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La tâche des laïcs est l’animation chrétienne des réalités temporelles

Benoît XVI s'est adressé ce matin aux évêques français de l'ouest de al France, en visite Ad limina (Provinces ecclésiastiques de Rouen, Rennes, Tours, Poitiers et Bordeaux). Extraits :

B"C'est la première fois que nous nous retrouvons ensemble depuis ma visite apostolique de 2008 dans votre beau pays qui est cher à mon cœur. J'avais alors tenu à souligner les racines chrétiennes de la France qui, dès ses origines, a accueilli le message de l'Évangile. Cet héritage ancien constitue un socle solide sur lequel vous pouvez appuyer vos efforts pour continuer inlassablement à annoncer la Parole de Dieu dans l'esprit qui anime la nouvelle évangélisation, thème de la prochaine Assemblée synodale. La France possède une longue tradition spirituelle et missionnaire, au point qu'elle a pu être qualifiée par le bienheureux Jean-Paul II, d'« éducatrice des peuples » (Homélie, Le Bourget, 30 juin 1980). Les défis d'une société largement sécularisée invitent désormais à rechercher une réponse avec courage et optimisme, en proposant avec audace et inventivité la nouveauté permanente de l'Évangile.

C'est dans cette perspective, pour stimuler les fidèles du monde entier, que j'ai proposé l'Année de la foi, marquant par là le cinquantenaire de l'ouverture des travaux du Concile Vatican II. « L'Année de la foi est une invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde » (Porta Fidei, n. 6). La figure du Bon Pasteur qui connaît ses brebis, part à la recherche de celle qui est perdue, et les aime jusqu'à donner sa vie pour elles, est l'une des plus suggestives de l'Évangile (cf. Jn 10). Elle s'applique en premier lieu aux Évêques dans leur sollicitude pour tous les fidèles chrétiens, mais également aux prêtres, leurs coopérateurs. La surcharge de travail qui pèse sur vos prêtres crée une obligation accrue de « veiller à leur bien, matériel d'abord, mais surtout spirituel » (Presbyterorum ordinis, n. 7), car vous avez reçu la responsabilité de la sainteté de vos prêtres, sachant bien que, comme je vous le disais à Lourdes, « leur vie spirituelle est le fondement de leur vie apostolique » et, par suite, le garant de la fécondité de tout leur ministère. L'évêque diocésain est donc appelé à manifester une sollicitude particulière à l'égard de ses prêtres (cf. CIC, can. 384), plus particulièrement ceux qui sont d'ordination récente et ceux qui sont dans le besoin ou âgés. […]

Vous désirez que les regroupements paroissiaux que vous êtes amenés à mettre en place permettent une qualité des célébrations et une riche expérience communautaire, tout en appelant à une nouvelle valorisation du dimanche. Vous l'avez relevé dans votre note sur « les laïcs en mission ecclésiale en France ». J'ai moi-même eu l'occasion de souligner à plusieurs reprises ce point essentiel pour tout baptisé. Toutefois la solution des problèmes pastoraux diocésains qui se présentent ne saurait se limiter à des questions d'organisation, pour importantes qu'elles soient. Le risque existe de mettre l'accent sur la recherche de l'efficacité avec une sorte de «bureaucratisation de la pastorale », en se focalisant sur les structures, sur l'organisation et les programmes, qui peuvent devenir « autoréférentiels », à usage exclusif des membres de ces structures. Celles-ci n'auraient alors que peu d'impact sur la vie des chrétiens éloignés de la pratique régulière. L'évangélisation demande, en revanche, de partir de la rencontre avec le Seigneur, dans un dialogue établit dans la prière, puis de se concentrer sur le témoignage à donner afin d'aider nos contemporains à reconnaître et à redécouvrir les signes de la présence de Dieu.

[…] Je salue la générosité des laïcs appelés à participer à des offices et charges dans l'Église (cf. CIC, can. 228 § 1), faisant ainsi preuve d'une disponibilité dont celle-ci est profondément reconnaissante. Il convient cependant, d'une part, de rappeler que la tâche spécifique des fidèles laïcs est l'animation chrétienne des réalités temporelles au sein desquelles ils agissent de leur propre initiative et de façon autonome, à la lumière de la foi et de l'enseignement de l'Église (cf. Gaudium et spes, n. 43). Il est donc nécessaire de veiller au respect de la différence entre le sacerdoce commun de tous les fidèles et le sacerdoce ministériel de ceux qui ont été ordonnés au service de la communauté, différence qui n'est pas seulement de degré, mais de nature (cf. Lumen gentium, n. 10).[…]

Vous célébrez cette année le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. J'ai souligné à son propos que « l'un des aspects les plus originaux de la sainteté de cette jeune fille est précisément ce lien entre l'expérience mystique et la mission politique. Après les années de vie cachée et de maturation intérieure s'ensuivent deux autres années de vie publique, brèves mais intenses : une année d'action et une année de passion » (Audience générale, 26 janvier 2011). Vous avez en elle un modèle de sainteté laïque au service du bien commun.

