par la démocratie directe en s’appuyant sur le
peuple
. Encore faut-il qu’elle ait un projet à proposer à la nation. […]"

Chacun peut donc contacter ses élus pour l'inciter à appuyer cette demande, qui semble, aujourd'hui, être la seule solution pour faire reculer la gauche sur ce projet. N'oublions pas que, partout où un référendum a été organisé sur ce sujet (32 je crois), ce sont les pro-famille qui ont systématiquement gagné, parfois malgré des sondages pourtant défavorables.

Etats-Unis : Dieu revient difficilement chez les Démocrates

ALa plate-forme avait évacué la référence à Dieu qui se trouvait dans son programme en 2008. Mais les chrétiens constituent un corps électoral à ne pas négliger. C'est pourquoi Barack Obama a exigé des démocrates qu’ils réintroduisent la référence à «Dieu» dans leur programme de gouvernement, afin d'étouffer au plus vite une controverse sensible.

Des protestations ont en effet eu lieu mercredi soir à la
convention, de nombreux délégués s'élevant contre ce programme ainsi
amendé. De quoi assombrir la bonne ambiance relayée abondamment par nos médias, suite à la prestation de Michelle Obama.

Le président de la séance, Antonio Villaraigosa (maire de Los
Angeles), a soumis l'amendement au vote des délégués, lesquels
devaient l’approuver aux deux-tiers par acclamation en se prononçant par
«oui» ou «non». Or, à l’issue d’un premier vote, les deux camps ont semblé être à égalité. Surpris, M. Villaraigosa a alors balbutié: «Je, je, je pense qu’on va le refaire» et a aussitôt procédé à un second tour qui a donné à peu près le même résultat… Mais cette fois, il a estimé que les «oui» l’avaient emporté
et jugé que le programme était dès lors adopté, provoquant des cris de
protestation de délégués.

Longue série d’attaques contre les lieux de culte chrétiens

Suite à la tentative d'incendie de l'abbaye de Latroun en Israël, les réactions n'ont pas manquées. Frédéric Désagneaux le Consul Général de France à
Jérusalem, a déclaré :

L"J'ai constaté des inscriptions racistes anti-chrétiennes,
favorables à la colonisation israélienne des Territoires palestiniens,
et des dégâts matériels: la porte d'entrée de l'abbaye a été incendiée,
détruite". "Les moines sont
particulièrement choqués par cette agression inacceptable, mais
malheureusement favorisée par un climat d'impunité à l'égard d'actions
de ce genre
. L'ensemble de la communauté internationale constate un accroissement
des actes de violence de la part des colons et malheureusement, peu de
sanction et de traduction en justice".

Les évêques catholiques de Terre
sainte ont interpellé les autorités israéliennes :

"Que se passe-t-il
aujourd'hui dans la société israélienne pour que les chrétiens
deviennent des boucs émissaires?
Quel genre d'"enseignement du mépris à
l'encontre des chrétiens enseigne-t-on dans les écoles? Et pourquoi les
coupables ne sont-ils jamais arrêtés ni traduits en justice?
" « Malheureusement, ce qui est arrivé à Latroun n’est que la dernière
d’une longue série d’attaques contre les chrétiens et leurs lieux de
culte
 »

L'agence des Nations Unies chargée de la coordination des affaires
humanitaires (Ocha) juge la gravité des derniers
incidents "particulièrement inquiétante".

Le ministre de la Défense, Ehud
Barak, a appelé la police et les services de sécurité à combattre le
"terrorisme juif". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé « un acte
répugnant dont les auteurs doivent être sévèrement punis 
», en assurant
que « les libertés de religion et de culte sont des valeurs
fondamentales en Israël 
».

De son côté, Bernard Antony a écrit à l'ambassadeur israélien en France :

"Compte tenu des liens privilégiés existant entre la France et
Israël et du regard amical que j’ai porté sur ce pays dans mes livres, je
considère de mon droit et même de mon devoir de transmettre au gouvernement israélien
le vif souhait que soit mis fin aux agissements criminels de groupes racistes
que les extrémistes antisémites et anti-israéliens ne manqueront pas d’exploiter. Je prie instamment Monsieur Yossi Gal, l’Ambassadeur d’Israël
en France, de bien vouloir considérer cette requête et lui fais part, dans
cette attente, de ma haute considération."

Marisol Touraine veut filtrer le moucheron et avaler le chameau

Admirez la cohérence gouvernementale : pendant que le ministre de la santé propose de créer des salles de shoot, le même ministre de la santé compte lutter contre la consommation de tabac.

Questions sur la politique agricole de l’UE

Un questionnaire adressé aux citoyens des 27 pays de l'Union européenne est en ligne.

Le Parlement européen s'appuiera sur les réponses collectées pour
élaborer un document de travail dont il sera tenu compte dans le
processus de prise de décision.

