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Toucher au mariage, toucher à l’enfant, c’est toucher à la société dans son fondement.

Extrait d'une homélie donnée par l'abbé Dedieu, curé de La Garenne-Colombes (92), le 16 septembre :

D"Dans son enseignement sur le mariage et son indissolubilité, le
Christ reprend cette loi fondatrice : « au commencement de la création,
Dieu les fit homme et femme. 
» Nous croyons que l’homme, image de Dieu, a
été créé « homme et femme » : « homme et femme il les créa ».

Égaux en tant que personne, ils sont complémentaires, et cette
complémentarité de l’homme et de la femme appartient à l’image même
de Dieu. « L’homme s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus
qu’un 
». Le mariage est institué comme un état de vie dans lequel
s’effectue la communion des personnes dans une ouverture à la vie, dans
une participation à l’oeuvre créatrice de Dieu
. « Soyez féconds et
multipliez-vous
 », dit le Seigneur. La complémentarité des sexes et la
fécondité appartiennent à la nature même de l’institution du mariage
.
En tout cela, la Révélation divine ne fait que conforter ce que
perçoit avec justesse une morale naturelle qui en dehors du christianisme
a pu définir le mariage comme le lieu protecteur de la famille dans sa
fécondité.

Certes, il existe des personnes qui éprouvent une attirance différente
pour des raisons très variées. L’Eglise continue de porter sur elles
comme sur toute personne un regard d’amour. L’Eglise continue de témoigner auprès d’elles de l’amour de Dieu.
Dans le respect de toute personne et de sa souffrance, sans la juger, il
nous faut défendre aujourd’hui le bien et les fondements de la société.

Ce n’est pas la question de l’homosexualité, dans laquelle on
voudrait nous enfermer et qui mérite mieux que des slogans, des
revendications ou des
incantations… ce n’est pas la question de l’homosexualité qui est posée
mais la question du mariage.

L’Eglise est dans son droit quand elle apporte sa contribution à un
débat de société, même si ce débat n’est pas désiré. Elle n’a pas de
valeur à défendre mais elle se préoccupe du bien de la société tout
entière. Comme le disait paisiblement avant-hier le cardinal Barbarin :
« Pour nous, la première page de la Bible a un peu plus de force et de
vérité qui traversera les cultures et les siècles que les décisions
circonstancielles ou passagères d’un parlement. 
»

On ne se marie parce qu’on s’aime. Ou alors des amis, des cousins,
ou des groupes d’amis se marieraient. Parce qu’ils s’aiment. Là n’est pas
la question. Déjà des revendications de mariage à plusieurs se sont fait
jour, comme en témoignent différents articles de journaux. Puisque l’on
peut s’aimer à trois, pourquoi ne pas constituer et promouvoir un
mariage à trois « un trouple », comme cela s’est fait cette semaine au
Brésil ?

Le mariage ne vient pas authentifier publiquement un amour.
Il n’y a donc pas de « discriminations ». Le mariage est un élément
fondateur de la société et il protège ce cadre dans lequel un enfant va
grandir. (Je ne m’arrête pas ici sur la question de la stérilité,
autre souffrance, qui appelle à découvrir parfois d’autres expressions
de
fécondité du couple.) Il n’y a pas de « droit au mariage », il y a un
« droit
du mariage ». De même qu’il n’y a pas de « droit à l’enfant » mais des
« droits de l’enfant ».

Toucher au mariage, toucher à l’enfant, c’est toucher à la société dans son fondement.

Mais en disant cela au nom de l’Evangile, parce que tout enfant est
aimé de Dieu et mérite ce qu’il y a de mieux, parce que tout enfant
mérite de « bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère »
comme nous le demandions au Seigneur le 15 août dernier… en disant
cela ce matin au nom de l’Evangile dans les circonstances actuelles,
j’entends le chant du serviteur du prophète Isaïe : « J’ai présenté mon
dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la
barbe. Je n’ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le
Seigneur vient à mon secours ; je ne suis pas atteint par les outrages.
 »

Nous n’avons pas à aller au devant du martyre. Mais jusqu’où,
jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour notre foi, dans le Christ et dans
ce qu’il nous révèle de l’homme et de la femme ?
Jusqu’où sommes nous
prêts à aller pour le bien de la société et pour les plus fragiles, les
enfants, en qui le Christ se reconnaît ? « Tout ce que vous avez fait au
plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.
 » Que le Seigneur nous donne sa force pour que nous osions sortir de
notre silence, pour que nous osions témoigner, sans craindre les outrages
et les crachats. Marchant à la suite de Jésus. Jusqu’à la Croix."