Je voudrais en outre souligner l'interdépendance existant « entre l'essor de la personne et le développement de la société elle-même » (Gaudium et spes, n. 25), du fait que la famille « est le fondement de la vie sociale » (idem, n. 52). Celle-ci est menacée en bien des endroits, par suite d'une conception de la nature humaine qui s'avère défectueuse. Défendre la vie et la famille dans la société n'est en rien rétrograde, mais plutôt prophétique car cela revient à promouvoir des valeurs qui permettent le plein épanouissement de la personne humaine, créée à l'image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). Nous avons là un véritable défi à relever. En effet, « le bien que l'Église et la société tout entière attendent du mariage et de la famille fondée sur lui est trop grand pour qu'on ne s'engage pas totalement dans ce domaine pastoral spécifique. Mariage et famille sont des institutions qui doivent être promues et garanties de toute équivoque possible quant à leur vérité, parce que tout dommage qui leur est causé constitue de fait une blessure pour la convivialité humaine comme telle » (Sacramentum caritatis, n. 29).

D'autre part, à l'évêque diocésain revient le devoir de « défendre l'unité de l'Église tout entière » (CIC, can. 392 § 1), dans la portion du Peuple de Dieu qui lui est confiée, bien qu'en son sein, s'expriment légitimement des sensibilités différentes qui méritent de faire l'objet d'une égale sollicitude pastorale. Les attentes particulières des nouvelles générations demandent qu'une catéchèse appropriée leur soit proposée afin qu'ils trouvent toute leur place dans la communauté croyante. […]

Que par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, patronne de votre cher pays, et celle des saintes co-patronnes Jeanne d'Arc et Thérèse de Lisieux, Dieu vous bénisse et bénisse la France !"

Le Conseil Constitutionnel reconnaît la corrida. Et l’Eglise ?

CLa corrida est bien compatible avec la loi française selon les Sages du Conseil constitutionnel, qui se penchaient
ce matin sur cette question, à la suite d'une
procédure lancée par les défenseurs des animaux.

Et qu'en dit l'Eglise ? Si l'Eglise s'est toutefois exprimée sur le sujet. Dans la revue Sedes Saptientiae de la fraternité Saint-Vincent Ferrier (n°109 septembre 2009), le père Louis-Marie de Blignières avait abordé le sujet à l'occasion d'une recension du livre de Francis Wolff Philosophie de la Corrida.
Un lecteur du Forum catholique avait pris le soin de recopier un extrait de cet article :

"Il est rare qu'en milieu catholique cultivé (du moins au nord des Pyrénées), on puisse parler de la fiesta de toros, sans s'entendre objecter tôt ou tard : « Mais saint Pie V a condamné la corrida ! » Sous-entendu : « Roma locuta est, causa finita
! » Dans le cadre limité de cette recension, nous ne pouvons que
renvoyer au travail exhaustif de notre ami Marc Roumengou, qui publie
tous les textes pontificaux sur le thème, donnés en latin et en
traduction française [L'Église et la corrida. Prohibitions et participations actives]. On se contentera de présenter synthétiquement ses conclusions, étayées par un minutieux travail d'archives.

1. Les condamnations de saint Pie V [Bulle De salute gregis du 1er novembre 1567] visaient une réalité fort différente
de ce qu'est la corrida moderne : du point de vue des combattants, qui
étaient souvent des amateurs s'exposant sans préparation à des graves
dangers ; et du point de vue de la sécurité des assistants […].

2. Les motifs mis en avant par la bulle De salute gregis […]
ne sont nullement les arguments animalistes, qui mettent en avant la
souffrance des animaux. […] Ce qui motive les interdictions de la
bulle, ce sont les périls physiques (blessures et morts) et les dangers
moraux
(nous en traiterons plus loin), tant pour les spectateurs que
pour les toreros
; l'habitude de joindre des serments et voeux aux
courses de taureaux ; les inconvénients pour la sanctification des jours
saints. […]

L'argumentaire de la bulle doit se comprendre aussi dans la pesrpective
de la forte réticence de l'Église à l'égard des spectacles en général,
avec leurs dangers (bien réels) d'entraînement à l'immoralité, ainsi que
les inconvénients de la promiscuité des sexes sur les gradins, et
accessoirement les violences et autres abus dont ils sont parfois
l'occasion. […]

3. Les condamnations de saint Pie V n'atteignaient pas les spectateurs
laïcs
, ce qui s'expliquerait difficilement si le pape avait jugé la
corrida, du point de vue moral, « intrinsèquement perverse ». […]

4. À la demande des rois d'Espagne, les condamnations de la bulle De salute gregis
de saint Pie V ont été, à l'exception de la mesure touchant les
réguliers, restreintes puis abrogées par ses successeurs pour tous les
territoire relevant des couronnes d'Espagne et de Portugal. Puis la
bulle a été abrogée pour l'Église universelle, dans toutes ses
dispositions, par la promulagtion du Code de droit canonique en 1917
. Le
Code maintenant pourtant l'excommunication pour les duellistes (canon
2351). […]