La morale selon Peillon : l’enseignement d’une idéologie

L'abbé de Tanoüarn, qui a lu les ouvrages de Vincent Peillon, interprète son projet de morale à l'école :

"cette fois, on a l'impression que ces
mots "morale à l'école" ne signifient pas seulement l'apprentissage d'un
code de savoir vivre ensemble, mais, au moins dans la tête du Ministre,
ce qu'il faut se résigner à appeler une idéologie.

Procès d'intention, penserez-vous peut-être. C'est parce qu'il est
socialiste que vous accablez ce gendre idéal au sourire cheese qu'est
Vincent Peillon. Non. Je n'y vais pas au hasard. Vincent Peillon est
philosophe, il a une oeuvre qui parle pour lui
. Il suffit de le juger
sur pièce. Si vous n'avez pas le temps de vous pencher sur ces deux
"Opus" signés Peillon, que sont Jean Jaurès et la religion du socialisme (2000) et Une religion pour la République, la foi laïque de Ferdinand Buisson (2010), vous pouvez vous reporter [voir ci-après] à l'entretien filmé de Vincent Peillon pour Le Monde des religions,
daté du 3 mars 2012. C'est hallucinant. Si Jean Ousset avait connu
Internet, il aurait passé cette vidéo dans tous les camps de formation
de l'Office.

Que dit Peillon ? Que l'éducation est le moyen par lequel la République a
décidé de pérenniser sa domination politique
. […]"

Benoît XVI appelle à résister à la sombre mentalité relativiste et nihiliste

Dans un message envoyé à un congrès de laïcs catholiques réunis à Yaoundé depuis mardi et jusqu'à dimanche, Benoît XVI a déclaré :

"Ne laissez jamais la sombre mentalité relativiste et nihiliste qui touche diverses parties de notre monde ouvrir une brèche dans votre réalité".
"Même les valeurs traditionnelles les plus valables de la culture africaine sont aujourd'hui menacées par la sécularisation, qui provoque désorientation, lacérations dans le tissu personnel et social, exaspération du tribalisme, violence, corruption dans la vie publique, humiliation et exploitation des femmes et des enfants, croissance de la misère et de la faim".
"A ceci s'ajoute aussi l'ombre du terrorisme fondamentaliste qui a récemment pris pour cible les communautés chrétiennes de certains pays africains"

"lors de mes voyages dans le continent, j'ai affirmé, en diverses occasions, que l'Afrique est appelée à être le continent de l'espérance. Ce n'étaient pas des paroles de circonstance, mais elles indiquaient l'horizon lumineux qui s'ouvre au regard de la foi".
"L'amour pour la vie et pour la famille, le sens de la joie et du partage, l'enthousiasme de vivre la foi dans le Seigneur, que j'ai pu constater lors de mes voyages africains, sont encore gravés dans mon coeur".

La fin d’une époque

Dans le Monde de demain (version papier), Henri Tincq, journaliste en retraite, ancien responsable de la rubrique religion du quotidien, écrit la nécrologie du cardinal Martini, récemment décédé. Il y écrit :

"Lors du conclave d'avril 2005 qui suit la mort de Jean Paul II, le
cardinal Martini incarne les espoirs des milieux progressistes
. Ses
chances d'être élu sont minces, en raison de son âge et de la révélation
de sa maladie de Parkinson. Mais aussi parce que les cardinaux
électeurs qui, comme lui, ne se résignent pas à l'option conservatrice,
sont très minoritaires. Le cardinal Ratzinger, auquel le cardinal
Martini demande à la fin du conclave de se rallier, est élu sous le nom
de Benoît XVI. Ce dernier lui avait rendu visite en juin."

Demeure une question : qui restera-t-il pour écrire la nécrologie d'Henri Tincq ?

Avertissement sur l’intellectualisation de la foi

Extrait de l'homélie de Benoît XVI dimanche, traduite par Benoît-et-moi :

"Si nous lisons aujourd'hui, par exemple, dans l'Épître de Jacques: «Vous êtes engendrés par une parole de vérité», qui
de nous oserait se réjouir de la vérité qui nous a été donnée? Il nous
vient tout de suite la question: mais comment peut-on avoir la vérité?
Ceci est de l'intolérance! Les notions de vérité et d'intolérance ont
aujourd'hui presque complètement fusionné entre elles, et ainsi, nous
n'osons plus croire à la vérité ou parler de la vérité
. Elle semble
éloignée, elle semble quelque chose auquel il vaut mieux ne pas
recourir. Personne ne peut dire: j'ai la vérité – c'est l'objection que
l'on avance – et à juste titre, personne ne peut avoir la vérité. C'est
la vérité qui nous possède, c'est une chose vivante!
Nous n'en sommes
pas les propriétaires, mais nous sommes saisis par elle. C'est
seulement si nous nous laissons guider et animer par elle que nous
restons en elle, ce n'est que si nous sommes avec elle et en elle,
pèlerins de la vérité, qu'alors elle est en nous et pour nous. Je pense
que nous devons réapprendre ce «ne-pas-avoir-la-vérité». De même que
personne ne peut dire: j'ai des enfants – ils ne sont pas notre
possession, ils sont un don et comme don de Dieu, ils nous sont donnés
pour un devoir
– pareillement nous ne pouvons pas dire: j'ai la vérité,
mais la vérité est venue à nous et pousse. Nous devons apprendre à nous
laisser mouvoir par elle, à nous faire conduire par elle. Alors, elle
brillera à nouveau: si elle-même nous conduit et nous pénètre.