Les Pussy Riot sévissent en France

Hier, dimanche, elles ont tenté de s’introduire dans une église orthodoxe à Toulouse. La petite troupe a été rapidement contenue sur le perron de l’église. Malgré tout, deux manifestants cagoulés ont réussi à s’introduire
avant d’être renvoyés vers l’extérieur
.

Il s'agit d'une église membre de l’Eglise orthodoxe de Constantinople, donc sans lien avec le Patriarcat de Moscou.

Interpellez vos élus

E

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Le mariage s’inscrit dans une perspective de vie familiale sur laquelle reposent toutes les sociétés

Jacques Garello analyse les propos de Christiane Taubira dans La Croix, à propos du projet de loi sur la dénaturation du mariage. Extraits :

"D’abord, cette dame a une conception assez originale de l’état de
droit : « Nous sommes dans un état de droit, le code civil va être
modifié, il s’impose à tous, y compris aux maires 
». L’état de droit consiste donc à se soumettre servilement à toute
législation votée par une assemblée éphémère. Habituellement, on entend
par état de droit une situation dans laquelle tout le monde, y compris
les dépositaires du pouvoir, doivent se soumettre au droit, qui n’a pas
pour origine le législateur, mais la nature de l’être humain, sa liberté
et sa dignité
. Pour Madame Taubira, nul doute que les lois qui ont
obligé les Juifs à porter l’étoile jaune ou celles qui ont décrété le
massacre de tout individu lettré chez Pol Pot ont été respectueuses de
l’état de droit.

Ensuite, elle invoque l’égalité. « Les dimensions philosophiques et
anthropologiques entourant le mariage ne peuvent venir percuter
l’exigence d’égalité 
». Une égalité percutante en effet, qui nie la
diversité, la personnalité, qui nivelle mais à quel niveau ! Il faut
être aveuglé par l’idéologie pour nier l’importance du genre et penser
que la distinction entre homme et femme ne doit rien à la nature et tout
à la société.

Mais le projet gouvernemental respire la démocratie : « nous allons
consulter 
». Qui ? Des élus, des maires, des personnalités, des
associations. Tous interlocuteurs naturellement choisis par le pouvoir.
Et si l’on donnait la parole au peuple, sous forme de referendum, après
un délai de réflexion et de campagne suffisamment long pour que le vote
échappe à la démagogie ?
En fait, une fois de plus voici la démocratie
déformée en règle de la majorité d’un moment, exerçant sa tyrannie et
réduisant les minorités au silence. De tels excès sont fréquents chez
les socialistes, mais aussi chez les étatistes. On se rappelle la
fameuse phrase de Laignel : « Vous avez juridiquement tort parce que
vous êtes politiquement minoritaires
 ». Nous prenons ainsi la route de la servitude et la liberté est broyée par la machinerie politique. Même si la forme est exécrable, je voudrais maintenant en venir au fond, car il y va de la liberté, il y va de la société.

[…] En fait, le mariage s’inscrit dans une perspective de vie familiale
sur laquelle repose toutes les sociétés. On ne saurait donc distinguer
le mariage de la parenté. La famille – est-il besoin de rappeler ce qui
devrait être banal – est la cellule de base de la société. Elle assure
l’éducation, la transmission d’un patrimoine culturel, elle donne un
sens au travail et à la propriété. Elle constitue et entretient le
« capital humain », atout décisif du développement économique et du
progrès social.

Enfin et surtout, une société se déshonore quand elle livre l’enfant
au caprice des adultes. Il n’y a pas de « droit à l’enfant », il y a un
« droit de l’enfant » : droit à avoir un père et une mère, droit à
appartenir à une famille durable, droit à un lignage.