La fameuse bulle de saint Pie V n'a donc nullement la portée morale et
universelle que certains veulent lui attribuer, sans prendre d'ailleurs
la peine d'aller la lire. Il s'agit d'une mesure disciplinaire
prudentielle, qui vise substantiellement autre chose que la corrida moderne, qui ne concerne pas les spectateurs laïcs, qui n'a été en vigueur dans la patrie de la corrida que durant moins de trente ans, qui est fondée sur des motifs différents de ceux qui animent aujourd'hui la plupart des « anti-corrida ». Et, surtout, il s'agit d'une mesure universellement abolie depuis près d'un siècle."

Christianophobie : Marine Le Pen dénonce l’indignation à géométrie variable

Marine Le Pen explicite sa pensée sur la laïcité, dans un entretien au Monde. Extraits :

"Que vous inspire l'affaire "Charlie Hebdo" ?

MIl
y a un bras de fer mené par des groupes politico-religieux
fondamentalistes en France. Ces bras de fer ont été perdus,
notamment
par la droite sarkozyste. Et chaque fois que l'on a négocié, reculé,
tortillé, on a préparé le terrain aux événements qui secouent le monde
aujourd'hui. Il n'y a pas de négociations possibles. Soit
on dit que la liberté d'expression existe avec les réserves imposées
par la loi, soit on remet en place la censure sur Internet, on soumet
les journaux à une lecture préalable du gouvernement, on rétablit le
délit de blasphème.

[…] La
laïcité est une valeur non négociable, comme la liberté.
A chaque fois
qu'on l'a laissée s'affaiblir, on a créé le terrain de revendications
nouvelles. Hier, c'était les prières de rue, ils ont obtenu qu'on leur
accorde des mosquées en contravention avec la loi de 1905 ; puis il y a
eu des réclamations dans les écoles, les cantines…
Ce
qui se passe est révélateur d'années de laxisme, de mollesse, par
rapport aux principes, aux valeurs, par rapport à la protection qu'un
Etat doit incarner. Il y a un besoin de clarté, de bon sens. Il y a un
besoin d'autorité.


Revendiquer la construction de mosquées, c'est être fondamentaliste ?

Ce
n'est pas ce que je dis. Les prières de rue et la revendication par les
prières de rue sont le fait de fondamentalistes. L'objectif, c'est
d'imposer à la France un certain nombre d'interdits. On est arrivé à
l'interdit du blasphème. Je ne suis pas une adepte de Charlie Hebdo. Je suis quelqu'un de respectueux de la foi. Je
ne vois pas l'intérêt d'aller heurter les gens dans ce qu'ils ont de
plus intime
. Mais cette possibilité de la provocation est un
inconvénient de la liberté d'expression qui, par ailleurs, a énormément
d'avantages. Et la liberté d'expression, dont dépend la liberté de la
presse, ne se négocie pas.

[…] Ce que je trouve
étonnant, c'est l'indignation à géométrie variable de la classe
politique. Nous sommes dans un pays où 95 % des profanations concernent
des lieux de culte ou des tombes catholiques et il n'y a pas une ligne,
pas un communiqué d'un ministre.
Et dès qu'il y a une profanation d'une
mosquée ou d'un carré musulman, immédiatement, il faut faire le
communiqué.

Vous
dites être pour le droit à la caricature. Vous avez pourtant engagé une
procédure contre "Charlie Hebdo" à propos d'un dessin vous
concernant…

Oui, tout à fait. La limite de la liberté d'expression est la diffamation et l'injure. […]"

Dénaturation du mariage : le gouvernement recule d’une semaine

Présent hier à Dijon aux journées parlementaires du Parti socialiste, le
ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, a détaillé le
calendrier de la session parlementaire à venir
. Il a précisé que le Conseil des ministres examinerait le 31
octobre prochain le projet de loi sur le mariage des personnes de même
sexe
.

Il y a quelques jours, on parlait encore du 24 octobre pour son examen en Conseil des ministres. Il faut dire que, juridiquement, ce projet pose de sérieux problèmes. Sans même parler des autres problèmes.

Le mariage n’est pas une question de droite ni de gauche !

Le Collectif pour l'enfant, regroupant 79 associations, communique :

"Le Parlement australien a rejeté à la majorité des voix le projet de loi
visant à légaliser le mariage entre personnes de même sexe. La première
ministre du pays Julia Gillard, qui dirige également le parti travailliste
d’Australie, a voté contre ce projet.