Chers
amis, nous voulons demander au Seigneur qu'il nous fasse ce don. Saint
Jacques nous dit aujourd'hui dans la Lettre: vous ne devriez pas vous
limiter à écouter la Parole, vous devez la mettre en pratique. Ceci
est un avertissement sur l'intellectualisation de la foi et de la
théologie. C'est l'une de mes craintes en ce moment, quand je lis
tellement de choses intelligentes: qu'elle devienne un jeu intellectuel
dans lequel «nous nous passons la balle », où tout n'est qu'un monde
intellectuel qui n'imprègne ni ne forme nos vies, et qui donc ne nous
introduit pas dans la vérité. Je pense que ces paroles de saint Jacques
s'adressent justement à nous comme théologiens: non seulement l'écoute,
non seulement l'intellect – faire, se laisser former par la vérité, être
guidé par elle!
Prions le Seigneur pour que cela nous arrive, et
qu'ainsi la vérité devienne puissante sur nous, et qu'elle conquiert de
la vigueur dans le monde à travers nous.

[…] Laissons-nous remplir à nouveau de cette joie:
y a-t-il un peuple à qui Dieu est aussi proche que notre Dieu est
proche de nous? Si proche qu'il est l'un de nous, au point de nous
toucher de l'intérieur. Oui, d'entrer en moi dans la Sainte Eucharistie.
Une pensée qui peut être déconcertante. Sur ce processus, saint
Bonaventure a utilisé, une seule fois, dans ses prières de Communion,
une formulation qui secoue, qui effraie presque Il a dit: Mon Seigneur, comment a-t-il pu te venir à l'esprit d'entrer dans les latrines sales de mon corps?
Oui, Il entre dans notre misère, il le fait avec conscience et il le
fait pour nous pénétrer, pour nous nettoyer et pour nous renouveler,
afin que, grâce à nous, en nous, la vérité soit dans le monde et le
salut se réalise."

Le journaliste à l’origine du Vatileaks admire Benoît XVI

Le journaliste italien Gianluigi Nuzzi, à l'origine du scandale "Vatileaks" vient de publier son ouvrage en France. Il déclare à Metro :

"[Le majordome du Pape, Paolo Gabriele] m'a aidé. Je peux vous le dire maintenant. Il m'a transmis des
photocopies de documents secrets. Mais il n'est pas ma seule source, et
je n'en dirai pas plus. Mais je m'interroge : sa détention est-elle
indispensable ? Il est un catholique irréprochable. Il l'a fait pour
aider Benoît XVI. Il a souffert de voir combien sa foi était loin de la
réalité vaticane, de l'exercice du pouvoir. Je pense que c'est par
honnêteté qu'il a fait ça, par souci de transparence.
[…]

L'Eglise est une institution millénaire. Je ne crois pas que mon livre
va changer quelque chose
. Je crois, de toute façon, que les procès de
transparence sont inévitables. Et c'est mon travail, en tant que
journaliste, de lever les secrets, de déminer le terrain. […] On m'accuse d'avoir fait du mal à l'Eglise. C'est faux
! Elle s'est fait mal toute seule. Je ne suis pas acteur dans ces
histoires, je ne fais que les rapporter. Sans juger. L'argent, la
corruption… ce sont des affaires publiques, il faut les faire
connaître. Le public connaît le Vatican sous son jour positif. Je n'ai
fait que le montrer tel qu'il est : un Etat comme les autres, avec ses
crises internes, ses mensonges. […] 

Oui, je suis baptisé. Ce qui ne change rien à mon métier ou à ma
démarche. Mais en tant que chrétien, j'ai été blessé par ces
découvertes
. La chose qui m'a le plus ébranlée, c'est de voir la
solitude et la difficulté du Pape Benoît XVI à faire bouger les choses. […] Mais je le préfère à Jean-Paul II. Il est
très différent. C'est lui qui a essayé de mettre de la transparence dans
l'Eglise, qui fut le premier à dire tout haut que les ambitions
humaines du pouvoir mettaient en danger la foi vaticane. C'est lui qui a
jeté les pédophiles dehors
."

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