Toutes ces notions relèvent en effet de « l’anthropologie », à
laquelle Madame Taubira veut bien se référer. Mais la nature de l’être
humain, le souffle qui nous anime, nous appelle à un épanouissement, à
une harmonie, tout enfant y a droit, tout adulte peut s’en faire un
devoir. La nature de l’être humain lui commande de ne pas confondre
l’amour et le sexe, la liberté et la licence
. La liberté n’est pas une
valeur absolue en soi, elle est un choix, et elle est faite pour
s’ordonner à la dignité de chacun. « Liberté des actes, dignité des
personnes
 », disait Jean Paul II."

L’Etat doit cesser de déresponsabiliser les Français

Nouvelles de France a rencontré Max, le chef d’entreprise auteur de Ne vous indignez pas, nous l’avons tous cherché ! Extraits de l'entretien :

I"[…] Si
vous ne payez pas un homme à sa juste valeur, vous ne le considérez pas
comme il le mérite. Or, ces dernières décennies, les salaires des gens
qui travaillent ont diminué, proportionnellement au coût de la vie.
Alors, au lieu de dire « Indignez-vous ! », certaines personnes feraient mieux de se taire et de ne pas brasser des idées dangereuses
. Dire « Indignez-vous ! » à des gens qui souffrent, c’est facile donc pitoyable. Leur dire : « Battez-vous positivement ! »
me semble autrement plus constructif, utile pour eux et courageux
. […] Je suis certain que lorsqu’on fait confiance
aux Français, ils savent et peuvent se manager correctement.

[…] Le schéma idéal, ce serait d’aller prendre ce qui
marche ailleurs et de se demander pourquoi, en Suisse, le coût du
salaire de ses employés est de 1,3 pour l’entrepreneur, contre 1,78 pour
la France. L’objectif est de diminuer ces charges afin que les gains
aillent aux salariés, pas aux entreprises
. Nous méprisons nos salariés
en ne les payant pas assez à cause de telles charges
. Le pompiste chez
qui je me servais a arrêté de travailler parce que son voisin sans
activité faisait juste 200 euros de moins chaque mois avec toutes les
aides, le chômage, etc. Il faut donc augmenter drastiquement les
salaires et limiter les aides
. Ou alors, il ne faut plus s’étonner que
la société française soit à l’image de son organisation. Un outil qui
déresponsabilise et crée des assistés.

Finalement, êtes-vous un ultra-libéral comme certains pourront vous accuser ? 

Je regrette tout d’abord que la bien-pensance ait pour habitude de
juger qu’hors de ce qu’elle s’imagine être un consensus, il n’y a point
de salut républicain. Je pense que l’État doit se limiter à sa mission
régalienne et s’occuper des quelques % de la population vraiment dans la
m…. Les 90% restants doivent se débrouiller et prendre des risques
. Je
ne dis pas qu’il faut tout changer du jour au lendemain sans
amortisseur, ce ne serait pas humaniste. Mais trouvez-vous normal de
faire marcher la CMU après un trekking au Népal ? De bénéficier de la
sécu après s’être cassé une jambe sur une piste de ski alors qu’une
assurance privée pourrait s’en charger ? L’assurance nationale est là
pour le minimum et le quotidien, pas pour le confort de certains
. Et
pendant ce temps-là, des parents qui ont besoin d’acheter un chariot
pour leur enfant handicapé ne le peuvent pas… […]

Oui, responsabiliser présente un intérêt pour les individus, ce dès
leur plus jeune âge. […] Les 9 semaines de congés payés
annuelles en banque ne sont plus possibles. Pourquoi ne pas proposer aux
Français de travailler deux semaines de plus ? Dans ma société, je suis
prêt à redistribuer tous les gains supplémentaires enregistrés durant
ces 15 jours à condition que l’État supprime les charges sociales sur
cette période. Je pense aussi aux 35 heures : pour aider les jeunes à
gagner davantage leur vie, pourquoi ne pas leur proposer de travailler
45 heures au début de leur carrière ? Et s’ils le souhaitent, ils
pourraient travailler 25 heures à la fin, lorsqu’ils auront moins besoin
d’argent et quand la fatigue se fera plus sentir
… afin d’atteindre la
moyenne de 35 heures, mais sur une vie. Pour comprendre tout cela, il
faudrait que les hommes politiques au pouvoir cessent de s’entourer
seulement de chefs de grandes entreprises dont les bénéfices proviennent
de l’activité à l’international. Ils oublient trop souvent que ce sont
les PME qui embauchent le plus… [Lire la suite]