Le Collectif pour l’enfant se réjouit de ce vote qui illustre le fait que
l’attachement au mariage fondé sur l’altérité sexuelle des époux n’est pas une
idée de droite ni de gauche. « Le bon sens appartient à tous, de droite
comme de gauche 
», commente Béatrice Bourges, porte-parole du
Collectif.  
« Cela nous encourage de voir que le bon sens et l’intérêt des
enfants peut l’emporter sur la pression dont sont victimes les
parlementaires
 », ajoute Béatrice Bourges. « Nous avons confiance
dans la lucidité de nos parlementaires et allons les encourager à ne pas se
laisser impressionner par les slogans manipulateurs tels que l’égalité mal
comprise
. La soi-disant égalité entre les couples entraînerait en effet de
graves inégalités entre les enfants, privant les enfants adoptés par des
personnes de même sexe d’une filiation crédible, alors que la crédibilité de la
filiation est le seul socle solide sur lequel un enfant peut se construire 
».
Le Collectif rappelle que la soit disant filiation à l’égard de personnes de
même sexe est un déni de la réalité, de nature à plonger l’enfant dans le monde
de l’artifice technique alors qu’il a besoin de se fonder sur le réel."

Quand le titre ne colle pas avec l’article

Le Monde titre un article :

"La grande majorité des enseignants du primaire juge bon le climat scolaire".

Puis l'introduction :

"Selon
la première enquête de victimation menée auprès des personnels du
premier degré, les instituteurs jeunes et exerçant dans l'éducation
prioritaire perçoivent une violence "assez fréquente""

Puis l'article commence :

"On savait qu'il est difficile d'enseigner en collège dans les zones
d'éducation prioritaire, c'est aussi le cas dans les écoles primaires et
maternelles
. 46,5 % des personnels affectés en éducation prioritaire – 6 642 écoles,
sur un total de 48 522 dans le public – perçoivent une violence "très fréquente" ou "assez fréquente", contre 18,3 % hors éducation prioritaire."

Cela fait quand même beaucoup. Et il n'y a pas que la violence qui nuit au climat scolaire :

"8 sur 10 se sont livrés à une
critique "très virulente" de la hiérarchie
et du mode de
gouvernance. Autant ont pointé la relation aux familles, le manque de
reconnaissance. Plus de 7 sur 10 revendiquent davantage de moyens.
Presque la moitié s'interrogent sur la prise en compte des élèves en
difficulté ; près d'1 sur 3 sur leur formation."

Conclusion : ne vous contentez pas de lire les titres des journaux.

L’Association pour la Fondation de Service politique en cessation de paiement

Francis Jubert, Président-fondateur de l’Association pour la Fondation de Service politique, fait état des difficultés financières :

"[…] la banque, bien que nous lui ayons été fidèles depuis vingt ans,
s’est refusée à nous accorder le concours attendu pour faire face à nos
échéances immédiates et lancer les actions prévues pour la rentrée. Bien
plus, elle vient de bloquer brutalement nos règlements entrainant la
cessation des paiements.

Se voyant ainsi inopinément empêchée, à
la fois de fonctionner et de trouver une solution de rechange,
l’Association pour la Fondation de Service politique n’avait pas d’autre
solution que de se mettre sous protection judiciaire
. En qualité de
représentant légal, j’ai donc effectué ce-jour les démarches nécessaires
auprès du tribunal de grande instance de Nanterre. […]"

Financer les écoles privées par le chèque-éducation serait une mesure de justice

Alors que 40% des élus du Congrès et du Sénat américains font scolariser leurs enfants dans des écoles privées (Barack Obama y compris), le blog de la liberté scolaire interroge Malcom Glenn, membre de l'équipe de direction de l’association nationale American federation for children, qui réunit des personnes d’opinions politiques différentes mais soucieuses de renforcer
l’égalité d’accès à l’éducation. Cet organisme promeut les politiques publiques qui donnent aux parents la possibilité de choisir le type d’éducation qu’ils veulent
donner à leurs enfants :

C"[…] Le libre choix de l’école est souvent
considéré comme un sujet propre aux républicains et aux conservateurs.
Mais c’est fondamentalement une revendication que les démocrates
devraient s’approprier puisqu’il s’agit de donner aux familles
les moins riches, aux familles qui sont minoritaires et qui habitent en
zones urbaines sensibles des bourses d’études financées par le
gouvernement
. Pour toutes ces raisons ainsi que le fait que ce
mouvement soit porté par un fort souci de justice sociale, il me semble
que cet objectif politique devrait être repris à leur compte par les
démocrates. […]

Les programmes instaurant un libre choix
de l’école sont un outil remarquable d’amélioration de l’éducation des
élèves défavorisés. Une écrasante majorité de ces programmes à
l’échelle nationale bénéficient aux élèves issus de milieux défavorisés
ou aux enfants ayant un handicap.
Ce qui fait leur efficacité
c’est qu’ils offrent aux enfants la possibilité de trouver un
environnement scolaire qui convienne bien à leurs besoins propres. Sans
cela ces familles n’auraient pas eu leur mot à dire dans le choix de
l’école de leurs propres enfants.