« L’islam monte en puissance » tagué sur une église

Dans la nuit de vendredi 21 au samedi 22 septembre, l’église de la ville de Chassieu dans la banlieue de Lyon a été taguée. En orange, le où les auteurs ont inscrit : « L’islam monte en puissance » ainsi que le nom du terroriste et nouvelle idole des banlieues « M.MERAH ».

Dénaturation du mariage : suppression du lien biologique entre enfants et parents

Les députés Gilbert Collard et Marion Maréchal Le Pen étaient invités des Eric Zemmour et Naulleau sur Paris Première le 21 septembre. Extrait sur la dénaturation du mariage :


 

Le progrès ne peut se passer des politiques de protection et de promotion du mariage

Aux membres de l’Internationale démocrate-chrétienne, reçus le 22 septembre en audience dans la salle des Suisses au palais apostolique
de Castel Gandolfo, le Pape a souligné la responsabilité des politiques afin
qu’ils continuent « à défendre comme central et impératif » le bien commun et
« la protection inaliénable de la dignité de la personne » plutôt que se limiter
« à répondre aux urgences d’une logique de marché ». Evoquant la lettre à Timothée,  Benoît XVI met en garde contre le fait  que
pourrait venir le jour où

« l’on ne supportera plus la saine doctrine, mais,
afin d’entendre quelque chose, les hommes s’entoureront de maître selon leurs
propres caprices, refusant de prêter attention  à la vérité pour se perdre
derrière des fables ».

En premier lieu il a donc demandé un
engagement renouvelé pour le respect de la vie « à toutes ses étapes, de la
conception à sa fin naturelle 
»; un engagement qui se mêle à celui du respect du
mariage comme union indissoluble entre un homme et une femme et comme fondement
à son tour de la communauté familiale 
».

C’est précisément la famille qui a
besoin d’une plus grande protection parce qu’elle est la base « d’une
coexistence sociale
 ». Un progrès authentique de la société humaine « ne peut se
passer des politiques de protection et de promotion du
mariage et de la communauté qui en découle 
»
. Des politiques qu’il revient non seulement aux Etats mais à la communauté internationale
elle-même de mettre en place, dans le but d’invertir la tendance d’un isolement
croissant de l’individu
, source de souffrance et de dessèchement aussi bien pour
l’individu lui-même que pour la communauté.

Addendum : ce discours a été traduit intégralement sur Benoît-et-moi.

Pour des maires, marier des homosexuels, ce ne sera pas gai

Dans l’Indre, une vingtaine
de maires de communes de moins de 1 000 habitants se sont exprimés sur la dénaturation du mariage. Jacques Tissier, maire de Fontgombault, est très clair :

« Hors de question de marier des p[…] ! Je ne le ferai pas »

Et si la loi passe :

« Mais je leur répondrais pareil ! Ce n'est
pas une réponse " spéciale Nouvelle République " que je vous fais.
Après, si l'un de mes adjoints veut le faire, ce sera en son âme et
conscience. »

Le maire de Migny, Bruno Perrin, parle de « cas de conscience » :

« Ça
ne sera pas gai, je suis ce débat avec inquiétude, ça me parait être
une anomalie
. Ça me choque. Moralement, anatomiquement,
physiologiquement, c'est contre nature
. L'homosexualité existe, c'est
comme ça, mais de là à les marier devant la loi… »

Apprenez à avoir faim de Dieu

Lors de l’Angélus, le Pape est revenu sur l’Evangile de Saint Marc. Il s’est attardé sur les épisodes où Jésus annonce à ses disciples la fin qui l’attend. Ces derniers incrédules ne comprennent pas ce qu’il leur dit et n’ose lui demander des précisions. Qu'est-ce que cela révèle? s’interroge Benoît XVI. Il nous rappelle que la logique de Dieu est toujours différente de la nôtre. Cela veut dire que pour suivre le Seigneur, les Hommes doivent se convertir, effectuer ce changement intérieur profond dans sa vie et dans son cœur pour se laisser transformer. Cela introduit la différence principale entre les Hommes et Dieu : l’orgueil. Dieu ne craint pas de s’abaisser et de se mettre à notre niveau, nous aimer et donner sa vie pour nous.

A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape s’est adressé aux pèlerins de langue française :

« Chers pèlerins francophones, je vous remercie de tout cœur pour votre prière qui a accompagné la belle réussite du Voyage apostolique au Liban, et par extension à l’ensemble du Moyen Orient. Continuez à prier pour les chrétiens moyen-orientaux, pour la paix et pour le dialogue serein entre les religions. Hier, je me suis uni spirituellement à la joie des fidèles du diocèse de Troyes rassemblés pour la béatification du Père Louis Brisson, fondateur des Sœurs Oblates et des Oblats de saint François de Sales. Puisse l’exemple du nouveau Bienheureux éclairer votre vie ! Il disait : « J’ai besoin de Dieu, c’est une faim qui me dévore ». Comme lui, apprenez à avoir faim de Dieu et à recourir sans cesse à lui avec confiance.”

Troyes : béatification du père Brisson

Plus de 3 000 personnes, dont le ministre de l'Intérieur (et des
cars des CRS et les chiens des équipes de déminage…), mais aussi des pèlerins venus
d'Amérique latine, d'Afrique, des États-Unis et de toute l'Europe, ont assisté hier en la cathédrale de Troyes à la béatification du père Brisson. Le
cardinal Angelo Amato, préfet pour les Causes des Saints, présidait la cérémonie :

B"L'Église a besoin de saints prêtres comme le bienheureux
Louis Brisson, un modèle de foi et de charité".

« Il savait accepter sans se plaindre ce qui
lui arrivait. Il a su mettre en œuvre une fermeté d'âme dans la création
de ses congrégations
. Et les épreuves ont été nombreuses : il a
notamment été privé de sa charge d'aumônier de la Visitation, charge
qu'il avait depuis de nombreuses années. Il a souffert de la perte de
ses œuvres au moment de la crise de la séparation de l'Église et de
l'État
. Il a aussi souffert de la disparition de ses fils à cette
occasion. Il a compris que sans la foi, on ne parvient pas à ses
objectifs. Le père Brisson, lui, malgré les épreuves, ne perdit jamais
le courage. Il considérait même que les épreuves étaient la garantie
d'un succès apostolique ».

Fondateur des Oblates et des Oblats de Saint-François de Sales, le père Louis Brisson est né le 23 juin 1817 à Plancy où il est mort le 2 février 1908. Sa fête sera célébrée le 12 octobre.

Encore une église attaquée au Nigéria

Une femme et un enfant ont été tués et quarante autres personnes ont été blessées.

Une statue de saint brisée à Limoges

La statue de Saint Martial trônant au centre de la fontaine devant l’église Saint-Michel-des-Lions a été vandalisée. Descellée, la statue a été retrouvée au sol, brisée en trois morceaux et la tête de Saint-Martial a disparu.

De son côté, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, coiffé d’une kippa pour participer à la
traditionnelle cérémonie des voeux à la communauté juive de France, a souhaité à l’assistance “un amical,
chaleureux, laïc et républicain Chana Tova
” (bonne année, en hébreu).
Les juifs sont entrés dans l’année 5773 de leur calendrier. La
veille, il assistait à la cathédrale de Troyes à la béatification du père Louis Brisson. Jeudi, le ministre assistera à l’inauguration de la nouvelle Grande
mosquée de Strasbourg.

Une librairie catholique victime de dégradations à Bordeaux

Depuis plusieurs années, cette librairie est la cible de nombreuses
dégradations
qui n’émeuvent pas le moins du monde les pouvoirs public,
la mairie et les grands médias.

Paul-Marie Coûteaux pour une “préférence chrétienne”

Allié du Front national, le souverainiste Paul-Marie Coûteaux a mis en garde ce dimanche contre "le piège" de la laïcité et s'est déclaré pour "la préférence chrétienne", lors de l'université d'été du FN.