Les familles aisées jouissent déjà de
cette forme de libre choix de l’école, en ce sens où elles ont la
capacité financière de payer les frais de scolarité de écoles privées de
haut niveau ou de déménager dans les quartiers où les écoles publiques
traditionnelles sont les plus performantes. Mais les familles les plus
défavorisées dans la plupart des États américains sont contraintes
d’aller à l’école publique la plus proche (celle de leur secteur
d’habitation). Et comme nous le savons, les écoles des quartiers pauvres
ont généralement une piètre performance académique. Pour plusieurs
familles, les charter schools (cf. étude de la Fondation pour l’école)
sont une possibilité, mais les places sont quantitativement  limitées. […]

Les chiffres prouvent l’efficacité des programmes permettant le choix de l’école. A Washington, 91% des élèves qui ont bénéficié d’un chèque-éducation ont obtenu leur diplôme,
soit plus de 30 points au-dessus du pourcentage des élèves d’écoles
publiques. Une étude réalisée en Floride, état pilote en matière de
programme de financement du libre choix par crédits d’impôt a montré que
l’instauration d’un tel mécanisme permettait aux écoles publiques
d’améliorer substantiellement leurs performances académiques.
[…]"

Infidélité homosexuelle : vous avez dit préjugé ?

Fromage+ diffuse sur son blog un tract à l’attention des gays distribué à la braderie de Lille sur les stands des associations LGBT. On y lit notamment :

"J’ai plus de 20 partenaires par an. 20 partenaires par an, c’est beaucoup
pour certains, et peu pour d’autres. Peu importe
. En se protégeant, on
évite beaucoup de maladies, à commencer par le VIH. Mais est-ce toujours
le cas ? […] Le VIH et les IST font partie de notre paysage. Entre 1 gay sur 8 et 1 gay sur 5 est séropositif.
Se protéger n’évite pas tout. […]"

Et ces personnes veulent se marier et avoir des enfants…

La pornographie incite au viol

Le professeur Israël Nisand alerte sur les ravages de la pornographie :

P"On observe chez les adolescents une sexualité de plus en plus
« trash », violente, et une consommation addictive de pornographie très
précoce. Certains enfants de 9-10 ans regardent de la pornographie trois
heures par jour
. Le sociologue Richard Poulin, professeur à
l’université d’Ottawa que je cite dans mon ouvrage Et si on parlait de sexe à nos ados ?,
montre le lien très net qui existe entre la date du premier rapport
sexuel, certaines pratiques (utilisation d’objets, sodomie) et la
consommation de pornographie. Celle-ci donne une image dégradée et
méprisante de la femme. 

Les garçons disent qu’ils regardent des
films pornos pour savoir ce que les « meufs » aiment. Ce que la
pornographie montre, c’est que lorsque les femmes disent « non », elles
veulent dire « oui ». Ces documents fixent des normes, et construisent
la sexualité des jeunes autour de l’idée qu’on peut forcer les femmes,
puisque finalement, elles aimeront ça. 

Cette situation me pousse à
poser une question citoyenne : qu’en sera-t-il des rapports
hommes-femmes dans l’avenir ? C’est une véritable incitation aux viols.
On ne peut pas laisser les jeunes construire leur sexualité avec ces
images qui sont aussi très angoissantes et induisent une logique de
performance. […] D’autant qu’il faut savoir que les « tendances »
actuelles de la pornographie s’attaquent aux derniers tabous que sont la
zoophilie, mais aussi le viol et l’inceste
.

[…] Il faut savoir que
dans 30 % des cas, les jeunes regardent leur premier film porno en
empruntant un document qui appartient à leurs parents. Il arrive encore
qu’un garçon de 14 ans reçoive un de ces films pour son anniversaire !
[…] Il faut dire aux jeunes que ces images sont nuisibles. Elles ne
correspondent ni à la réalité, ni à ce qui se passe entre deux
êtres humains. Elles sont faites pour être vendues. […] On sous-estime le problème. Je suis
véritablement inquiet. Ceux qui minimisent ce phénomène et qui ne font
rien pour le contrer, oublient ce qu’est le développement psychique d’un
enfant. Abreuver les jeunes d’images pornographiques, c’est de la
barbarie
."

Mariage : Fillon et Copé doivent engager l’UMP

Interrogé par Radio Notre-Dame sur la dénaturation du mariage, le député UMP Hervé Mariton déclare :

M"Ma réflexion n’est pas centrée sur le débat autour du droit des
homosexuels : je suis contre le statut du beau-parent et la
multiparentalité
. La réflexion autour du mariage homosexuel et de
l’homoparentalité amène éventuellement à ne plus reconnaître la
présomption de paternité, et donc à considérer que chaque parent se
déclare librement. Tout ça pour assurer l’égalité : comme le couple
homosexuel qui a des enfants ne peut pas revendiquer la présomption de
paternité, on en priverait les couples hétérosexuels
. Vous vous trouvez
dans un schéma de choix purement culturel. Je considère que
l’organisation de la société a une part de culturel et une part de
naturel.