"Il ne faut pas considérer la laïcité comme une 'théologie', sinon tôt ou tard, on se prend les pieds dans le tapis".

"Certes Marine (Le Pen) a fort bien fait de mettre les choses au point pour l'espace public [mais] je suis vraiment pour la préférence chrétienne, j'ajouterais (…) la tradition juive, [mais] je ne mettrais pas sur un même pied d'égalité la tradition musulmane".

La
laïcité peut être aussi un piège, car si nous fondons l'ensemble de la
société sur la laïcité, à ce moment-là nous faisons le jeu de tous ceux
qui veulent détacher les hommes de la foi, à ce moment-là nous faisons l'affaire du fric".

Ancien
député européen, il a fondé début 2012 un petit parti, le Siel
(Souveraineté, indépendance et libertés), allié au FN pour les
législatives. "Nous sommes très 'cathos' et la laïcité à toute berzingue, ça ne nous plaît pas trop",
avait confié samedi soir un dirigeant du Siel, qualifiant aussi la sortie de Marine Le Pen sur
la kippa de "très inattendue"
.

La famille, une valeur scientifiquement sûre

RMarie-Christine Ceruti-Cendrier, professeur à la faculté de théologie de Minsk, vient de publier un ouvrage aux éditions DMM intitulé Les vrais rationalistes sont les chrétiens. Elle explique que foi et science ne s'opposent pas, et que, a contrario, les athées ont souvent tendance à nier la réalité scientifique. Cette inversion est manifeste par exemple sur le sujet de la famille et du mariage, si attaqués aujourd'hui, alors qu'ils sont naturellement le socle de la société :

"Les couples non mariés se séparent avec une fréquence 300-400% fois supérieure à celle des couples mariés et ceci dans tous les cadres socio-culturels. Le niveau de violences domestiques est nettement plus haut chez les couples non mariés que chez les couples mariés […] Les familles monoparentales sont également associées à la dépression chez les femmes, 15% des mères célibataires ont souffert d'un épisode dépressif majeur dans les 12 derniers mois, comparativement à 7% pour les autres femmes. […] [L]es parents non mariés souffrent davantage que les autres de symptômes d'anxiété et de dépression et de troubles du comportement […] Et la conclusion de cette recherche – enfin un peu de bon sens ! – aboutit à la recommandation faite au gouvernement de promouvoir le mariage… hélas le bon sens n'est que partiel puisqu'elle ne parle que pour les couples économiquement faibles. […]

[L]es relations homosexuelles durent en moyenne un an et demi et […] les hommes homosexuels ont en moyenne 8 partenaires par an, en dehors de leur relation principale, que par ailleurs une enquête menée en France sur 6000 personnes homosexuelles ou bisexuelles (c'est-à-dire à la fois hétérosexuelles et homosexuelles), a révélé que les relations directes dites stables dans cette classe de la population n'étaient pour moitié pas exclusives dans le courant d'une année […] Si l'on compare […] les chiffres de l'infidélité dans le courant d'une année pour les gens mariés hétérosexuels qui ne dépassent pas, selon plusieurs enquêtes, le taux de 5% pour les hommes et 3% pour les femmes avec ceux de l'infidélité gay qui arrivent à 54,8% et ceux des lesbiennes qui sont de 14%, il ne sera pas étonnant qu'en Norvège et en Suède, où le mariage homosexuel est pratiqué le taux de divorce des homosexuels masculins est de 50% et féminin de 100%."

Le célibat des prêtres n’est pas une invention du XIIe siècle

Dans Le Célibat des prêtres est-il justifié ? (Editions de l'Emmanuel, 62 pages) le père Bernard Gallizia, prêtre dans le Loir-et-Cher, va à l'essentiel est expose les positions de l'Eglise à travers ses Conciles, montrant par là que le célibat ecclésiastique tire son origine des temps apostoliques et non d'une décision incompréhensible prise sur le tard. Extrait :

C"On écrit partout, ou on entend dire, que la discipline du célibat sacerdotal ne viendrait que du XIIe siècle… Qu'en est-il ? Il faut d'abord savoir qu'il y eut beaucoup d'abus dans l'Eglise au XI siècle, notamment avec le "nicolaïsme" qui était la violation généralisée du célibat des clercs. Laissons la parole au cardinal Stickler :

"Après des réformes régionales infructueuses, les papes s'occupèrent, pour toute l'Europe, de cette situation de détresse de l'Eglise et réussirent – avant tout, grâce à l'intervention décisive de Grégoire VII – à maîtriser ce grave danger qui avait touché tous les degrés supérieurs du clergé. C'est ainsi que ce danger précisément devint l'occasion non seulement de rétablir l'ancienne discipline de la continence, mais aussi de la maîtriser, pour l'essentiel, par un choix et une formation meilleurs, surtout en renonçant de plus en plus à admettre des candidats mariés, afin de revenir à l'observance de cette obligation pour tous. Une autre conséquence importante de cette réforme fut de décider solennellement, lors du deuxième concile du Latran (1139), que les mariages des clercs majeurs, tout comme celui des religieux – prononçant des voeus solennels – étaient non seulement non autorisés comme par-devant, mais également invalides. Ce qui a conduit au malentendu encore largement répandu de nos jours, selon lequel ce serait seulement le deuxième concile du Latran qui aurait introduit le célibat des clercs majeurs."

50 000 chapelets aux intentions de la Famille et de la Vie

"C'est par la Très Sainte Vierge Marie que Jésus-Christ est venu au monde, et c'est aussi par Elle qu'il doit régner dans le monde".

Ainsi commence le Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, écrit par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Jean Paul II avait gravé ces mots dans son âme, dès l'âge de 20
ans, lorsqu'il était ouvrier. C'était la lecture qu'il emportait sur les
chantiers. Nul doute que ces paroles étaient présentes à la mémoire du
coeur du Bienheureux Jean Paul II lorsqu'il a donné au monde, marqué par
les ténèbres du Mal, les 5 nouveaux Mystères à la prière du Rosaire, en
octobre 2002. Il y a tout juste 10 ans, Jean Paul II mettait devant le
regard de notre âme, les Mystères Lumineux : Le Baptême de Jésus. Les
Noces de Cana. L'annonce du Royaume. La Transfiguration de Jésus. Le don
de l'Eucharistie.

C10 ans ! Jean Paul II écrivait alors  aux
catholiques du monde, frappant à la porte de leurs coeurs, lançant un
vibrant appel, nous suppliant de prier le Rosaire, de reprendre le
chapelet entre nos mains, en famille, aux intentions de la paix et de la
famille. Il concluait sa Lettre par ces mots : "Que mon appel ne reste pas lettre morte"

Ainsi, l'ouverture de l'Année de la Foi, est un don merveilleux, pour prendre, reprendre le chapelet entre nos mains, et nous laisser imprégner
et accompagner par des moments de la vie de Jésus et de Marie, en
contemplant ces événements, les faisant fructifier dans notre vie.
Passer la Porte de la Foi par le Coeur de Notre-Dame, telle est notre
désir, notre appel.

Ainsi, nous vous demandons de nous aider à diffuser cette belle prière du Rosaire. 50 000 chapelets. Si chacun
donnait un chapelet par jour pendant un an : ce serait 365 chapelets
donnés… 365 âmes touchées par la tendresse et la Douceur du Coeur
d'une Mère. Cela dépend de chacun de nous !

Concrètement : demandez le nombre de chapelets que vous voulez donner, avec le feuillet qui accompagne; en joignant votre
offrande à l'Evangile de la Vie, 32 Cours de la République 84500
Bollène (A titre indicatif offrande pour 100 chapelets : à partir de 20€
plus les frais de port)

"Certaines idéologies, en
remettant en cause de façon directe ou indirecte, ou même légale, la
valeur inaliénable de toute personne et le fondement naturel de la
famille, sapent les bases de la société"
, disait Benoit XVI le 15 septembre 2012 au Liban.

Mgr Lacrampe : la parole de l’Eglise dérange

Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon, est interrogé par Vosges Matin :

"Vous êtes l’un des quatre évêques à avoir réclamé un débat sur le mariage homosexuel. Pourquoi ?