Il faut, autour de la famille, cellule de base de la
société, un schéma simple
– ce qui n’est pas le cas de la
multiparentalité – et ordinaire, qui correspond aux situations
ordinaires de la société, sans mépriser les autres. Je rappelle une
donnée de base qu’on ne doit pas oublier quand on légifère sur la
famille et la parentalité : 75 % des enfants vivent avec leurs deux
parents. 

Je demande un débat public national. Si le gouvernement
refuse, j’exigerai un référendum
. J’attends de Jean-François Copé et de
François Fillon qu’ils prennent officiellement position sur ce qu’ils
proposent comme posture pour notre formation politique, pas uniquement
leur sensibilité individuelle
. La faiblesse qui nous menace
immédiatement, c’est de partir au combat résignés."

La foi au défi du relativisme et de l’individualisme

Le Père Serge-Thomas Bonino, secrétaire de la Commission théologique
internationale,
et « théologien du pape », est interrogé dans Famille chrétienne sur l'Année de la Foi. En voici des extraits :

B"[…] L’idée d’une nouvelle évangélisation est très liée
au contexte occidental. L’Europe a été évangélisée en profondeur, et cette première évangélisation a
donné naissance à une civilisation chrétienne d’une
richesse exceptionnelle, au Moyen Âge puis aux
temps modernes.
Mais, peu à peu, pour des raisons fort complexes,
le christianisme a cessé d’irriguer les cultures européennes
jusqu’à la situation actuelle, à propos de
laquelle Jean-Paul II n’hésitait pas à parler d’« apostasie
silencieuse ».
C’est un fait : même si nos
contemporains continuent tant bien que mal à
vivre inconsciemment de valeurs d’origine chrétienne,
le christianisme n’est plus une référence
vitale pour la plupart d’entre eux. […]

Le christianisme dit « sociologique » a-t-il disparu ?

Il ne survivra pas longtemps. Dans le contexte
actuel, où elle ne s’incarne plus dans les structures
culturelles, la foi ne peut exister que si elle est vécue
en vérité par des croyants qui la prennent au
sérieux, et en font l’axe essentiel de leur vie. Sinon,
le christianisme n’est plus qu’un vernis culturel,
un héritage que l’on n’habite plus vraiment. Une
coquille vide. Nos contemporains ne vivent-ils pas
comme des étrangers dans leur propre culture ? […]

La foi n’est jamais facile, et chaque époque
connaît ses propres difficultés. Aujourd’hui, la foi
est surtout menacée par le relativisme ambiant, qui
méconnaît le caractère absolu de la Vérité
. Nos
contemporains ont du mal à comprendre que la foi
n’est pas une simple opinion parmi d’autres
.
Or, quand la foi est vécue sous forme d’opinion,
on en prend et on en laisse. L’enseignement de
l’Église devient un vaste supermarché où chacun
fait ses courses en fonction de ses désirs subjectifs
: je prends ce qui me plaît ou me parle… et je laisse tomber le reste
. Au lieu d’accepter que
la parole de Dieu donne un sens à ma vie, c’est moi
qui prétends lui donner un sens acceptable ! Or
la foi est au contraire un accueil inconditionnel
de la parole de Dieu comme vérité définitive sur
Dieu et sur l’homme
. […]

L’acte de foi est la réponse de l’homme à la parole
de Dieu, communiquée à travers la prédication de
l’Église. Elle n’est pas un vague sentiment sans objet,
mais une adhésion de l’intelligence à un contenu
intellectuel, à un ensemble de vérités qui définit
qui est Dieu et quel est son projet pour l’humanité
.
Mais cette adhésion de l’intelligence engage ma
personne dans toutes ses dimensions. […] [Sur cette déclaration, lire le 1er commentaire ci-dessous, NDMJ]

La foi et la croyance sont quand même deux
notions très différentes…

Imaginez que je doive me rendre à la cathédrale
d’Auch pour mon mariage. J’ai tout prévu pour être
à l’heure. Mais voilà que, sur cette petite route de
campagne, je me retrouve derrière un camion des
Déménageurs bretons qui roule à 30 km/h. Impossible
de doubler, je n’ai aucune visibilité. J’enrage.
Mais au bout d’un moment, le chauffeur du camion
me fait signe par sa fenêtre de le dépasser. Motivé
par le désir de retrouver à temps ma promise, je
décide de faire confiance au chauffeur, de le « croire »,
et de doubler. Ce faisant, je risque ma vie !
L’acte de foi ne fonctionne pas autrement. Par
moi-même, je ne peux pas savoir si telle ou telle
affirmation qui dépasse mon intelligence est vraie
ou fausse. Mais je fais confiance à quelqu’un qui est
mieux informé que moi. Croire, c’est tenir quelque
chose pour vrai sur l’affirmation d’un témoin qualifié
.
Dans la foi, je fais confiance à Jésus qui sait
mieux que moi ce dont Il parle.
Notez bien que si je ne veux pas faire confiance,
je trouverai toujours mille raisons de ne pas faire
confiance. J’irai imaginer que le chauffeur du camion
a la berlue, ou qu’il me veut du mal… Telle est la
tentation de l’homme contemporain. […]