LacrampeIl
y a, à ce jour, une concertation entre le ministère de la Justice, les
associations concernées, les représentants des religions, dont la
Conférence des Evêques. Dans l’opinion publique, ce débat existe déjà,
largement entretenu par les médias. Mais je considère que l’enjeu d’une
telle réforme demande un débat plus large et certainement plus long en
nous inspirant, par exemple, du modèle de la réflexion menée à propos de
la révision des lois bioéthiques.

Evêques, nous n’intervenons pas
seulement au nom de la foi chrétienne et pour les catholiques, mais au
nom de l’homme et de société. Le couple homme-femme, la cellule
familiale structure la société. Il me paraît donc nécessaire d’ouvrir un
large débat de société pour que puissent s’exprimer les divers
arguments qui éclaireront les consciences et prépareront les choix
.
J’attends, comme bien d’autres, de disposer de plus amples éléments
constitutifs de ce projet de loi qui doit contribuer à améliorer la
qualité du « vivre ensemble ».

Qu’est-ce qui, aujourd’hui, vous dérange dans l’idée du mariage homosexuel ?

La
question qu’il me pose est d’abord d’ordre anthropologique
et je crois
qu’elle est partagée par bon nombre de contemporains, dans toutes les
cultures. Je pose en principe que la famille est fondée par un homme et
une femme, que le couple est fondé sur la rencontre de deux personnes
différentes. C’est cette altérité qui fait sens
. Parler d’union et de
mariage de deux personnes de même sexe contredit cette donnée
anthropologique, et ce, en dehors de toute considération religieuse.
Même le dictionnaire définit le mariage comme : « L’union légitime d’un
homme et d’une femme
». Si la loi prévue était votée, le sens du mot
mariage serait dilué et de ce fait, la cellule familiale perdrait, dans
notre société, ses repères fondamentaux.

[…] D’après
ce que j’entends, la loi permettrait une adoption simple et plénière
pour les couples homosexuels. Ce qui me gêne, c’est la question de la
filiation. On semble bien faire passer « le droit à l’enfant » avant «
le droit de l’enfant » qui pourra d’autant mieux construire son identité
personnelle qu’il se saura fils ou fille d’un père et d’une mère.

[…] Le
centre de nos préoccupations, c’est le bien de l’homme et de la société.
Et dans ce domaine comme dans bien d’autres, il arrive que la parole de
l’Eglise dérange."

21 manifestants musulmans interpellés à Paris

CSelon Le Monde, cette journée a été calme. Il faut souligner que le minsitère de l'Intérieur avait mis le paquet. Six compagnies de CRS, soit 800 hommes, ont été déployées en renfort dans la capitale pour le week-end

Autour de la Grande mosquée de Paris, une quinzaine de fourgons de CRS
ainsi que des voitures banalisées
étaient stationnés. Plusieurs policiers en civil
patrouillaient, talkie-walkie à la main.

Place du Trocadéro, étaient présents une dizaine de cars de gendarmes mobiles et de police, revêtus de
tenues anti-émeutes, protège-tibias et coudières, épaulettes et bâtons.
Certains ont fait le guet ou patrouillé sur l'esplanade, au milieu de
touristes et de promeneurs.

La place de la Concorde était l'un des quartiers les plus
sécurisés de Paris. Une vingtaine de
fourgons de CRS et de gendarmes
en tenue ont investi le quartier. Dans
la matinée, des mini-bus de CRS bloquaient le passage entre la place et
la contre-allée des Champs-Elysées, remplacés quelques heures plus tard
par des barrières de sécurité.

Une tentative de rassemblement a avorté dans le centre-ville de Lille cet après-midi, avec une petite dizaine de personnes, dont plusieurs femmes voilées. Un homme a été emmené par les forces de l'ordre dans un fourgon. Plusieurs femmes, porteuses du niqab, ont tenté de dérouler une banderole avant d'être rapidement entourées par les forces de l'ordre qui ont relevé leur identité.

A Marseille, une soixantaine de CRS, appuyés par un hélicoptère de la gendarmerie, se sont déployés dans le centre. Ils étaient face à un seul manifestant: Omar Djellil, un responsable d'association.

A La Rochelle, un homme a été interpellé  pour avoir appelé à décapiter le directeur de Charlie Hebdo.

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