La confiance est toujours difficile, car faire
confiance, c’est prendre le risque de dépendre
d’autrui, et donc de ne plus maîtriser parfaitement
sa vie
. Ainsi, par la foi, je cesse d’être le seul maître
de ma vie pour la remettre au Seigneur.
Mais il est vrai aussi que le développement
contemporain de l’individualisme renforce cette
difficulté
. L’individualisme revendiqué isole les
personnes. L’unique rapport possible avec autrui
devient alors le contrat mutuel. D’où la dérive judiciaire
qui, dans nos sociétés, s’infiltre partout et
tend à se substituer aux rapports humains
. On
aimerait tant que toute la vie soit réglée par des
contrats en bonne et due forme. On éviterait ainsi
d’avoir à faire le saut de la confiance en autrui !
Mais, grâce à Dieu, c’est impossible
."

Déremboursement de la pilule de 3e génération : le Planning interroge

PSuite à la décision du gouvernement, qui ne sera effective
qu’en septembre 2013
, la secrétaire générale du Planning familial Marie-Pierre Martinet déclare :

«S’il y a un problème sanitaire, c’est tout à fait normal qu’on
dérembourse mais pourquoi on les laisse sur le marché dans ce cas?»

«que va-t-il se passer pour les femmes qui prennent ces pilules ?»

Aussi, elle réclame le remboursement de tous les moyens (patches,
anneaux, toutes les pilules…). 

Le président de la commission de transparence de la Haute autorité de
santé, le Pr Gilles Bouvenot, a réagi en estimant que les pilules de
troisième génération sont «plus dangereuses»que celles de deuxième génération, mais ne doivent pas pour autant être arrêtées immédiatement. Sic.

Vote des étrangers : inversement brutal de l’opinion

Selon un sondage du CSA pour RTL réalisé par internet du 18 au 19 septembre à partir d'un échantillon national représentatif de 1 007 personnes âgées de 18 ans et plus, la part de Français favorables au vote des étrangers non communautaires aux élections municipales accuse un net recul au sein de l’opinion publique, à son plus bas niveau depuis 15 ans.

63% des Français expriment leur opposition à ce projet. Ce résultat témoigne d’un inversement de tendance particulièrement brutal au sein de l’opinion : l’opposition progresse de 21 points par rapport à 2010. Cette opposition s’avère de surcroit particulièrement intense, 4 répondants sur 10 se déclarant « très opposé » à cette éventualité. 60% des sympathisants de gauche (-17 points) soutiennent ce projet, contre seulement 18% de ceux de la droite et 16% de ceux du Front National. Ce projet, déjà rejeté par la droite dans le passé, est donc loin de faire l’unanimité à gauche, y compris chez les sympathisants socialistes. Ce graphique montre l'évolution de l'opinion sur le sujet depuis 1994. Le renversement de tendance est saisissant :

VUn sondage IFOP pour Atlantico donne la même tendance : opposition d'une majorité de la population (61%), en baisse brutale par rapport à 2011 (-16 points depuis décembre) :

E

A mensonge, mensonge et demi

Trouvée sur Alliance Vita :

P

20 janvier 2013 : 9e Marche pour la vie !

Réservez cette date dans vos agendas : le dimanche 20 janvier 2013 aura lieu la prochaine grande marche pour la vie, à Paris. Nous sommes à 4 mois de cette marche nationale pour le respect de la vie de sa conception à sa fin naturelle. Elle devra rassembler plus de monde que l'année dernière.

Diffusez l'information, parlez-en à vos élus, dans vos associations, à vos clercs et évêque, à vos amis… Et commencez à penser à organiser une venue massive ce jour-là (pourquoi ne pas organiser une grande réunion de famille, la veille à
Paris ?…).

 

Les climatologues pensent maintenant qu’un grand froid va envahir l’Europe

Lu ici :

"L'hiver dernier, on se souvient que l'Europe a connu des épisodes de froid particulièrement intenses. Sommes-nous à l'aube d'un changement climatique radical ? En 2010, des scientifiques croates, dont le physicien Vladimir Naar, qui a passé des années à étudier les précédents âges de glace européens, annonçait le prochain d'ici cinq ans… : «La réalité, c'est que l'humanité devrait commencer à se préparer au prochain âge de glace

Récit de la guérilla d’Amiens en août

A lire dans Valeurs Actuelles pour avoir un aperçu de la gravité de la situation dans les banlieues.

Dénaturation du mariage : des sondages faussés

Dans Valeurs Actuelles, Thibaud Collin dénonce les fameux sondages qui prouveraient qu'une majorité de Français sont favorables à la dénaturation du mariage :

"Certains s’appuyant sur des sondages considèrent que les Français approuvent massivement cette réforme sociétale.
Il nous semble plutôt que ceux-ci sont pour car ils ne sont pas contre, et ils ne sont pas contre car
ils ne s’intéressent pas à cette question
. Effectivement, ne
concerne-telle pas exclusivement les homosexuels, c’est-à-dire un infime
pourcentage de la population ? Dès lors, si je ne suis pas homosexuel,
je ne me sens pas concerné par cette affaire et je ne vois pas pourquoi
je perdrais mon temps à en analyser les tenants et les aboutissants. Si,
de plus, cette revendication m’est présentée au titre de l’égalité des
droits, j’ai immédiatement un préjugé favorable
. Les opposants à cette
revendication m’apparaissent alors comme des individus obnubilés par la
défense du “mariage traditionnel” qui, c’est bien connu, est déjà
passablement en crise. Bref, les critiques s’écrasent sur le mur de
l’indifférence. Comment traverser ce mur ? Comment illuminer ce
paresseux aveuglement ?

Si un problème bien posé est déjà à moitié résolu, il convient
d’examiner la manière dont la revendication homosexuelle est exprimée.
Qui peut, en effet, oser s’opposer au “mariage pour tous” ou à
l’égalité des droits” ? Personne…
tant que ces expressions ne sont pas
replacées dans la réalité des relations humaines, celles-là mêmes que le
code civil organise. Le mariage civil est source de droits et de
devoirs, non seulement entre les mariés mais aussi envers leurs
possibles futurs enfants. La réduction actuelle du mariage à la simple
reconnaissance sociale d’un sentiment amoureux ou d’un intérêt privé se
contredit elle-même
. Pourquoi deux ou trois amis ne seraient-ils pas
alors eux aussi fondés à demander une reconnaissance sociale de leur
amitié en tant que telle ? Si le mariage civil n’était pas le cadre
juridique d’une communauté de vie source d’enfants, il n’existerait tout
simplement pas !
Si malgré tout, certains réclament l’ouverture du
mariage aux personnes de même sexe, c’est que la filiation ne leur
apparaît plus nécessairement fondée sur la procréation. […]

Si le code civil n’est que la caisse d’enregistrement de la volonté individuelle et
celle-ci la simple traduction d’un désir, alors le droit de tout enfant
à avoir un père et une mère est d’emblée disqualifié. En effet, dans
cette affaire, l’enfant, lui, ne peut rien revendiquer puisqu’il
n’existe pas encore ! C’est pour cela que la noblesse d’un État dit de
droit est de protéger les plus faibles de ses membres
en leur offrant un
cadre dans lequel ils ont a priori le plus de chance de recevoir les biens dont ils ont besoin pour se développer."

Autrement dit, les sondeurs militants devraient plutôt demander aux sondés s'ils sont favorables à ce que des enfants aient 2 pères ou 2 mères ou pas de père ou pas de mère… Les tenants de la dénaturation du mariage doivent en connaître les résultats, car ils refusent mordicus l'idée d'un référendum sur le sujet.

La revendication du mariage n’est pas majoritaire chez les homosexuels

Dans Valeurs actuelles, Fabrice Madouas a interrogé Xavier Bongibault, président de l’association Plus gay sans mariage
qui veut regrouper des personnes homosexuelles hostiles au projet du
gouvernement. Extraits :

M"Nous
souhaitons faire entendre la voix des personnes homosexuelles qui sont
contre l’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Le projet du
gouvernement est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté gay.
Contrairement à ce qu’affirment les médias, cette revendication n’est
pas majoritaire chez les homosexuels
. La plupart s’en moquent, mais
l’influence des associations LGBT [lesbiennes, gay, bi et trans, NDLR] est telle que beaucoup n’osent pas le dire. […] J’ai 21 ans, je ne me
sens victime d’aucune discrimination aujourd’hui
. Je pense que ces
associations sont dans une logique de surenchère permanente.

Vous vous engagez contre ce projet. Quelles sont les réactions au sein de la communauté homosexuelle ?

Dès
lors que vous êtes contre le mariage, contre l’adoption, les militants
LGBT jugent que vous êtes réactionnaire, voire fasciste, et forcément
homophobe
– ce qui, dans mon cas, est pour le moins paradoxal ! En
revanche, ceux qui me connaissent me disent “C’est très bien ce que tu
fais
” mais ils n’osent pas encore franchir le pas. Beaucoup redoutent de
perdre des amis. Ils ont peur de parler. […]

Les militants LGBT voient souvent la main de l’Église derrière l’opposition à ce projet. Êtes-vous croyant ?

Pas
du tout, je suis athée. Je ne cherche pas à préserver des traditions,
juste un peu de bon sens. De quoi parle-t-on ? Du mariage civil ! C’est
le mariage civil que je veux préserver, le code civil. Cela ne fait pas
de moi un catholique
… […] Je suis adhérent à l’UMP, mais pas vraiment militant.

On entend peu les dirigeants de l’UMP sur ce sujet. Qu’attendez-vous d’eux ?

Je
souhaite qu’ils restent fidèles à la ligne qu’avait définie Nicolas
Sarkozy pendant la campagne électorale : qu’ils s’opposent clairement au
mariage et à l’adoption par les couples de même sexe
."

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